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'''Annette Peacock''', née en [[1941 en musique|1941]]<ref>{{Lien web|langue=en |auteur1=John Doran |url=http://thequietus.com/articles/15423-annette-peacock-interview |titre=She's The One: Annette Peacock Interviewed |jour=03 |mois=06 |année=2014 |site=thequietus.com |consulté le=22 janvier 2017}}</ref> à [[Brooklyn]], est une [[compositrice]], [[arrangeur musical|arrangeuse]], [[réalisateur artistique|productrice]], [[pianiste]] et [[chanteur|chanteuse]] américaine.
'''Annette Peacock''', née ''Coleman'', est une [[pianiste]] et [[chanteur|chanteuse]] américaine, née en 1941 à [[Brooklyn]], [[New York]].
== Biographie ==


Annette Coleman naît et grandit dans un milieu aisé, en Californie. Très vite attirée par la musique, elle commence à composer à l'âge de quatre ans<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Annette Peacock, pianiste visionnaire aux nombreuses cordes à son arc |url=https://www.telerama.fr/musique/annette-peacock,-pianiste-visionnaire-aux-nombreuses-cordes-a-son-arc,n6325693.php |site=Télérama |consulté le=2020-12-31}}</ref>.
Elle se marie en 1960, à l'âge de 19 ans, avec le bassiste [[Gary Peacock]]. Ce mariage la propulse dans le milieu du jazz avant-garde, elle fait en particulier la connaissance d'[[Albert Ayler]], grâce à la présence de son mari dans son trio.


Au début des années 1960, elle déménage à New York. Là, elle fréquente de nombreux artistes et musiciens. Elle se marie ainsi brièvement avec le contrebassiste [[Gary Peacock]] dont elle conserve le nom, collabore avec [[Salvador Dalí|Dalì]] et se fait amie du saxophoniste [[Albert Ayler]] en qui elle reconnaît un modèle de la figure de l'artiste.
Dans les années 1960 et 70, Annette Peacock s'est fait connaître d'abord dans le jazz et le jazz expérimental en compagnie de [[Paul Bley]], son nouveau compagnon. Son chef-d'œuvre alors s'appelle "I'm The One". Sa voix de velours laisse place par moments à des vocalises brutes, ses mélodies sont entrecoupées de sons discordants et saturés joués au synthétiseur. Elle est une des pionnières dans l'utilisation des synthétiseurs [[Moog]].


Celle qu'on nomme ensuite Annette Peacock se fait alors connaître d'abord dans le jazz et le jazz expérimental, notamment avec le morceau "I'm The One". Sa voix de velours laisse place par moments à des vocalises brutes, ses mélodies sont entrecoupées de sons discordants et saturés joués au synthétiseur. Elle est une des pionnières dans l'utilisation des synthétiseurs [[Moog]].
Avec le disque ''X-Dreams'' en 1978, elle est appelée ''la [[David Bowie|Bowie]] féminine'', tant par son côté [[androgynie|androgyne]] que son rock nuancé, et connaît un succès plus large. Quelques disques suivront de 1979 (''The Perfect Realese'', autre réussite) à 1980 dans un univers jazz rock pas toujours facile à aborder.

Avec le disque ''X-Dreams'' en 1978, elle est appelée ''la [[David Bowie|Bowie]] féminine'', tant par son côté [[androgynie|androgyne]] que par son rock nuancé, et connaît un succès plus large. Quelques disques suivront de 1979 (''The Perfect Realese'', autre réussite) à 1980 dans un univers jazz rock pas toujours facile à aborder.


Elle crée son propre label ''Ironic Records'' avec lequel elle enregistre quatre albums de 1981 à 1988.
Elle crée son propre label ''Ironic Records'' avec lequel elle enregistre quatre albums de 1981 à 1988.
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Sa musique a souvent été reprise par [[David Bowie]], [[Busta Rhymes]], {{lien|J-Live|lang=en}}, [[Brian Eno]], [[Morcheeba]], [[Pat Metheny]], [[Al Kooper]], [[Mick Ronson]].
Sa musique a souvent été reprise par [[David Bowie]], [[Busta Rhymes]], {{lien|J-Live|lang=en}}, [[Brian Eno]], [[Morcheeba]], [[Pat Metheny]], [[Al Kooper]], [[Mick Ronson]].

Elle entretient une relation avec le pianiste [[Paul Bley]].


== Discographie ==
== Discographie ==
* 1968 : ''Revenge (The Bigger The Love The Greater The Hate)'' (Polydor) (également publié sous le nom de ''Bley-Peacock Synthetizer Show'')<ref name="jazzmag">in Jazz Magazine Jazzman, numéro 622, février 2011, {{p.|51}}</ref>
* 1968 : ''Revenge (The Bigger The Love The Greater The Hate)'' (Polydor) (également publié sous le nom de ''Bley-Peacock Synthetizer Show'')<ref name="jazzmag">in Jazz Magazine Jazzman, numéro 622, février 2011, {{p.|51}}</ref>
* 1972 : ''I'm The One'', [[RCA Victor]], réédité en édition limitée en 2011 (RCA / Ironic US)
* 1972 : ''I'm The One'', [[RCA Victor]], réédité en édition limitée en 2010 (ironic US)
* 1972 : ''Dual Unity''
* 1971 : ''Dual Unity (Annette Peacock /Paul Bley)''
* 1972 : ''Improvisie''
* 1971 : ''Improvisie (Paul Bley)''
* 1977 : ''Feels Good To Me, Feat. Annette Peacock'' de [[Bill Bruford]]
* 1978 : ''Feels Good To Me, Feat. Annette Peacock'' de [[Bill Bruford]]
* 1978 : ''X-Dreams'' (Aura Records)
* 1978 : ''X-Dreams'' (Tomato Records)
* 1979 : ''The Perfect Release'' (Aura Records)
* 1979 : ''The Perfect Release'' (Tomato Records)
* 1981 : ''Sky-Skating'' (Ironic Records UK)
* 1981 : ''Sky-Skating'' (ironicrecords UK)
* 1983 : ''Been in the Streets Too Long'' (Ironic Records), recueil de séances de 1974, 1975, et 1982<ref name="jazzmag" />
* 1982 : ''Been in the Streets Too Long'' (ironicrecords), recueil de séances de 1974, 1975, et 1982<ref name="jazzmag" />
* 1986 : ''I Have No Feelings'' (Ironic Records)
* 1986 : ''I Have No Feelings'' (ironicrecords)
* 1988 : ''Abstract Contact'' (Ironic Records)
* 1988 : ''Abstract Contact'' (ironicrecords)
* 1997 : ''Nothing Ever Was, Anyway / The Music of Annette Peacock'' (ECM)
* 2000 : ''An Acrobat's Heart'', ([[Edition of Contemporary Music|ECM]])
* 2000 : ''An Acrobat's Heart'', ([[Edition of Contemporary Music|ECM]])
* 2000 : ''Nothing Ever Was, Anyway / The Music of Annette Peacock'' (ECM, compilation)
* 2004 : ''My Mama Never Taught Me How to Cook, The Aura Years 1978-1982'' (compilation)
* 2004 : ''My Mama Never Taught Me How to Cook, The Aura Years 1978-1982'' (ECM, compilation)
* 2006 : ''31:31'' (Ironic US)
* 2006 : ''31:31'' (Ironic US)
* 2006 : ''Just For The Kick, lyrics & vocal Feat. Annette Peacock de Coldcut'', (ninjatune)
* 2014 : ''I Belong to a World That’s Destroying Itself (aka Revenge)'', ironicrecords


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Artiste d'ECM Records]]

Dernière version du 15 mai 2023 à 17:39

Annette Peacock
Description de l'image Annette Peacock.jpg.
Informations générales
Nom de naissance Annette Coleman
Naissance 1941
Brooklyn
Instruments Piano, voix
Années actives Depuis 1971
Labels Ironicrecords, Ironic US, ECM

Annette Peacock, née en 1941[1] à Brooklyn, est une compositrice, arrangeuse, productrice, pianiste et chanteuse américaine.

Annette Coleman naît et grandit dans un milieu aisé, en Californie. Très vite attirée par la musique, elle commence à composer à l'âge de quatre ans[2].

Au début des années 1960, elle déménage à New York. Là, elle fréquente de nombreux artistes et musiciens. Elle se marie ainsi brièvement avec le contrebassiste Gary Peacock dont elle conserve le nom, collabore avec Dalì et se fait amie du saxophoniste Albert Ayler en qui elle reconnaît un modèle de la figure de l'artiste.

Celle qu'on nomme ensuite Annette Peacock se fait alors connaître d'abord dans le jazz et le jazz expérimental, notamment avec le morceau "I'm The One". Sa voix de velours laisse place par moments à des vocalises brutes, ses mélodies sont entrecoupées de sons discordants et saturés joués au synthétiseur. Elle est une des pionnières dans l'utilisation des synthétiseurs Moog.

Avec le disque X-Dreams en 1978, elle est appelée la Bowie féminine, tant par son côté androgyne que par son rock nuancé, et connaît un succès plus large. Quelques disques suivront de 1979 (The Perfect Realese, autre réussite) à 1980 dans un univers jazz rock pas toujours facile à aborder.

Elle crée son propre label Ironic Records avec lequel elle enregistre quatre albums de 1981 à 1988.

En 2000, elle réapparaît avec un disque alliant le piano, son instrument, avec un quatuor à cordes, salué par la critique, et très proche d'un univers classique et intimiste qu'elle affectionne. Sa voix est unique, son œuvre a inspiré Sidsel Endresen.

Sa musique a souvent été reprise par David Bowie, Busta Rhymes, J-Live (en), Brian Eno, Morcheeba, Pat Metheny, Al Kooper, Mick Ronson.

Elle entretient une relation avec le pianiste Paul Bley.

Discographie

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  • 1968 : Revenge (The Bigger The Love The Greater The Hate) (Polydor) (également publié sous le nom de Bley-Peacock Synthetizer Show)[3]
  • 1972 : I'm The One, RCA Victor, réédité en édition limitée en 2010 (ironic US)
  • 1971 : Dual Unity (Annette Peacock /Paul Bley)
  • 1971 : Improvisie (Paul Bley)
  • 1978 : Feels Good To Me, Feat. Annette Peacock de Bill Bruford
  • 1978 : X-Dreams (Tomato Records)
  • 1979 : The Perfect Release (Tomato Records)
  • 1981 : Sky-Skating (ironicrecords UK)
  • 1982 : Been in the Streets Too Long (ironicrecords), recueil de séances de 1974, 1975, et 1982[3]
  • 1986 : I Have No Feelings (ironicrecords)
  • 1988 : Abstract Contact (ironicrecords)
  • 1997 : Nothing Ever Was, Anyway / The Music of Annette Peacock (ECM)
  • 2000 : An Acrobat's Heart, (ECM)
  • 2004 : My Mama Never Taught Me How to Cook, The Aura Years 1978-1982 (compilation)
  • 2006 : 31:31 (Ironic US)
  • 2006 : Just For The Kick, lyrics & vocal Feat. Annette Peacock de Coldcut, (ninjatune)
  • 2014 : I Belong to a World That’s Destroying Itself (aka Revenge), ironicrecords

Notes et références

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  1. (en) John Doran, « She's The One: Annette Peacock Interviewed », sur thequietus.com, (consulté le )
  2. « Annette Peacock, pianiste visionnaire aux nombreuses cordes à son arc », sur Télérama (consulté le )
  3. a et b in Jazz Magazine Jazzman, numéro 622, février 2011, p. 51

Liens externes

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