“« Vous verrez, le Quattrovalvole est très silencieux», avait promis Giulio Alfieri. D’accord, mais pas trop quand même et heureusement d’ailleurs! Les rauques rugissements du V12 sont un sublime régal que les oreilles ait enregistré pour une voiture de série, et de loin. L’accélération à travers les rapports qui culminent (à 7000 tr/mn) à 90, 120, 185 et 250 compteur est phénoménale. En réalité, on en ressent physiquement l’effet dans le dos en première, seconde et même troisième vitesse. Ayant battu notre record d’accélération, nous escomptions bien en faire autant en ce qui concerne la vitesse de pointe. […] Disons-le tout de suite: nous n’avons même pas pu égaler les 271 km/h chronométrés à bord de la version 24 soupapes. Responsable : le trafic sur l’autoroute Bologne-Padoue. […] À partir de 250-260 km/h, les phénomènes de portance aérodynamique commencent à se faire sentir et affecter la tenue de cap. Rendant compte de ces observations à Giulio Alfieri, nous lui avons demandé si nous ne pouvions pas équiper notre voiture d’essai de l’aileron qui peut être optionnel. « Inutile, nous a-t-il répondu. L’augmentation d’appui à l’arrière qu’il procure ne fait qu’aggraver l’effet de portance sur le train avant. » Le comportement de la Countach quasiment dépourvu d’inertie est plus net dans les changements de cap, mais il a l’inconvénient de passer avec une certaine brutalité du sous au survirage, ce qui se traduit en définitive par une conduite éprouvante quand on veut flirter avec les limites.”
« TAUREAU FURIEUX RÉPLIQUE À CHEVAL CABRÉ »
Apr 12, 2024
1 minute
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