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Royal

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La faculté de droit de l’Université de Montréal est le dépotoir de l’humanité. Tu le sais : t’en es le déchet cardinal. Tu viens de commencer ta première session, mais y a pas une minute à perdre : si tu veux un beau poste en finissant faudra un beau stage au Barreau et si tu veux un beau stage au Barreau faudra une belle moyenne au bacc et si tu veux une belle moyenne au bacc faudra casser des gueules parce qu’ici c’est free-for-all et on s’élève pas au-dessus de la mêlée en étant gentil. Être gentil, c’est être herbivore, c’est se vautrer dans la médiocrité, et toi tu comprends pas la médiocrité, tu aimes pas la médiocrité, tu chies sur la médiocrité. Toi, t’es venu ici pour être le roi de la montagne, et le début des cours, c’est le début du carnage.

Avec ce deuxième roman empreint d’un flamboyant cynisme, Jean-Philippe Baril Guérard trace un portrait sombre de l'obsession de la performance en mettant en scène le monde des étudiants en droit. À travers eux, il décortique de manière toujours plus incisive l’absurde sentiment de supériorité naturelle des classes dominantes.

288 pages, Paperback

Published October 24, 2016

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Jean-Philippe Baril Guérard

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5 stars
2,263 (39%)
4 stars
2,520 (44%)
3 stars
764 (13%)
2 stars
126 (2%)
1 star
36 (<1%)
Displaying 1 - 30 of 452 reviews
Profile Image for Jean-Michel Berthiaume.
54 reviews37 followers
November 11, 2016
J'ai jamais été autant provoqué par un récit dans lequel l'enjeu principal est le GPA d'un gars que je déteste profondément. Royal met en scène des personnages amoraux et vils pour lesquels j'ai aucune possibilité d'empathie mais le roman se construit sur une intrigue si concrète et tendue qu'il m'était impossible de déposer le livre. Si c'est possible de hate-read un livre, c'est ce que j'ai fait avec Royal. J'ai adoré haïr tout le monde dans ce livre.
Profile Image for Julie lit pour les autres.
571 reviews70 followers
November 3, 2017
Première constatation: tu peux décaper ton plancher avec ce roman-là. Ayoye.

Cinq étoiles parce que, sous des allures de dramédie cynique, ce qui se passe entre les lignes tient plutôt du roman d'horreur. (Le monde emmuré vivant, moi, ça me fait peur.) Quand un auteur est capable de me raconter quelque chose en écrivant implicitement l'autre côté du miroir...respect.

Cinq étoiles parce qu'un personnage comme ça, tu peux en trouver partout où la quête acharnée de l'argent et du pouvoir fait glisser des milieux vers la psychopathie. Parce que sa pensée est terrifiante. Parce que son aveuglement est ahurissant et à la fois tellement authentique parce que profondément ignorant. Parce que ses histoires de cul, de plus en plus glauques, le trahissent.

Cinq étoiles parce que, dixit le personnage, "le superficiel est un choix". C'est beau la liberté de choisir.

Cinq étoiles parce que les dernières lignes sont effrayantes, un coup au coeur. Tu ravales et tu peux voir la minuscule fissure qui part de la fondation et qui suit son chemin vers le sommet.

Tu ne peux pas ressortir de cette expérience sans avoir l'impression que tes canines sont un peu plus longues. C'est très réussi. Âmes sensibles s'abstenir.
Profile Image for Audrey Martel.
303 reviews157 followers
December 4, 2016
Des personnages détestables, un regard cru et critique, une franchise désarmante, une écriture rapide, presque angoissante. Tout ça donne un excellent bouquin.
Profile Image for Valerie Thibaudeau.
294 reviews111 followers
February 7, 2021
Vraiment intéressant de se plonger dans la tête d’un étudiant au barreau avec toute la pression sociale et personnelle qu’un individu peut vivre et qui devient absolument malsain... L’auteur aborde la santé mentale et le suicide d’une façon particulière. Lecture assez sombre, mais qui en vaut vraiment la peine pour pouvoir relativiser avec nos propres défis quotidiens!
Profile Image for MAPS - Booktube.
1,069 reviews300 followers
July 1, 2018
Hum bon.

La prémisse de l’université, particulièrement du droit et des exigences incroyables de celui-ci était intéressante.

Le départ était assez coup de poing avec des citations mémorables telles : « Et puisse le sort vous être favorable » qui fait penser à Hunger games. Oui oui l’auteur compare le droit à l’uDM (Université de Montréal) à Hunger Games. Je ne suis pas allée à l’UdM ni en droit, mais le parallèle est assez fort.

Au début, j’ai été happée par les dialogues qui sont phrasés différemment de ce qu’on lit habituellement:
-.....tu dis
-....cousin Fred dit

On s’y habitue mais c’est très étrange.
L’utilisation du pronom « tu » est particulier et me rappelle ma lecture de « La femme qui fuit » d’Anais Barbeau-Lavalette. Les deux objectifs étaient probablement différents, mais le moyen est similaire.

On apprivoise l’écriture de l’auteur qui est crue et très cynique. La sexualité est elle aussi présente et quasi violente, pas trop mon genre.

On suit le personnage principal ( a-t-il un nom?) à travers ses études en droit. Il commence avec une sacrée confiance et dès la première épreuve sa chute solide. La dégringolade, la grosse déprime, le monde est franchement noir m’a fait énormément penser à « Naufrage «  de Biz. On vie l’anxiété à l’extrême, la dépression, la quasi fin.

Malgré tout ça se lit assez bien.
Je ne peux pas dire que je suis fan du style hyper cynique, mais j’ai passé un bon temps.
Peu de moments trop long outre la section du paintball. Ça garde un rythme assez rapide.
Profile Image for Ariane Brosseau.
231 reviews99 followers
August 25, 2019
Les meilleures notes. Longtemps l’unique ambition de ma vie. Petite, j’étais déjà une grande lectrice. Plus ma scolarité avançait, plus je lisais des récits épiques, des histoires d’amour compliquées, des aventures folles, dans lesquels les personnages mis en scène devaient vaincre des monstres mythiques, mettre de puissants vilains hors d’état de nuire ou déconstruire une société dystopique, prouvant ainsi encore et toujours leur courage et leur grande force morale. Et plus je me demandais pourquoi on ne nous donnait tout simplement pas à lire un récit où la quête principale serait d’obtenir les meilleures notes possibles. Sans farce. Je me disais que c’était la quête la plus réaliste du monde, celle à laquelle il serait le plus facile de s’identifier. Celle qui nous attendait tous dès qu’on refermerait le livre. Parce que n’est-ce pas tout ce qui nous sépare des aventures et des grandes quêtes, le fait que nous passons douze ans ferme dans le système scolaire, avec augmentation de peine pour bon comportement? (Ok, ça et le fait de ne pas être orphelin.) Et quand je suis tombée sur Royal de Jean-Philippe Baril Guérard la première fois, au dernier Salon du livre de Montréal, j’ai su que j’avais trouvé quelque chose de rare, quelque chose que j’attendais depuis longtemps. Je l’avais lu d’un trait quelques jours plus tard, mais j’étais tellement abasourdie par cette lecture que je n’avais pas rédigé de critique sur Goodreads. Je m’étais promis de le relire au mois de septembre, pour la rentrée des classes. Et c’est drôle, il y a un véritable engouement pour ce livre sur les réseaux sociaux ces temps-ci. Comme quoi, le GPA, ça affecte tout le monde.

Royal, c'est mon roman go-to pour la rentrée scolaire. Je veux toujours me replonger dans la vie académique, essayer de comprendre pourquoi ça ne me fait rien, d'un automne à l'autre, de ne pas retourner à l’université. Et l’anxiété de performance, même si elle n’était pas aussi forte chez moi que chez le narrateur, même si l’école ne m’a jamais sérieusement donné envie de me tuer, joue un grand rôle dans l’espèce de distance que j’ai aujourd’hui avec ses bancs. J’en conserve de merveilleux souvenirs, mais je vais m’arranger pour que ça reste ainsi.

Je veux lire le billet de blogue entier!
Profile Image for Patrick Martel.
374 reviews43 followers
April 8, 2020
2020: 2e rencontre avec l’oeuvre
Version audio: Radio-Canada
Écouter Jean-Philippe Baril Guérard narrer les propos chiants de ROYAL avec sa voix chiante rend le tout encore plus chiant ... encore plus délicieux!
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
________
2018: première rencontre avec l’oeuvre
Moins trash, niveau langage, que Sports et divertissements, mais tout aussi cru, ironique et suffisant dans sa démonstration. J’ai été profondément touché par la douleur de l’universitaire devant sa décevante GPA de première session. Ça ne me dérange pas qu’il soit un gosse de riche, c’est pas de sa faute. Il est face à une réalité qui n’a rien à voir avec son statut social. Vouloir être le meilleur. Au top. L’ambition, peu importe les motifs qui la soutiennent, dessine les actions du jour et trace la voie à celles de demain. Cause de sa descente. Cause de sa perte, de sa chute.
Pour moi, la plus grande qualité de Royal, ce qui rend la lecture si dynamique, réside dans l’utilisation du « tu » de la narration. Ce « tu » tant permissif. C’est la première fois, je crois, que je lis un roman qui n’utilise pas la première ou la troisième personne dans sa narration. J’ai absolument adoré.
En bonus, un charmant clin d’œil aux lecteurs de Sports et divertissements. Même ville. Même faune.
Profile Image for Rachel Hyppolite.
57 reviews10 followers
May 7, 2017
Livre acide sur l'obsession de la performance, Royal met en scène des personnages prêts à tout pour obtenir un stage dans un grand cabinet d'avocats.

Les personnages sont vraiment bien campés: leur milieu privilégié est décrit de manière juste assez caricaturale pour sentir la fiction, mais assez juste pour que n'importe quelle personne qui a côtoyé la classe moyenne-supérieure et/ou supérieure puisse reconnaître ses camarades de classe, ses amis, son monde. Ça m'a rappelé ce qui me tapait sur les nerfs chez certaines de ces personnes que j'ai connues au cégep (privé) et en cela l'auteur a parfaitement réussi.

La langue est simple et sert bien les personnages d'universitaires dans la vingtaine. La narration au "tu" amène la distance face au récit, ce qui est intéressant compte tenu des questionnements nombreux du personnage principal face à son avenir et à la façon dont il mène sa vie. Par l'utilisation de ce pronom, c'est comme s'il décrivait la vie de quelqu'un d'autre alors qu'il s'agit de la sienne - comme si les aspects durs étaient atténués par ce "tu".
Profile Image for Mélina.
689 reviews65 followers
March 1, 2021
J’aimerais vous expliquer pourquoi j’ai aimé ce roman et j’en serais incapable. Je l’ai débuté et j’ai été incapable de m’en détacher avant de l’avoir terminé. C’est un savant roman qui allie pression sociale et personnelle, anxiété de performance, santé mentale, le tout saupoudré de personnages amoraux et détestables. Cette plongée dans l’univers d’un étudiant en droit était excellente, je recommencerais demain sans problème!
.
Cette phrase particulière m'a fait sourire: « Là où il y a de l’avocat, y a de l’avocaterie : la loi existe pour encadrer la sauvagerie humaine, pas l’éliminer. »
Profile Image for Maude Fleurent.
859 reviews111 followers
June 7, 2024
Fucking dark. C’est deep, c’est sombre, c’est gluant d’inconfort et de violence. On aime haïr les gens que nous croisons au courant des pages, la pression de performance dans un monde lisse et parfait des semis-dieux aka les étudiants universitaires qui font la course aux stages. Mais peut-on réellement gagner quand on est mort en dedans?

Je dois avouer que je ne penses pas que je serai passé au travers sans la version audio.
Profile Image for Sandrine Carrier.
23 reviews3 followers
March 24, 2024
C’est le premier livre de cet auteur que je lis, mais certainement pas le dernier. Ce roman écrit au « tu » qui fait qu’on s’y plonge facilement et qui nous implique en tant que lecteur. Une histoire cynique et captivante qui nous illustre ce qu’est la course au stage durant les études en droit qui, je crois, n’est pas très loin de la réalité que ces étudiants vivent… Je recommande !
Profile Image for Anne-Marie.
394 reviews16 followers
July 15, 2019
Vraiment une lecture enlevante, celui-là! Le personnage principal était exécrable, mais c'était clairement voulu, alors je pardonne. C'était très difficile à lire par bouts, parce qu'on se demandait sans arrêt si l'auteur était juste incroyablement sexiste ou si c'était un effet littéraire (je PENSE que c'est l'option B?). Disons que pour une première lecture de roman écrit par un homme en deux ans, c'était un petit choc. Mais l'histoire était complètement fascinante. Bref, j'ai dévoré. Merci à ma sœur de me l'avoir acheté pour ma fête!
Profile Image for Kim Raymond.
167 reviews35 followers
January 12, 2023
Les livres de Jean-Philippe Baril Guérard (que je n'ai pas tous lus, donc il est possible que je sois en train d'affirmer des énormités) partagent deux caractéristiques: ils se lisent très rapidement (j'avais fini Haute Démolition en moins d'une journée l'été dernier au chalet, et j'ai réussi le même exploit avec celui-ci, sans même avoir le plaisir de pouvoir passer 3h à lire sans bouger de la balançoire de la véranda), et leurs personnages principaux sont tous plus antipathiques les uns que les autres. Je ne sais plus qui l'a formulé dans les commentaires ici, mais si c'est possible de "hate-read" un livre, c'est clairement ce que j'ai fait avec Royal.

Or, Haute Démolition m'avait surtout intriguée par la vraisemblance de son intrigue (clairement collée sur l'actualité, avec l'envoi du courriel des Anonymes et la liste de 21 humoristes dénoncés pour inconduites sexuelles en juin 2019), sur la part de réel, et je l'avais lu comme un roman à clé, comme je m'amusais à le faire avec Les Mandarins du temps de ma maîtrise sur Simone de Beauvoir.

Royal, quant à lui, m'est bien sûr apparu vraisemblable; je suis en mesure de le tenir pour vrai des suites de cinq années passées à côtoyer les royaux sujets du volet collégial de Brébeuf (et à leur enseigner leurs estifis d'accord du participe passé pronominal, comme si c'était SI compliqué), tous anxieux et peu résilients face à l'échec en raison de leur ferme conviction d'être nés pour dominer le monde plutôt que l'habiter, comme nous, les damnés de la classe moyenne, mais il m'a semblé tout juste assez over the top pour me faire "décrocher" de son univers. Il n'y a pourtant rien que j'aie vu dans Suits ou dans Succession qui pourrait me laisser croire qu'il ne s'agit pas là de la façon dont s'organise le monde chez les Élus, mais j'ai décidé qu'il était mieux pour ma santé mentale de ne pas adhérer à cette vision du monde, et je me suis donc empressée de la refuser.

JPBG se mérite donc trois étoiles en raison du (ou à cause du) fait qu'il m'ait poussé à me retrancher dans le déni. Les esprits acérés comprendront qu'il s'agit probablement là d'un traitement injuste, et vous aurez raison (voilà pourquoi il faut lire les critiques plutôt que de s'attarder aux étoiles).
6,618 reviews74 followers
September 20, 2021
Un livre vraiment particulier. J’étais assez sceptique en le commençant. J’en avais beaucoup entendu parler, mais cet engouement pour certaines œuvres québécoises est malheureusement souvent totalement surdimensionné et ne reflète pas la réelle valeur du livre selon moi. Ce n’est pas le cas ici. Quel roman!
La première partie fait un peu penser a American Psycho de Brett Easton Ellis, sauf qu’au lieu de viser le monde de la finance on s’attaque au monde du droit. Vêtement, repas, entrainement, apparence, plusieurs détails superficiels sont décrits en détails par un personnage à la fois obsessif et désagréable. Personnage principal qui est volontairement antipathique, mais malgré tout, j’ai eu de l’empathie pour lui, je me suis même reconnu sur certains aspects, du côté de la perte des illusions, du détachement, sur le fait d’atteindre certains objectifs et d’y arriver avec une lassitude et un total désintérêt envers ce qui aurait normalement dû nous rendre heureux. Je me suis donc retrouvé a poursuivre le roman avec un besoin de savoir comment le tout allait se terminer. Le thème du suicide m’a également rentré dedans assez violement! Le tout, malgré la violence, le sexe, la brutalité de certains propos, n’est pas gratuit et on sent que l’auteur a vraiment quelque chose à dire, une critique de la société, de l’élitisme et qu’il passe par là pour présenter ses idées, peut-être même choqué, mais pas sans raison.
Un auteur qui mérite l’engouement qu’il provoque et que je relirai sans aucun doute. Un excellent roman !
Profile Image for Aude.
930 reviews318 followers
January 23, 2023
Mais quelle lecture jubilatoire !!

On y suit des étudiants en droit qui sont prêts à tout pour réussir et pour se tailler une place de choix dans le monde du droit. L’esprit de compétition est féroce, terriblement malsain et amoral. La pression est à son maximum et honnêtement, elle nous engloutit et nous étouffe.

Le narrateur est dé-tes-ta-ble ! Un jeune homme narcissique qui a l’habitude d’avoir tout ce qu’il veut sans avoir à faire de compromis. Un vrai bébé gâté avec une attitude exécrable.

Pis honnêtement, je ne me tanne pas des personnages abjectes et antipathiques que l’auteur met sur papier. À chaque fois, il nous offre une critique sociale qui nous montre le laid et la stupidité humaine à son meilleur.

« À terme, vous vous planterez des couteaux dans le dos. Tous les êtres humains sont décevants: il faut seulement leur laisser le temps. »

La finale est grandiose !! Toutes ces questions existentielles, tout ce mal être et cette toxicité, pour une simple place de stage… Wow ! J’ose même pas imaginer la suite.

À mettre dans ta PAL. 📚
Profile Image for Valérie Rioux.
67 reviews10 followers
December 23, 2017
Ce n'est pas un livre qui fait du bien. C'est extrêmement bien écrit et ficelé. Je me surprenais à retenir mon souffle et à sentir ma poitrine se resserrer pendant ma lecture. Enlevant et atroce à la fois.
Profile Image for Sarah-Maude L. Schelling.
68 reviews11 followers
February 3, 2022
J’ai adoré ma lecture. L’auteur a un style vraiment unique. J’ai réussi à m’attacher au personnage principal malgré sa personnalité toxique et j’ai même éprouvé de l’empathie pour lui.
Profile Image for Alexandre.
301 reviews19 followers
February 2, 2023
C'est vraiment calissement bon...

Le personnage principal est absolument détestable, mais d'une façon dur à décrire...

À lire absolument!
Profile Image for Cassidy Neves.
125 reviews502 followers
July 13, 2022
4.5 ⭐️

C’est ~drôle~ puisque je viens de vivre tout le processus de la course au stage avec mon copain qui étudie en droit & THANK GOD que ça ne s’est pas passé pareillement pour lui 😮‍💨

Ce n’était clairement pas la lecture la plus légère à lire (TW: suicide), mais j’ai adoré la caricature dressé par l’auteur. Assez eye opening de voir comment certaines personnes peuvent tant souffrir afin de “réussir” dans la vie.

Aussi, le programme de droit est lowkey broken lol c’est un peu absurde tout ça pour moi. BREF, TO READ TO READ TO READ
Profile Image for Audree R.
173 reviews16 followers
November 15, 2021
Excellent roman encore une fois. L’auteur ne cesse de m’épater avec ses personnages toujours aussi amoraux, affables et dérangeants. Une trame qui décape, une narration bien rythmée et le développement du personnage m’ont bien plu. La fin n’était pas celle que j’avais anticipée. Un très beau divertissement!
Profile Image for Fanny.
71 reviews4 followers
April 4, 2021
Ouf! Le personnage de ce livre et la réalité dans laquelle il gravite sont à mille lieux de ce que je suis, j’admire et je défend. Et c’est fascinant parce que la façon dont l’auteur a raconté l’histoire de ce jeune étudiant en droit, issu de ce qu’on appelle « l’élite », a réussi à me provoquer une profonde empathie pour ce dernier.

Dans ce livre, il est question de drogue pour stimuler les facultés cognitives (Concerta, modafinil), d’anxiété de performance, de compétition sauvage entre les étudiants, du sens de la vie versus notre répercussion à l’échelle de l’univers, de suicide, de besoin de contrôle allant jusqu’à se traduire dans les relations sexuelles, ...

Cette histoire est, je trouve, d’un réalisme fou. Je suis triste de me rendre compte que plusieurs s’imposent de tenter de répondre aux dictats de « cette élite » même si clairement, cela les rend « heureux », qu’en apparence, et qu’ils en paient le prix de leur santé mentale.

Malgré mon grand enthousiasme pour ce livre, il est à noter, que pour l’apprécier, j’ai du passer outre au style que l’auteur a choisi pour préciser qui parlent lors des dialogues : « Moi non plus je te comprends pas, tu dis. »
August 15, 2024
même avec le bébé qui pleurait à côté de moi dans l’avion ce livre reste tellement mais tellement bon, un peu trash mais c’est jean-philippe baril-guérard donc c good
Profile Image for Vincent Julien.
8 reviews1 follower
January 9, 2024
4,5 ⭐️

Par où commencer… même le titre de l’œuvre me donner la nausée. La royauté, l’élite, appelez ça comme vous voulez, ce sont des concepts qui me répugnent, mais aussi qui me fascinent. Dans ce livre, l’auteur dépeint le portait d’une classe sociale qui vit avec un sentiment de supériorité malsain avec une précision choquante. Anxiété de performance, problèmes de santé mentale, idées noires, trahisons… pour obtenir en retour une vie « de rêve ». Une vie que je ne voudrais jamais avoir, une vie que j’ai eu peur d’avoir. C’est fou ce que les gens sont prêt à endurer, à sacrifier… Mais à quel prix?

Je me suis demandé comment j’ai autant pu détester le personnage principal, tout en me reconnaissant en lui. J’ai replongé dans mes années au cégep… Le temps passe vite. Livre ce livre m’a fait peur, mais ça m’a fait du bien.

L’auteur utilise un style d’écriture que je ne suis pas habitué de lire. J’ai aimé ça. Tu lis le livre comme si tu entendais toujours la « petite voix » dans la tête du personnage principal. C’est réaliste, mais très cru.

Je recommande fortement. Un roman court, qui va droit au but, qui fait réfléchir, mais qui propose tout de même un certain mystère. Un beau résumé de ce qu’est la vie, du moins, pour plusieurs. Une œuvre bouleversante, mais rassurante.
Profile Image for Joëlle.
24 reviews13 followers
January 31, 2020
La version audio de ce livre est à couper le souffle! Le texte lu par l’auteur lui-même donne à l'histoire une profondeur sans égale. Le ton, les voix, les silences, le rythme : tout était parfait dans ce livre audio. C’est le genre d’histoire qu’on déteste le personnage principal. Il est tellement cynique, tellement con, tellement désagréable! Mais c’est un personnage vrai. C’est ce que j’ai aimé, car même si l’histoire est dure, même si les thèmes abordés ne sont pas joyeux, ils sont représentatifs d’une réalité rarement (bien) dépeinte. Je pense que des livres comme celui-ci sont nécessaires pour réveiller les consciences et changer certaines pratiques malsaines qui se perpétuent dans plusieurs milieux. Je recommande, mais aux cœurs avertis seulement.
Profile Image for Jean-François Lisée.
Author 24 books158 followers
April 11, 2018

J'ai dévoré ce roman qui nous fait plonger dans la féroce compétition des étudiants en droit pour obtenir un des très rares stages qui mènent à un grande carrière d'avocat d'affaires. Tout y passe: l'intensité de la rivalité, la peur paralysante de l'échec, le dopage intellectuel et ses effets secondaires: les idées noires. Jeune auteur aussi acteur, scénariste et metteur en scène, pote de Xavier Dolan, Baril Guérard est impitoyable avec les mécanismes de reproduction de l'élite. Ses protagonistes sont-ils des complices conscients du système, ses victimes, les deux en même temps ? Le malaise est à couper au couteau.
Profile Image for Sandra Dussault.
Author 19 books86 followers
January 5, 2020
J'ai toujours beaucoup de difficultés à apprécier un roman dont le narrateur me répugne. Et ici, un peu comme pour La bête à sa mère, j'ai eu envie de sacrer une volée au gars pendant la presque totalité du roman.
146 reviews
December 15, 2021
C'est tout à fait dans le style de Baril Guérard - décapant, cynique, rythme rapide, dialogues hyper réalistes, personnages qu'on prend plaisir à détester/mépriser, ancré dans un Montréal reconnaissable. Le portrait acide que fait l'auteur des gens qui carburent au prestige et qui vivent isolés de la réalité du "vrai monde" est efficace et, malheureusement, assez près de la réalité. On a parfois l'impression qu'il y en a trop juste pour pouvoir épater la galerie, mais j'ai tout de même bien aimé ma lecture!
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