« Minerai de fer » : différence entre les versions

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* minerais riches : {{Fchim|Fe}} > 50 %
 
L'abondance de minerai de fer riche a permis le maintien d'une caractéristique originale de la [[sidérurgie]] par rapport à la métallurgie extractive des non ferreux : la forte proportion de centres sidérurgiques éloignés des mines<ref group=note>La métallurgie extractive de l'aluminium, dominée par les coûts de la [[production de l'aluminium par électrolyse]] partage aussi cette caractéristique, l'électricité bon marché étant préférable à la proximité du gisement.</ref>. En effet, il est nettement plus économique de transporter sur des milliers de kilomètres un minerai comportant 55 % de fer (minerais brésiliens), que de fondre un minerai contenant 35 % de fer ([[minette lorraine]]). Par exemple, en 1922, chaque unité de fer en moins dans le minerai amenait une dépense supplémentaire de coke de {{unité/2|30|à=40|kilos}}. La minette de Moselle, inférieure en teneur de 4 à 6 unités aux minerais de [[Meurthe-et-Moselle]], conduisait à consommer {{unité|1500|kilos}} de [[coke (charbon)|coke]] à la tonne de [[fonte brute|fonte]], alors qu'en 1913, en Meurthe-et-Moselle, on considérait comme normale une dépense de {{unité|1000|kilos}}. Ainsi, avant la [[Première Guerre mondiale]], les sidérurgistes allemands de la [[BezirkDistrict Lothringende Lorraine|Moselle annexée]] étaient contraints d'acheter du minerai en France pour rester compétitifs<ref>{{ouvrage
|prénom1= J. |nom1 = Levainville
|titre= L'Industrie du Fer en France