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Le deuxième sexe #2
الجنس اﻵخر 2: التجربة الحياتية
Simone de Beauvoir affranca la donna dallo status di minore che la obbliga a essere l’Altro dall’uomo, senza avere a sua volta il diritto né l’opportunità di costruirsi come Altra. Con veemenza passa in rassegna i ruoli attribuiti dal pensiero maschile alla donna – sposa, madre, prostituta, vecchia – e i relativi attributi – narcisista, innamorata, mistica. Con una determinazione prima sconosciuta e un linguaggio nuovo, che tesse il filo dell’argomentazione attraverso un’originale mescolanza di mito e letteratura, psicoanalisi e filosofia, antropologia e storia, sfida i cultori del gentil sesso criticando le leggi repressive in materia di contraccezione e aborto, il matrimonio borghese, l’alienazione sessuale, economica e politica. Fa di una sfida metafisica una realtà sociale.
527 pages, Paperback
Published January 1, 2015
About the author
Simone de Beauvoir
325 books9,769 followersSimone de Beauvoir was a French author and philosopher. She wrote novels, monographs on philosophy, political and social issues, essays, biographies, and an autobiography. She is now best known for her metaphysical novels, including She Came to Stay and The Mandarins, and for her 1949 treatise The Second Sex, a detailed analysis of women's oppression and a foundational tract of contemporary feminism.
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Simone de Beauvoir est née à Paris le 9 janvier 1908. Elle fit ses études jusqu'au baccalauréat dans le très catholique cours Désir. Agrégée de philosophie en 1929, elle enseigna à Marseille, à Rouen et à Paris jusqu'en 1943. C'est L'Invitée (1943) qu'on doit considérer comme son véritable début littéraire. Viennent ensuite Le sang des autres (1945), Tous les hommes sont mortels (1946), Les Mandarins (prix Goncourt 1954), Les Belles Images (1966) et La Femme rompue (1968).
Simone de Beauvoir a écrit des mémoires où elle nous donne elle-même à connaître sa vie, son œuvre. L'ampleur de l'entreprise autobiographique trouve sa justification, son sens, dans une contradiction essentielle à l'écrivain : choisir lui fut toujours impossible entre le bonheur de vivre et la nécessité d'écrire ; d'une part la splendeur contingente, de l'autre la rigueur salvatrice. Faire de sa propre existence l'objet de son écriture, c'était en partie sortir de ce dilemme.
Outre le célèbre Deuxième sexe (1949) devenu l'ouvrage de référence du mouvement féministe mondial, l'œuvre théorique de Simone de Beauvoir comprend de nombreux essais philosophiques ou polémiques.
Après la mort de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir a publié La Cérémonie des adieux (1981) et les Lettres au Castor (1983) qui rassemblent une partie de l'abondante correspondance qu'elle reçut de lui. Jusqu'au jour de sa mort, le 14 avril 1986, elle a collaboré activement à la revue fondée par Sartre et elle-même, Les Temps Modernes, et manifesté sous des formes diverses et innombrables sa solidarité avec le féminisme.
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Simone de Beauvoir est née à Paris le 9 janvier 1908. Elle fit ses études jusqu'au baccalauréat dans le très catholique cours Désir. Agrégée de philosophie en 1929, elle enseigna à Marseille, à Rouen et à Paris jusqu'en 1943. C'est L'Invitée (1943) qu'on doit considérer comme son véritable début littéraire. Viennent ensuite Le sang des autres (1945), Tous les hommes sont mortels (1946), Les Mandarins (prix Goncourt 1954), Les Belles Images (1966) et La Femme rompue (1968).
Simone de Beauvoir a écrit des mémoires où elle nous donne elle-même à connaître sa vie, son œuvre. L'ampleur de l'entreprise autobiographique trouve sa justification, son sens, dans une contradiction essentielle à l'écrivain : choisir lui fut toujours impossible entre le bonheur de vivre et la nécessité d'écrire ; d'une part la splendeur contingente, de l'autre la rigueur salvatrice. Faire de sa propre existence l'objet de son écriture, c'était en partie sortir de ce dilemme.
Outre le célèbre Deuxième sexe (1949) devenu l'ouvrage de référence du mouvement féministe mondial, l'œuvre théorique de Simone de Beauvoir comprend de nombreux essais philosophiques ou polémiques.
Après la mort de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir a publié La Cérémonie des adieux (1981) et les Lettres au Castor (1983) qui rassemblent une partie de l'abondante correspondance qu'elle reçut de lui. Jusqu'au jour de sa mort, le 14 avril 1986, elle a collaboré activement à la revue fondée par Sartre et elle-même, Les Temps Modernes, et manifesté sous des formes diverses et innombrables sa solidarité avec le féminisme.
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Displaying 1 - 30 of 111 reviews
October 14, 2019
c'est lamentable qu'un tel livre existe et que les hommes se plaignent toujours de ne pas arriver à comprendre les femmes ! ce livre procure des informations internes sur la complexe psychologie de la femme tout en analysant les causes . Simone de Beauvoir rapporte dans son livres des textes de psychiatres et des histoires vécus de femmes et toute lectrice peut s'y identifier ce qui clarifie les sombres aspects de nos personnalités ,permettant de regagner confiance en se rendant compte qu'on n'est pas seule a subir le devenir d'une femme. Des faits dans ce livre peuvent être dépassés par l’état actuel de la femme émancipée ça reste néanmoins d'utile usage pour déchiffrer le monde féminin .. je recommande vivement aux hommes
November 18, 2023
2.5
Après tant d'années, me voilà qui a terminé de lire le fameux deuxième sexe. "Le" livre féministe dans la francophonie (et pour le reste du monde, aussi). Alors pourquoi je n'en ressors pas si époustouflée? Avec deux généreuses étoiles et demies pour vous satisfaire? (À savoir que j'ai aussi lu le premier tome)
Beauvoir commence son oeuvre avec sa fameuse phrase "on ne nait pas femme, on le devient". Étant très intéressée par les théories du genre (et plutôt d'avis que c'est socialement construit), j'avais envie de remonter le temps et voir les premières ébauches qui ont permis aux penseur.e.s de se rendre là. Évidemment, Beauvoir en fait partie : elle énonce que la féminité est apprise, et que c'est la société qui nous fait femmes. Oui. Ok. Ensuite, elle annonce vouloir se tenir loin de toute essentialisation de la nature de la femme. Encore une fois : oui, ok. Mais pourquoi, alors, passe-t-elle l'écrasante majorité de son essai à définir la femme? Je comprends la perspective "description", et je ne doute pas qu'à son époque et dans son contexte socio-culturel la majorité de ces éléments ont pu être vrais (Je répète : pour les femmes de sa condition sociale). Cependant, elle aborde cette "description" d'un angle fortement limitant, comme si beaucoup d'éléments étaient en fait des fatalités pour une femme. Je parle ici de "l'initiation sexuelle", des attitudes amoureuses, etc. Tout ceci est véridique... dans un monde misogyne. Quoique très bien partie, avec une esquisse du genre social, elle finit par tomber dans son propre panneau et définir la femme dans une perspective franchement blanche et bourgeoise. Elle se trahit en mentionnant "quand les femmes commencent à travailler" comme si les femmes non blanches ne travaillaient pas déjà... (et de même pour les ouvrières blanches, donc non privilégiées économiquement) et en parlant des Noirs comme étant uniquement des hommes. Beauvoir, did you know there was black women too? Elle associe sa "femme" universelle à une femme comme elle. Enfin, les répulsives remarques sur l'homosexualité comme dégénérescence de la féminité, non merci.
La solution pour Beauvoir est en deux temps : la femme se libérera a) par l'indépendance économique et b) en agissant comme l'homme. A) : l'indépendance économique est certes fondamentale pour la vie de toute personne opprimée. Beauvoir mentionne également que cet argument est valide uniquement dans un monde socialiste. Cependant, elle ne s'épanche pas trop là-dessus, oubliant que l'économie de marché actuelle a une volonté plus forte que la somme des intérêts personnels des femmes. Libérées financièrement sous le capitalisme? Je ne sais pas. D'ailleurs, qui ne disposait pas d'un salaire à son époque? Nous savons déjà. Les luttes pour l'égalité salariales sont tout de même pertinentes. B) : à quel moment agir comme un homme est une situation qui permettrait de respecter les droits des opprimés? lmao. Beauvoir démontre une fois de plus son manque d'intersectionnalité. Elle souhaite l'égalité dans sa propre classe sociale, car sinon elle ne dirait jamais que la femme affranchie agit comme un homme. Sorry not sorry XD
Elle dit aussi qu'il est impossible de voir égaux des êtres perçus fondamentalement différents. Mais pourquoi alors insister sur l'importance de "préserver sa féminité" dans l'affranchissement en raison des honneurs qui y sont associés? C'est à ce moment que j'ai compris que Beauvoir est fondamentalement différentialiste. Elle reconnait que le genre est fabriqué et appris, mais il faut tout de même préserver les catégories hommes/femmes intactes. Il faut lutter pour redéfinir la femme dans un perspective égalitaire. C'est comme si la penseuse se mélangeait les pinceaux, car moi-même je me demande comment on peut associer genre construit et différentialisme. Je n'ai pas des heures pour m'épancher sur le différentialisme, mais en gros : je rejette ce courant de toute mon âme, je suis déçue, Mme de Beauvoir. Vouloir simplement réformer un système (le patriarcat), c'est penser à soi-même seulement et fermer les yeux sur toute la hiérarchie de pouvoirs sur lequel il repose. Si on voit la femme comme un individu qui assume son genre à l'opposé de l'homme, même si c'est appris, c'est impossible de soutenir l'argument du début de ce paragraphe.
En gros, Le deuxième sexe est une pépite pour les premières ébauches des théories du genre. Je reste très contente d'avoir lu et bien compris les aspects pertinents de la pensée de Beauvoir sur ce sujet. Sur le reste, je sens que c'est un féminisme un peu en carton puisqu'élitiste et plus ou moins porteur de réel changement. Même si Beauvoir insiste sur le besoin des femmes de se mettre ensemble pour obtenir des changements, sa vision élaboré repose tout de même sur le changement personnel des comportements. C'est presque comme si le patriarcat était un système plus grand que les pensées misogynes dans une tête... Des institutions sont à détruire, pas seulement des comportements individuels. On ira pas très loin avec du féminisme blanc. Ces parties du livre (des deux livres) sont donc beaucoup moins pertinentes et également souvent désuètes (mais bon ça c'est normal, je lisais aussi l'oeuvre dans une perspective historique, il faut replacer les oeuvres dans leur contexte). Les piques racistes et homophobes sont out of this world. Vous pouvez sauter des chapitres et personne n'en dira rien. Enfin, j'ai aimé lire une pensée existentialiste également. Dans le fond le deuxième sexe aura été nourrissant et fécond pour ma pensée, à 10% dans le positif (la construction sociale) et 90% dans la critique. Ça en prend des comme ça, et surtout c'est le fun pouvoir dire que j'ai lu le deuxième sexe!
Et pouvoir en parler bien sûr ;)
Après tant d'années, me voilà qui a terminé de lire le fameux deuxième sexe. "Le" livre féministe dans la francophonie (et pour le reste du monde, aussi). Alors pourquoi je n'en ressors pas si époustouflée? Avec deux généreuses étoiles et demies pour vous satisfaire? (À savoir que j'ai aussi lu le premier tome)
Beauvoir commence son oeuvre avec sa fameuse phrase "on ne nait pas femme, on le devient". Étant très intéressée par les théories du genre (et plutôt d'avis que c'est socialement construit), j'avais envie de remonter le temps et voir les premières ébauches qui ont permis aux penseur.e.s de se rendre là. Évidemment, Beauvoir en fait partie : elle énonce que la féminité est apprise, et que c'est la société qui nous fait femmes. Oui. Ok. Ensuite, elle annonce vouloir se tenir loin de toute essentialisation de la nature de la femme. Encore une fois : oui, ok. Mais pourquoi, alors, passe-t-elle l'écrasante majorité de son essai à définir la femme? Je comprends la perspective "description", et je ne doute pas qu'à son époque et dans son contexte socio-culturel la majorité de ces éléments ont pu être vrais (Je répète : pour les femmes de sa condition sociale). Cependant, elle aborde cette "description" d'un angle fortement limitant, comme si beaucoup d'éléments étaient en fait des fatalités pour une femme. Je parle ici de "l'initiation sexuelle", des attitudes amoureuses, etc. Tout ceci est véridique... dans un monde misogyne. Quoique très bien partie, avec une esquisse du genre social, elle finit par tomber dans son propre panneau et définir la femme dans une perspective franchement blanche et bourgeoise. Elle se trahit en mentionnant "quand les femmes commencent à travailler" comme si les femmes non blanches ne travaillaient pas déjà... (et de même pour les ouvrières blanches, donc non privilégiées économiquement) et en parlant des Noirs comme étant uniquement des hommes. Beauvoir, did you know there was black women too? Elle associe sa "femme" universelle à une femme comme elle. Enfin, les répulsives remarques sur l'homosexualité comme dégénérescence de la féminité, non merci.
La solution pour Beauvoir est en deux temps : la femme se libérera a) par l'indépendance économique et b) en agissant comme l'homme. A) : l'indépendance économique est certes fondamentale pour la vie de toute personne opprimée. Beauvoir mentionne également que cet argument est valide uniquement dans un monde socialiste. Cependant, elle ne s'épanche pas trop là-dessus, oubliant que l'économie de marché actuelle a une volonté plus forte que la somme des intérêts personnels des femmes. Libérées financièrement sous le capitalisme? Je ne sais pas. D'ailleurs, qui ne disposait pas d'un salaire à son époque? Nous savons déjà. Les luttes pour l'égalité salariales sont tout de même pertinentes. B) : à quel moment agir comme un homme est une situation qui permettrait de respecter les droits des opprimés? lmao. Beauvoir démontre une fois de plus son manque d'intersectionnalité. Elle souhaite l'égalité dans sa propre classe sociale, car sinon elle ne dirait jamais que la femme affranchie agit comme un homme. Sorry not sorry XD
Elle dit aussi qu'il est impossible de voir égaux des êtres perçus fondamentalement différents. Mais pourquoi alors insister sur l'importance de "préserver sa féminité" dans l'affranchissement en raison des honneurs qui y sont associés? C'est à ce moment que j'ai compris que Beauvoir est fondamentalement différentialiste. Elle reconnait que le genre est fabriqué et appris, mais il faut tout de même préserver les catégories hommes/femmes intactes. Il faut lutter pour redéfinir la femme dans un perspective égalitaire. C'est comme si la penseuse se mélangeait les pinceaux, car moi-même je me demande comment on peut associer genre construit et différentialisme. Je n'ai pas des heures pour m'épancher sur le différentialisme, mais en gros : je rejette ce courant de toute mon âme, je suis déçue, Mme de Beauvoir. Vouloir simplement réformer un système (le patriarcat), c'est penser à soi-même seulement et fermer les yeux sur toute la hiérarchie de pouvoirs sur lequel il repose. Si on voit la femme comme un individu qui assume son genre à l'opposé de l'homme, même si c'est appris, c'est impossible de soutenir l'argument du début de ce paragraphe.
En gros, Le deuxième sexe est une pépite pour les premières ébauches des théories du genre. Je reste très contente d'avoir lu et bien compris les aspects pertinents de la pensée de Beauvoir sur ce sujet. Sur le reste, je sens que c'est un féminisme un peu en carton puisqu'élitiste et plus ou moins porteur de réel changement. Même si Beauvoir insiste sur le besoin des femmes de se mettre ensemble pour obtenir des changements, sa vision élaboré repose tout de même sur le changement personnel des comportements. C'est presque comme si le patriarcat était un système plus grand que les pensées misogynes dans une tête... Des institutions sont à détruire, pas seulement des comportements individuels. On ira pas très loin avec du féminisme blanc. Ces parties du livre (des deux livres) sont donc beaucoup moins pertinentes et également souvent désuètes (mais bon ça c'est normal, je lisais aussi l'oeuvre dans une perspective historique, il faut replacer les oeuvres dans leur contexte). Les piques racistes et homophobes sont out of this world. Vous pouvez sauter des chapitres et personne n'en dira rien. Enfin, j'ai aimé lire une pensée existentialiste également. Dans le fond le deuxième sexe aura été nourrissant et fécond pour ma pensée, à 10% dans le positif (la construction sociale) et 90% dans la critique. Ça en prend des comme ça, et surtout c'est le fun pouvoir dire que j'ai lu le deuxième sexe!
Et pouvoir en parler bien sûr ;)
August 18, 2009
Interesting, and I read it to the end... but to be honest, I prefer her novels. One obvious criticism is that this isn't really about women, it's about FRENCH women.
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So I was talking with a female friend a couple of weeks ago about why men are so fascinated with women's breasts. If you're male, you'll know what I mean. If you're female, you've probably noticed men staring at this part of your body, and maybe wondered why they were doing it.
De Beauvoir, I recalled, spent some time discussing the issue in Le Deuxième Sexe. If I remember her argument correctly, it went something like this. Men want women to be useless, and feel threatened by any form of female activity. Breasts are the most useless part of the female body (like, they're not nearly as useful as arms and legs and stuff), so they're the part men like best.
With all respect to the great Ms de Beauvoir, I simply can't buy this. It's ingenious, but it sounds like nonsense to me. I'm much more inclined to believe the account I have seen in a couple of evolutionary biology texts. Most male primates focus their sexual attention on the females' buttocks. But these primates also go around mostly on all fours. When humans began walking erect, women suddenly looked quite different. Some of the neural wiring got shifted around, and the circuitry which used to trigger on female buttocks now triggered on female breasts instead.
But what do I know? I must admit that I can't think of any very objective way to test either theory. Anyway, feel free to answer this poll!
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OK, I can't yet think of any objective way to test the de Beauvoir theory against the evolutionary biology one. But it seems to me that you can at any rate be objective about the breast-feeding hypothesis. I'd use an eye-tracker, show both male and female subjects pictures of women, and measure how much time each subject spent looking at breasts. Then I'd see if there was a correlation with whether or not the subject had been breast-fed.
If you can get funding to do this experiment, please mention me in a footnote or something.
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Incredible. Two minutes on Google, and I find someone's already done almost the experiment I suggested. I might write to Drs Rupp and Wallen, and ask them what they think.
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I couldn't resist... just wrote to Dr Rupp. Will post her reply, if I get one. By the way, here's a brief nontechnical summary of the article, from the Kinsey Institute website:
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No answer as yet from Dr Rupp, but it seems to me that there are possibilities for adapting her experimental methodology so as to investigate de Beauvoir's hypothesis empirically. The starting point, as before, would be to use an eye-tracker to see how much time a large sample of men spent looking at women's breasts. Though I wouldn't, as in her 2007 paper, present visual stimuli which showed couples having sex; I think it would be more natural to show pictures of women on their own, with their breasts more or less concealed by clothing. The standard complaint, after all, is "undressing with their eyes".
Having got the timing figures, I would interview the men to get details on them and their current and past partners. I would argue that, if you're a man who finds female activity threatening, then it should to some extent to reflected in your choice of partner. For example, I'd expect it to be less likely that a man who is afraid of female activity would have a partner with a successful career, who made more money than he did.
De Beauvoir's hypothesis, I thus claim, predicts that men who have a long-term association with an active, successful partner would spend proportionally less time looking at breasts. I'd be very interested to find out if that was true! I can see the experimental design being difficult, however. If the subjects understood the point of the experiment too soon, I wouldn't trust the results at all.
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So I was talking with a female friend a couple of weeks ago about why men are so fascinated with women's breasts. If you're male, you'll know what I mean. If you're female, you've probably noticed men staring at this part of your body, and maybe wondered why they were doing it.
De Beauvoir, I recalled, spent some time discussing the issue in Le Deuxième Sexe. If I remember her argument correctly, it went something like this. Men want women to be useless, and feel threatened by any form of female activity. Breasts are the most useless part of the female body (like, they're not nearly as useful as arms and legs and stuff), so they're the part men like best.
With all respect to the great Ms de Beauvoir, I simply can't buy this. It's ingenious, but it sounds like nonsense to me. I'm much more inclined to believe the account I have seen in a couple of evolutionary biology texts. Most male primates focus their sexual attention on the females' buttocks. But these primates also go around mostly on all fours. When humans began walking erect, women suddenly looked quite different. Some of the neural wiring got shifted around, and the circuitry which used to trigger on female buttocks now triggered on female breasts instead.
But what do I know? I must admit that I can't think of any very objective way to test either theory. Anyway, feel free to answer this poll!
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OK, I can't yet think of any objective way to test the de Beauvoir theory against the evolutionary biology one. But it seems to me that you can at any rate be objective about the breast-feeding hypothesis. I'd use an eye-tracker, show both male and female subjects pictures of women, and measure how much time each subject spent looking at breasts. Then I'd see if there was a correlation with whether or not the subject had been breast-fed.
If you can get funding to do this experiment, please mention me in a footnote or something.
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Incredible. Two minutes on Google, and I find someone's already done almost the experiment I suggested. I might write to Drs Rupp and Wallen, and ask them what they think.
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I couldn't resist... just wrote to Dr Rupp. Will post her reply, if I get one. By the way, here's a brief nontechnical summary of the article, from the Kinsey Institute website:
Kinsey Institute researcher Dr. Heather Rupp is the lead author in a new study analyzing the viewing patterns of heterosexual men and women looking at sexual photographs. The results are not what you might expect.
Researchers hypothesized that women would look at faces in the photographs, and men would look at genitals. Instead, they found that the men were more likely than the women to look at a woman’s face before other parts of the body, and that men and women did not differ in their overall time spent gazing at pictures or in their subjective evaluations of the sexual attractiveness of the photos. The photographs were of heterosexual couples in sexual activity.
The study included 3 groups: men, women, and women taking oral contraceptives.
“The men looked at the female face much more than both groups of women, and women who were not taking the pill spent the most time looking at the genitals,” said Dr. Rupp. The data also showed interesting differences in attention that may be explained by hormonal state – the women on the pill paid more attention to contextual elements of the pictures, such as the clothing and background scene than did either of the other groups. These findings may help interpret previously reported sex differences in neural activation in response to similar stimuli.
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No answer as yet from Dr Rupp, but it seems to me that there are possibilities for adapting her experimental methodology so as to investigate de Beauvoir's hypothesis empirically. The starting point, as before, would be to use an eye-tracker to see how much time a large sample of men spent looking at women's breasts. Though I wouldn't, as in her 2007 paper, present visual stimuli which showed couples having sex; I think it would be more natural to show pictures of women on their own, with their breasts more or less concealed by clothing. The standard complaint, after all, is "undressing with their eyes".
Having got the timing figures, I would interview the men to get details on them and their current and past partners. I would argue that, if you're a man who finds female activity threatening, then it should to some extent to reflected in your choice of partner. For example, I'd expect it to be less likely that a man who is afraid of female activity would have a partner with a successful career, who made more money than he did.
De Beauvoir's hypothesis, I thus claim, predicts that men who have a long-term association with an active, successful partner would spend proportionally less time looking at breasts. I'd be very interested to find out if that was true! I can see the experimental design being difficult, however. If the subjects understood the point of the experiment too soon, I wouldn't trust the results at all.
March 21, 2019
كنت على مفاجأة مع هذا الكتاب الذي لم أكن أضعه في قائمة القراءة هذا الشهر.
استمعتُ إليه صوتيًا وسأعمل جاهدة للحصول على النسخة الورقية من هذا الكتاب ومن الجزء الأول له أيضًا لأستطيع قراءته وإعادة قراءة هذا الكتاب مرة أخرى.
أحببت سيمون منذ شاهدت لها لقاءً تلفزيونيًا مسجلًا تتحدث عن نساء فرنسا في سبعينيات القرن الماضي والتي يمكن أن نراها الآن في نساء مصر...
نفس المعاناة ونفس الأزمات!
في هذا الجزء من الكتاب،تتحدث سيمون عن حياة الفتاة منذ تولد وتطور حياتها والعزلة التي تفرض عليها وسط مجتمع من النساء لتتربى مثلهن وبينما يعتقد الصغار أن النساء يحكمن العالم نتيجة سيطرة الأم على حياتهم في المنزل،يكتشفون حينما يكبرون سيطرة الرجال على العالم بأجمعه.
ثم الحديث عن الفتاة كمراهقة تسعى للحب وتسخر منه في نفس الوقت ورؤية الشارع للفتيات المراهقات واللواتي تتعرضن للتحرش والتفحص الشديد لأي فعل يقمن به حتى لو كان التنزه أو الضحك مع الرفيقات ثم ترى نفسها زوجة لشخص لا تعرفه ومجبرة على خدمته وإطاعته وحينما تلد الزوجة وتتحول إلى أم تكتشف الحقيقة المُرة أنها ستعيش وتموت وهي تخدم رجلًا عاديًا وطفلًا عا��يًا.
كما تناولت الحديث عن المومس وموقعها في المجتمع ثم فصول أخيرة تتحدث عن معاناة المرأة التي تخرج للعمل والكفاح المستمر لتثبت أنها تستحق موقعها في العمل وكل ذلك لأنها "امرأة" بينما لا يعاني الرج��ل من هذا الشيء وشخصيًا لطالما شعرت بهذا،فالمطلوب مني كأنثى إثبات حقي دومًا في الوجود..التعليم بمراحله حتى في الجامعة والتي كان فيها بعض الأساتذة يفرقون بين درجات الإناث والذكور في الشفوي بحجة (الولد محتاج الدرجات أكتر منك عشان هيطلع يشتغل لكن انتي مصيرك البيت) أو جمل من نوع (البنت عاطفية وغبية في الرياضيات..إلخ) وأشارت سيمون إلى ذلك بأن حتى الفتيات الملتحقات بصفوف مثل صفوف الفلسفة ترى أن الرجال أذكى منهن وكل ذلك نتيجة تربية ذكورية بحتة تقوم على تقليل أي إنجاز تقوم به المرأة وأنها لو قامت بشيء خارق لطبيعتها والذي يماثل إنجاز الرجل فهي أشبه للرجال منها للنساء.
كما كانت سيمون ضد فكرة الأدب النسوي لأنه يعبر عن تفرقة واضحة وأن السيدات لايمكن أن يرتقين لمستوى الرجال في الكتابة -وهو موضوع كتبت عنه مقالة منذ فترة طويلة نشرت على الانترنت قبل أن أقرأ هذا الكتاب-.
الكتاب فلسفي بسيط وجميل،يستشهد بالكثير من المواقف الحياتية والروائية..من أفضل الكتب التي قرأتها وأنصح به للجميع.
استمعتُ إليه صوتيًا وسأعمل جاهدة للحصول على النسخة الورقية من هذا الكتاب ومن الجزء الأول له أيضًا لأستطيع قراءته وإعادة قراءة هذا الكتاب مرة أخرى.
أحببت سيمون منذ شاهدت لها لقاءً تلفزيونيًا مسجلًا تتحدث عن نساء فرنسا في سبعينيات القرن الماضي والتي يمكن أن نراها الآن في نساء مصر...
نفس المعاناة ونفس الأزمات!
في هذا الجزء من الكتاب،تتحدث سيمون عن حياة الفتاة منذ تولد وتطور حياتها والعزلة التي تفرض عليها وسط مجتمع من النساء لتتربى مثلهن وبينما يعتقد الصغار أن النساء يحكمن العالم نتيجة سيطرة الأم على حياتهم في المنزل،يكتشفون حينما يكبرون سيطرة الرجال على العالم بأجمعه.
ثم الحديث عن الفتاة كمراهقة تسعى للحب وتسخر منه في نفس الوقت ورؤية الشارع للفتيات المراهقات واللواتي تتعرضن للتحرش والتفحص الشديد لأي فعل يقمن به حتى لو كان التنزه أو الضحك مع الرفيقات ثم ترى نفسها زوجة لشخص لا تعرفه ومجبرة على خدمته وإطاعته وحينما تلد الزوجة وتتحول إلى أم تكتشف الحقيقة المُرة أنها ستعيش وتموت وهي تخدم رجلًا عاديًا وطفلًا عا��يًا.
كما تناولت الحديث عن المومس وموقعها في المجتمع ثم فصول أخيرة تتحدث عن معاناة المرأة التي تخرج للعمل والكفاح المستمر لتثبت أنها تستحق موقعها في العمل وكل ذلك لأنها "امرأة" بينما لا يعاني الرج��ل من هذا الشيء وشخصيًا لطالما شعرت بهذا،فالمطلوب مني كأنثى إثبات حقي دومًا في الوجود..التعليم بمراحله حتى في الجامعة والتي كان فيها بعض الأساتذة يفرقون بين درجات الإناث والذكور في الشفوي بحجة (الولد محتاج الدرجات أكتر منك عشان هيطلع يشتغل لكن انتي مصيرك البيت) أو جمل من نوع (البنت عاطفية وغبية في الرياضيات..إلخ) وأشارت سيمون إلى ذلك بأن حتى الفتيات الملتحقات بصفوف مثل صفوف الفلسفة ترى أن الرجال أذكى منهن وكل ذلك نتيجة تربية ذكورية بحتة تقوم على تقليل أي إنجاز تقوم به المرأة وأنها لو قامت بشيء خارق لطبيعتها والذي يماثل إنجاز الرجل فهي أشبه للرجال منها للنساء.
كما كانت سيمون ضد فكرة الأدب النسوي لأنه يعبر عن تفرقة واضحة وأن السيدات لايمكن أن يرتقين لمستوى الرجال في الكتابة -وهو موضوع كتبت عنه مقالة منذ فترة طويلة نشرت على الانترنت قبل أن أقرأ هذا الكتاب-.
الكتاب فلسفي بسيط وجميل،يستشهد بالكثير من المواقف الحياتية والروائية..من أفضل الكتب التي قرأتها وأنصح به للجميع.
July 6, 2019
Por ter como referência a “a experiência vivida”-seu subtítulo-, este encontra-se um pouco datado, o que não acontece com o primeiro.
Contudo, e revelando que a alteração das mentalidades segue ciclos estruturais, ou seja, longos por reporte a uma vida humana, infelizmente o que retrata não se encontra assim tão desfasado da actualidade feminina.
A verdadeira igualdade entre sexos está longe de ser uma realidade; mas senão as minhas filhas, as minhas netas ou as de outrem, e os filhos e netos de toda a humanidade, hão-de dela beneficiar.
Não tenho dúvidas.
Contudo, e revelando que a alteração das mentalidades segue ciclos estruturais, ou seja, longos por reporte a uma vida humana, infelizmente o que retrata não se encontra assim tão desfasado da actualidade feminina.
A verdadeira igualdade entre sexos está longe de ser uma realidade; mas senão as minhas filhas, as minhas netas ou as de outrem, e os filhos e netos de toda a humanidade, hão-de dela beneficiar.
Não tenho dúvidas.
November 1, 2022
Înțeleg importanța și impactul pe care l-a avut această carte la vremea publicări ei, doar că maniera, tonul,vocea ei m-au revoltat de n+1 ori , mi-am pus întrebarea dacă citesc un bărbat de câteva ori, primul vol pt mine a fost mult mai fain.
Recunosc am sărit pagini întregi când îmi venea să dau cu dânsa de pereți,poate prin asta am pierdut câteodată din context însă nu puteam tolera răutatea pe care și-a revărsat-o pe femei în anumite subiecte, capitolul Mama efectiv m-a revoltat total.
Cu toate astea am recitit anumite fraze care mi-au sunat adevărat,că să trasez un egal probabil se încadrează la love-hate book pe care categoric nu aș reciti-o dar pe care mă bucur oarecum că am frunzărit-o ,acum pot să asimilez mai bine referințele către această carte din alte lecturi😉
Recunosc am sărit pagini întregi când îmi venea să dau cu dânsa de pereți,poate prin asta am pierdut câteodată din context însă nu puteam tolera răutatea pe care și-a revărsat-o pe femei în anumite subiecte, capitolul Mama efectiv m-a revoltat total.
Cu toate astea am recitit anumite fraze care mi-au sunat adevărat,că să trasez un egal probabil se încadrează la love-hate book pe care categoric nu aș reciti-o dar pe care mă bucur oarecum că am frunzărit-o ,acum pot să asimilez mai bine referințele către această carte din alte lecturi😉
September 14, 2020
La deuxième partie de ce qui est le magnum opus de Simone de Beauvoir – Le Deuxième Sexe - est, comme la première, une œuvre essentielle. Ces deux livres ont gagné leur place sur l’Histoire à travers de son rôle en redéfinissant la lutte féministe, la redirigeant vers les inégalités de facto et par conséquent contribuant au début du féminisme de deuxième vague. Néanmoins, il y a quelques raisons par les quelles je considère que la première partie est plus intéressant que ce deuxième.
La première est que ce qui de Beauvoir décrit n’est pas l’expérience de la femme ; elle décrit l’expérience spécifique de la femme française de la classe moyenne-haute. La deuxième est qu’il est plus évident en ce tome que ces livres ont été écrites dans les années quarante – beaucoup de ce qui de Beauvoir décrit comme l’expérience féminine est aujourd’hui dépassé. La troisième est qu’il y a quelques sections où de Beauvoir fait des généralisations qu’on peut dire… audacieuses; le problème est qu’elle elle sélectionne des situations très spécifiques pour créer des principes universaux, qui dans certaines cases génère des conclusions trompeuses. Le chapitre sur l’homosexualité est un excellent exemple de ces deux dernières problèmes: elle confonde lesbianisme avec transsexualité, attribue son existence à l’éducation sociale, et cite des théories dépassées de Sigmund Freud.
Néanmoins, beaucoup de ce que ce livre raconte est un trésor pour la compréhension de l’expérience féminine dans les années quarante, et il a l’appel de ces livres qu’ont changé le monde. Ce ne seras pas mon dernière livre de Simone de Beauvoir.
La première est que ce qui de Beauvoir décrit n’est pas l’expérience de la femme ; elle décrit l’expérience spécifique de la femme française de la classe moyenne-haute. La deuxième est qu’il est plus évident en ce tome que ces livres ont été écrites dans les années quarante – beaucoup de ce qui de Beauvoir décrit comme l’expérience féminine est aujourd’hui dépassé. La troisième est qu’il y a quelques sections où de Beauvoir fait des généralisations qu’on peut dire… audacieuses; le problème est qu’elle elle sélectionne des situations très spécifiques pour créer des principes universaux, qui dans certaines cases génère des conclusions trompeuses. Le chapitre sur l’homosexualité est un excellent exemple de ces deux dernières problèmes: elle confonde lesbianisme avec transsexualité, attribue son existence à l’éducation sociale, et cite des théories dépassées de Sigmund Freud.
Néanmoins, beaucoup de ce que ce livre raconte est un trésor pour la compréhension de l’expérience féminine dans les années quarante, et il a l’appel de ces livres qu’ont changé le monde. Ce ne seras pas mon dernière livre de Simone de Beauvoir.
November 24, 2022
Metade vítimas, metade cúmplices, como toda a gente.
January 20, 2014
Começo já falando que considero as 800 páginas de O Segundo Sexo o livro mais importante do século XX. É óbvio que não li todos os livros do século XX, mas faço idéia do que foi revolucionário ou não e nada acompanhou mais o zeitgeist dos últimos 50 anos do que o livro da Simone de Beauvoir.
O livro está dividido da seguinte forma:
Primeira Parte - Formação, onde Beauvoir discorre sobre as seguintes orientações dentro do patriarcado divididas em quatro capítulos distintos: Infância, A Moça, A Iniciação Sexual e A Lésbica.
Segunda Parte – Situação, onde se descorre as possibilidades da mulher enquanto adulta, divididos em seis capítulos: A Mulher Casada, A Mãe, A Vida Social, Prostitutas e Hetairas, Da Maturidade à velhice e Situação e caráter da Mulher.
Terceira Parte – Justificações, onde dividem-se em três capítulos os tipos de personalidades que a mulher está sujeita no patriarcado: A Narcisista (que coloca a si como centro do mundo), A Amorosa (que coloca o amante como centro do mundo) e A Mística (que coloca a religião como centro do mundo).
Quarta Parte – A Caminho da Libertação, no Capítulo único A Mulher Independente, Beauvoir discorre o que realmente devemos fazer para atingirmos tal resultado igualitário e muito se deve a suas orientações marxistas.
Enfim, se eu pudesse escolher um único livro para obrigatoriamente ser lido em escolas e faculdades, eu escolheria esse, a linguagem é fácil e o conteúdo é salutar na igualdade de gêneros.
O livro está dividido da seguinte forma:
Primeira Parte - Formação, onde Beauvoir discorre sobre as seguintes orientações dentro do patriarcado divididas em quatro capítulos distintos: Infância, A Moça, A Iniciação Sexual e A Lésbica.
Segunda Parte – Situação, onde se descorre as possibilidades da mulher enquanto adulta, divididos em seis capítulos: A Mulher Casada, A Mãe, A Vida Social, Prostitutas e Hetairas, Da Maturidade à velhice e Situação e caráter da Mulher.
Terceira Parte – Justificações, onde dividem-se em três capítulos os tipos de personalidades que a mulher está sujeita no patriarcado: A Narcisista (que coloca a si como centro do mundo), A Amorosa (que coloca o amante como centro do mundo) e A Mística (que coloca a religião como centro do mundo).
Quarta Parte – A Caminho da Libertação, no Capítulo único A Mulher Independente, Beauvoir discorre o que realmente devemos fazer para atingirmos tal resultado igualitário e muito se deve a suas orientações marxistas.
Enfim, se eu pudesse escolher um único livro para obrigatoriamente ser lido em escolas e faculdades, eu escolheria esse, a linguagem é fácil e o conteúdo é salutar na igualdade de gêneros.
March 17, 2020
الجزء الثاني والأطول من كتاب سيمون دي بوفوار النسوي، وأعتقد أن الكتاب ده أقرب لما استحوته منها نوال السعداوي في كنابها "المرأة والجنس". وهنا بتعرض مواضيع كتيرة زي نشأة الأولاد والبنات والأفكار النمطية اللي بتتغرس فيهم من طفولتهم وطريقة فرض الأنوثة في المجتمع بقيم خاطئة.
طبعا الماساوة منعدمة في ماقرنة أداور الرجل والمرأة والمطلوب منهم قبل وبعد الزواج، وده لسة ظاهر في مجتمعنا حتى الآن، وده نوعا ما اللي مخليها تنتقض الكتاب بالشكل الكبير ده.
قضية الإجهاض ناقشتها وهي قضية صعبة لأن لحد دلوقتي فيه جدل كبير بين الطرفين، المؤيدين والمعارضين، ونوعا ما خلاني أفكر في ور الرجل من العملية دي وسبب تدخله من الأساس.
حياة المرأة في المجتمع صعبة، المرأة العاملة مش بتلاقي راحة، والأم اللي بتكرس نفسها لأولادها وبيتها مش بتلاقي راحة. اللي بتكرس نفسها لقضية مهمة مش بتلاقي راحة واللي بتشغل وقتها بهوايات بسيطة برضة مش لاقية راحة. بس في نظري كان ممكن الكتابين يتجمعوا في كتاب واحد في حدود 500 صفحة، مع إزالة الكثير من الأفكار المكررة. لكنه يظل كتاب ومرجع مهم لقضية النسوية مهما مر عليه من زمن.
طبعا الماساوة منعدمة في ماقرنة أداور الرجل والمرأة والمطلوب منهم قبل وبعد الزواج، وده لسة ظاهر في مجتمعنا حتى الآن، وده نوعا ما اللي مخليها تنتقض الكتاب بالشكل الكبير ده.
قضية الإجهاض ناقشتها وهي قضية صعبة لأن لحد دلوقتي فيه جدل كبير بين الطرفين، المؤيدين والمعارضين، ونوعا ما خلاني أفكر في ور الرجل من العملية دي وسبب تدخله من الأساس.
حياة المرأة في المجتمع صعبة، المرأة العاملة مش بتلاقي راحة، والأم اللي بتكرس نفسها لأولادها وبيتها مش بتلاقي راحة. اللي بتكرس نفسها لقضية مهمة مش بتلاقي راحة واللي بتشغل وقتها بهوايات بسيطة برضة مش لاقية راحة. بس في نظري كان ممكن الكتابين يتجمعوا في كتاب واحد في حدود 500 صفحة، مع إزالة الكثير من الأفكار المكررة. لكنه يظل كتاب ومرجع مهم لقضية النسوية مهما مر عليه من زمن.
June 27, 2013
Vous ne pouvez PAS ne pas lire ce livre. Il est ESSENTIEL.
January 26, 2021
"Näyttää melkein varmalta, että ennemmin tai myöhemmin naiset saavuttavat täydellisen taloudellisen ja yhteiskunnallisen tasa-arvon, joka muuttaa naista myös sisäisesti", kirjoittaa Simone de Beauvoir. Tähän tulokseen hän tulee käytyään Toinen sukupuoli 2, Eletty kokemus -kirjassaan läpi naisen elämänvaiheet kehdosta hautaan ja analysoituaan naisen luonnetta 680 sivun verran. Toivo elää.
Beauvoir esittelee kaikki epäreilut asetelmat ja tilanteet, joihin naisen on historiassa aina vuoteen 1949 (teoksen ilmestymisvuoteen asti) täytynyt alistua. Hän nappaa esimerkkejä psykologian tutkimuksista, päiväkirjoista ja romaaneista, joissa naisen elämänkohtaloita ja elämänasenteita sekä neurooseja on kuvattu. Ne eivät imartele naista, mutta selviytymiskeinot ovat olleet vähissä.
Psykoanalyyttinen ote ja rönsyilevä kerronta puuduttavat lukijan, mutta Beauvoirilla on tarkka silmä. Tunnistin itseni ihan liian monesta kohtaa, enkä olisi todellakaan halunnut. Paljon on vielä kesken, jotta Beauvoirin ennustus toteutuisi. Työtä ja työtä, naiset. Beauvoir raivasi oman aikansa feministinä tietä, josta jälkipolvet voivat jatkaa eteenpäin.
Beauvoir esittelee kaikki epäreilut asetelmat ja tilanteet, joihin naisen on historiassa aina vuoteen 1949 (teoksen ilmestymisvuoteen asti) täytynyt alistua. Hän nappaa esimerkkejä psykologian tutkimuksista, päiväkirjoista ja romaaneista, joissa naisen elämänkohtaloita ja elämänasenteita sekä neurooseja on kuvattu. Ne eivät imartele naista, mutta selviytymiskeinot ovat olleet vähissä.
Psykoanalyyttinen ote ja rönsyilevä kerronta puuduttavat lukijan, mutta Beauvoirilla on tarkka silmä. Tunnistin itseni ihan liian monesta kohtaa, enkä olisi todellakaan halunnut. Paljon on vielä kesken, jotta Beauvoirin ennustus toteutuisi. Työtä ja työtä, naiset. Beauvoir raivasi oman aikansa feministinä tietä, josta jälkipolvet voivat jatkaa eteenpäin.
February 5, 2012
Some really interesting facts were added in this second chapter of the "feminist bible":
- The women are not born women, they are raised as women (intriguing concept about the produce of social roles based on gender, through social morals and education;
- The menstruation is viewed as curse and women are raised in fear: fear of the menstruation, fear of giving birth, fear of being raped, therefore fear of men;
- When the men reaches puberty, socially, is a sign of virility; in another hand, for women, reaching puberty is having to deal with the curse and be doomed and impure;
- Most women don’t discover their sexuality because the female organ is not so evident as the men’s;
- If the men asks “did you like it?” or “Was it good for you, do you want more?” (bahhh terrible), sex becomes something mechanic and commanded by men so it’s not pleasant for the women to hear this words;
- Trying to force the feminine orgasm is as bad as not caring for it (!!!!);
- Even tho Balzac believed the woman belonged in the house, he knew how to respect her and believed in the romantic and loyal love;
- Simone won me with the speech about legalization of abortion and how the church and the government cares more about it than properly the children that are living in terrible conditions or the women that die/ get extremely ill because of illegal abortions. It’s impressive that this matter was discussed 70 years ago and we still needed so long to make it possible, - only in some countries still -;
Now enough with the English…
Simone reivindica que a mulher tem menos controlo do sistema nervoso e é mais fácil para a mesma cair aquando de alguma adversidade, porque encara o mundo como um menor desafio, como uma fatalidade portanto. Penso que isto possa ser amplamente discutido (…) Embora contextualizando a obra ao seu tempo, possa fazer mais sentido do que contemporaneamente. Antigamente a mulher era vedada a uma grande panóplia de oportunidades e tinha como único destino o casamento e a dependência patriarcal, o que correlativamente poderia imiscuir numa posição derrotista para com o mundo, visto que o mesmo não estava a seu favor…
Relativamente à divisão das mulheres entre três categorias: a amorosa, a narcisista e a mística, eu gosto de acreditar que o ser humano é bastante mais complexo do que isso, e que todas as mulheres têm casa uma destas especificações em si, umas mais que as outras, umas mais equilibradas na distribuição destas categorias, mas todas elas com as três embutidas na sua personalidade.
Agora, quotes extraordinárias:
”O amor é a concordância da necessidade com o sentimento, e a felicidade no casamento resulta de um entendimento perfeito das almas entre os esposos Disso decorre que, para ser feliz, um homem é obrigado a respeitar certas regras de honra e da delicadeza. Depois de se ter valido da lei social que consagra a necessidade, deve obedecer às leis secretas da natureza que fazem eclodir os sentimentos. Se coloca a sua felicidade em ser amado, é preciso que ame sinceramente: nada resiste a uma paixão verdadeira. Mas ser apaixonado é desejar sempre. Pode-se desejar sempre a própria mulher? Sim. ” Balzac
”A Reflexão é o anjo exterminador da espontaneidade… Se fosse verdade que a reflexão devesse controlar a inclinação amorosa, nunca haveria casamento.” Kierkegaard
”As razões práticas invocadas contra o aborto legal não têm qualquer peso; quanto às razões morais, reduzem-se ao velho argumento católico: o feto possui uma alma a que se veda o paraíso, suprimindo-o antes do baptismo. É de observar que a igreja autoriza, ocasionalmente, a morte de homens feitos: nas guerras ou quando se trata de condenados à morte; reserva, porém, para o feto, um humanitarismo intransigente.”
”Nenhuma mulher escreveu o Processo, Moby Dick ou os Sete Pilares da Sabedoria. Elas não contestam a condição humana, porque mal começam a assumi-la integralmente. É o que explica porque razão as suas obras carecem de ressonâncias metafísicas e também de humor negro; elas não põem o mundo entre parênteses, não lhe fazem perguntas, não denunciam as contradições: levam-no a sério”
”No dia em que for possível à mulher amar na totalidade, não na sua fraqueza, não para fugir de si mesma mas para se encontrar, não para se demitir mas para se afirmar, nesse dia o amor tornar-se-á para ela, como para o homem, fonte de vida e não perigo mortal”
”Deixai-nos existir antes de nos pedir que justifiquemos a nossa existência” Jefferson
”Os poetas serão! Quando for abolida a servidão infinita da mulher, quando ela viver para ela e por ela, tendo-lhe o homem dado baixa – até agora abominável -, ela também será poeta! A mulher encontrará o desconhecido! Divergirão dos nossos os seus mundos de ideias? Ela descobrirá coisas estranhas, insondáveis, repugnantes, deliciosas, tomá-las-emos e compreenderemos” Rimbaud the profect
- The women are not born women, they are raised as women (intriguing concept about the produce of social roles based on gender, through social morals and education;
- The menstruation is viewed as curse and women are raised in fear: fear of the menstruation, fear of giving birth, fear of being raped, therefore fear of men;
- When the men reaches puberty, socially, is a sign of virility; in another hand, for women, reaching puberty is having to deal with the curse and be doomed and impure;
- Most women don’t discover their sexuality because the female organ is not so evident as the men’s;
- If the men asks “did you like it?” or “Was it good for you, do you want more?” (bahhh terrible), sex becomes something mechanic and commanded by men so it’s not pleasant for the women to hear this words;
- Trying to force the feminine orgasm is as bad as not caring for it (!!!!);
- Even tho Balzac believed the woman belonged in the house, he knew how to respect her and believed in the romantic and loyal love;
- Simone won me with the speech about legalization of abortion and how the church and the government cares more about it than properly the children that are living in terrible conditions or the women that die/ get extremely ill because of illegal abortions. It’s impressive that this matter was discussed 70 years ago and we still needed so long to make it possible, - only in some countries still -;
Now enough with the English…
Simone reivindica que a mulher tem menos controlo do sistema nervoso e é mais fácil para a mesma cair aquando de alguma adversidade, porque encara o mundo como um menor desafio, como uma fatalidade portanto. Penso que isto possa ser amplamente discutido (…) Embora contextualizando a obra ao seu tempo, possa fazer mais sentido do que contemporaneamente. Antigamente a mulher era vedada a uma grande panóplia de oportunidades e tinha como único destino o casamento e a dependência patriarcal, o que correlativamente poderia imiscuir numa posição derrotista para com o mundo, visto que o mesmo não estava a seu favor…
Relativamente à divisão das mulheres entre três categorias: a amorosa, a narcisista e a mística, eu gosto de acreditar que o ser humano é bastante mais complexo do que isso, e que todas as mulheres têm casa uma destas especificações em si, umas mais que as outras, umas mais equilibradas na distribuição destas categorias, mas todas elas com as três embutidas na sua personalidade.
Agora, quotes extraordinárias:
”O amor é a concordância da necessidade com o sentimento, e a felicidade no casamento resulta de um entendimento perfeito das almas entre os esposos Disso decorre que, para ser feliz, um homem é obrigado a respeitar certas regras de honra e da delicadeza. Depois de se ter valido da lei social que consagra a necessidade, deve obedecer às leis secretas da natureza que fazem eclodir os sentimentos. Se coloca a sua felicidade em ser amado, é preciso que ame sinceramente: nada resiste a uma paixão verdadeira. Mas ser apaixonado é desejar sempre. Pode-se desejar sempre a própria mulher? Sim. ” Balzac
”A Reflexão é o anjo exterminador da espontaneidade… Se fosse verdade que a reflexão devesse controlar a inclinação amorosa, nunca haveria casamento.” Kierkegaard
”As razões práticas invocadas contra o aborto legal não têm qualquer peso; quanto às razões morais, reduzem-se ao velho argumento católico: o feto possui uma alma a que se veda o paraíso, suprimindo-o antes do baptismo. É de observar que a igreja autoriza, ocasionalmente, a morte de homens feitos: nas guerras ou quando se trata de condenados à morte; reserva, porém, para o feto, um humanitarismo intransigente.”
”Nenhuma mulher escreveu o Processo, Moby Dick ou os Sete Pilares da Sabedoria. Elas não contestam a condição humana, porque mal começam a assumi-la integralmente. É o que explica porque razão as suas obras carecem de ressonâncias metafísicas e também de humor negro; elas não põem o mundo entre parênteses, não lhe fazem perguntas, não denunciam as contradições: levam-no a sério”
”No dia em que for possível à mulher amar na totalidade, não na sua fraqueza, não para fugir de si mesma mas para se encontrar, não para se demitir mas para se afirmar, nesse dia o amor tornar-se-á para ela, como para o homem, fonte de vida e não perigo mortal”
”Deixai-nos existir antes de nos pedir que justifiquemos a nossa existência” Jefferson
”Os poetas serão! Quando for abolida a servidão infinita da mulher, quando ela viver para ela e por ela, tendo-lhe o homem dado baixa – até agora abominável -, ela também será poeta! A mulher encontrará o desconhecido! Divergirão dos nossos os seus mundos de ideias? Ela descobrirá coisas estranhas, insondáveis, repugnantes, deliciosas, tomá-las-emos e compreenderemos” Rimbaud the profect
November 22, 2019
Si le premier tome de son essai a fixé le paradigme philosophique et les données biologiques et historiques, le deuxième tome a pour objet principal la déconstruction du mythe de l’éternel féminin. Toujours d’un point de vue existentialiste, ou l’existence précède l’essence, Simone de Beauvoire trace avec une analyse très subtile les étapes et les circonstances de cette construction sociale qu’est la condition féminine en trois parties : Formation, Situation et Justifications, pour finir avec la partie La Femme Indépendante ou elle se propose d’examiner les acquis des femmes aujourd’hui en se projetant vers les problématiques qui ont été relevées par leur relative émancipation.
Plus que le biologique, la formation et l’éducation des jeunes filles font la plus grande différence entre elles et l’autre sexe quant il s’agit de la manière avec laquelle elles se voient et comment la société les voit. Plus que le petit garçon, la fille est encouragée à la passivité, à la coquetterie, au narcissisme, à la dépendance d’autrui, alors que pour le garçon ces attitudes sont condamnées. On lui apprend que son seul existence suffit, qu’elle n’a pas besoin de conquérir le monde, on lui apprend l’abdication et la dévotion à quelques devoirs dits féminins : la famille, le ménage, la toilette, l’époux et l’enfant. Ceci a pour effet de semer les graines de ce que les hommes appelleront par la suite les vices de la Femme, elle est maintenue dans un état enfantin : désir de plaire, frivolité, paresse et hypocrisie…
Si la formation reste une étape limitée dans la durée, avec un effet énorme et un rôle primordiale qui restent généralement méconnus chez la plupart, la situation de la femme à l’âge adulte ne lui permet pas de briser ces chaines de servitudes une fois installées, au contraire, elle l’enfonce dans la passivité et l’objectivité. Avec ses options limitées à une vocation essentielle, qui est le mariage et la maternité, l’existence même des femmes est justifiée par ces deux faits. La femme n’est pas un être social complet reconnu par la société, elle doit être la femme de quelqu’un ou la mère de quelqu’un pour qu’elle ait une place que l’homme occupe de facto, indépendamment de sa situation familiale. Cette situation renforce sa dépendance, elle doit attendre passivement la bonté de la fortune ou se procurer par tricherie et hypocrisie un mari pour accéder à ce privilège de personne complète, sinon elle est à jamais estropiée.
La partie justification, l’auteure analyse quelques profils types des attitudes féminines si l’expression est convenable, à savoir la narcissiste, l’amoureuse et la mystique. Elle cherche à expliquer ces vocations par ce qui a été déjà dit. Il ne s’agit pas d’un défaut congénital qui pousse les femmes à adopter de tel comportement, c’est toute une construction sociale, une tradition et une éducation qui les limitent à se concentrer à soi et le glorifier, à vouer un culte extravagant aux hommes et aux Dieux.
L’émancipation féminine commence par son indépendance financière, elle a acquis plus de droits à notre époque, mais elle reste tiraillée entre la lutte vers la liberté et sa vocation de maternité qui, contrairement à l’homme, entrave ses ambitions et la pousse vers la passivité. L’énorme poids de la tradition pèse sur ses épaules, elle n’est pas confortable dans sa nouvelle situation, la voie de l’abdication : l’épouse ou maîtresse entretenue est toujours très séduisante devant la femme active qui rentre chez elle pour seulement trouver le ménage à faire et les enfants à nourrir. La question de la liberté sexuelle féminine toujours condamnée par la société se pose également, la particularité de l’érotisme féminin ne permet pas de le comparer ou le traiter comme on traite l’érotisme masculin…
Enfin, il est impossible de couvrir dans un avis la variété des sujets couverts par ce tome, et c’est la chose qui reste la plus impressionnante chez De Beauvoire : on parle de puberté, d’homosexualité, de mariage, de maternité, de contraception, de pénis, de menopause, de travaux ménagers, d’avortement, de prostitution, de religion, d’actrice et chanteuse, de maquillage… il existe des points qui restent critiquables évidemment, la vision de l’auteure est limités par l’avancement des sciences de son temps, comme la psychanalyse et la biologie, ses idées relatives à la sexualité et à l’homosexualité sont le résultat des attitudes de son époque, des attitudes qui ont largement changées depuis les années 50s. Néanmoins, le Deuxième Sexe n’est pas seulement un classique de la lutte féminine mais une véritable prise de conscience pour énormément de femmes, ce n’est pas un discours contre les accusations du monde masculin mais une tentative de compréhension de la situation de la femme. Etant femme aspirant à l’éducation et la compréhension et donc l’émancipation, je ne puis m’empêcher de m’identifier avec beaucoup de ce qu’elle disait.
Plus que le biologique, la formation et l’éducation des jeunes filles font la plus grande différence entre elles et l’autre sexe quant il s’agit de la manière avec laquelle elles se voient et comment la société les voit. Plus que le petit garçon, la fille est encouragée à la passivité, à la coquetterie, au narcissisme, à la dépendance d’autrui, alors que pour le garçon ces attitudes sont condamnées. On lui apprend que son seul existence suffit, qu’elle n’a pas besoin de conquérir le monde, on lui apprend l’abdication et la dévotion à quelques devoirs dits féminins : la famille, le ménage, la toilette, l’époux et l’enfant. Ceci a pour effet de semer les graines de ce que les hommes appelleront par la suite les vices de la Femme, elle est maintenue dans un état enfantin : désir de plaire, frivolité, paresse et hypocrisie…
Si la formation reste une étape limitée dans la durée, avec un effet énorme et un rôle primordiale qui restent généralement méconnus chez la plupart, la situation de la femme à l’âge adulte ne lui permet pas de briser ces chaines de servitudes une fois installées, au contraire, elle l’enfonce dans la passivité et l’objectivité. Avec ses options limitées à une vocation essentielle, qui est le mariage et la maternité, l’existence même des femmes est justifiée par ces deux faits. La femme n’est pas un être social complet reconnu par la société, elle doit être la femme de quelqu’un ou la mère de quelqu’un pour qu’elle ait une place que l’homme occupe de facto, indépendamment de sa situation familiale. Cette situation renforce sa dépendance, elle doit attendre passivement la bonté de la fortune ou se procurer par tricherie et hypocrisie un mari pour accéder à ce privilège de personne complète, sinon elle est à jamais estropiée.
La partie justification, l’auteure analyse quelques profils types des attitudes féminines si l’expression est convenable, à savoir la narcissiste, l’amoureuse et la mystique. Elle cherche à expliquer ces vocations par ce qui a été déjà dit. Il ne s’agit pas d’un défaut congénital qui pousse les femmes à adopter de tel comportement, c’est toute une construction sociale, une tradition et une éducation qui les limitent à se concentrer à soi et le glorifier, à vouer un culte extravagant aux hommes et aux Dieux.
L’émancipation féminine commence par son indépendance financière, elle a acquis plus de droits à notre époque, mais elle reste tiraillée entre la lutte vers la liberté et sa vocation de maternité qui, contrairement à l’homme, entrave ses ambitions et la pousse vers la passivité. L’énorme poids de la tradition pèse sur ses épaules, elle n’est pas confortable dans sa nouvelle situation, la voie de l’abdication : l’épouse ou maîtresse entretenue est toujours très séduisante devant la femme active qui rentre chez elle pour seulement trouver le ménage à faire et les enfants à nourrir. La question de la liberté sexuelle féminine toujours condamnée par la société se pose également, la particularité de l’érotisme féminin ne permet pas de le comparer ou le traiter comme on traite l’érotisme masculin…
Enfin, il est impossible de couvrir dans un avis la variété des sujets couverts par ce tome, et c’est la chose qui reste la plus impressionnante chez De Beauvoire : on parle de puberté, d’homosexualité, de mariage, de maternité, de contraception, de pénis, de menopause, de travaux ménagers, d’avortement, de prostitution, de religion, d’actrice et chanteuse, de maquillage… il existe des points qui restent critiquables évidemment, la vision de l’auteure est limités par l’avancement des sciences de son temps, comme la psychanalyse et la biologie, ses idées relatives à la sexualité et à l’homosexualité sont le résultat des attitudes de son époque, des attitudes qui ont largement changées depuis les années 50s. Néanmoins, le Deuxième Sexe n’est pas seulement un classique de la lutte féminine mais une véritable prise de conscience pour énormément de femmes, ce n’est pas un discours contre les accusations du monde masculin mais une tentative de compréhension de la situation de la femme. Etant femme aspirant à l’éducation et la compréhension et donc l’émancipation, je ne puis m’empêcher de m’identifier avec beaucoup de ce qu’elle disait.
June 26, 2020
Identified and demarked the biological differences between men and women, as well as their historical and collective consequences, Simone focuses here on the training of women. Among them, their situations in the world. She finishes the work by giving some tracks opening towards a release.
This book, as much "punch" as the first, allows seeing the difference of education between the sexes. De Beauvoir demonstrates how the knowledge of the little girl, leads her to - already - lean towards more calm and restricted activities - waiting - while the education from which the small boy benefits - more lax and open - ready for more experimentation and discovery - for action. This situation is amplified in adolescence when the girl learns beauty. She understands she must please, but that, she must be passive, to step aside in front of the boys, that: "Any assertion of itself diminishes its femininity and its chances of seduction. "(p.98) The girl must, therefore, give up her self, her chances of personal fulfilment which explains why she puts herself at the service of the interests and actions of a man so quickly: she seeks to compensate for her lack of development personal by affiliating with that of man.
The situation of women is also, too often, problematic; in fact: "The heavy curse hanging over her is that the very meaning of her existence is not in her hands." (P.277) Thus, in marriage as in prostitution or celibacy, the woman cannot, very often, be carried out and bloom with the measurement of its potentialities. It shows many rivalries, jealousies, suffering and idleness (which is sometimes felt later in life, that is to say when the woman has accomplished what expected of her: motherhood and the role of housewife most often, but in any case: a somewhat submissive and passive position).
Simone de Beauvoir wrote her two books in the late 1940s. The situation has evolved positively since then. There are possibilities of release, and these have been seized by many. Women are increasingly successful in gaining their independence; they work, study, experience different spheres of activity, and they can do just about anything that men their age can do. And yet, there is a long way to go if we want a truly equal world. The woman is still very much involved in questions of images and seduction. She is still, very often, guardian of family values and traditions and the material constraints of family life fall to her to a large extent in many households. More than it appears in this criticism, this situation is of high complexity, and a vicious circle established where each of the two camps loses and gains there. "(...) the two sexes are each victim of the other and themselves (each side is an accomplice of its enemy)" (p.637). However, De Beauvoir finishes this work nobly by urging us to evolve collectively to make "triumph the reign of freedom" (p.652), reign where the two genres have to gain in freedom but also in authenticity and development.
This book, as much "punch" as the first, allows seeing the difference of education between the sexes. De Beauvoir demonstrates how the knowledge of the little girl, leads her to - already - lean towards more calm and restricted activities - waiting - while the education from which the small boy benefits - more lax and open - ready for more experimentation and discovery - for action. This situation is amplified in adolescence when the girl learns beauty. She understands she must please, but that, she must be passive, to step aside in front of the boys, that: "Any assertion of itself diminishes its femininity and its chances of seduction. "(p.98) The girl must, therefore, give up her self, her chances of personal fulfilment which explains why she puts herself at the service of the interests and actions of a man so quickly: she seeks to compensate for her lack of development personal by affiliating with that of man.
The situation of women is also, too often, problematic; in fact: "The heavy curse hanging over her is that the very meaning of her existence is not in her hands." (P.277) Thus, in marriage as in prostitution or celibacy, the woman cannot, very often, be carried out and bloom with the measurement of its potentialities. It shows many rivalries, jealousies, suffering and idleness (which is sometimes felt later in life, that is to say when the woman has accomplished what expected of her: motherhood and the role of housewife most often, but in any case: a somewhat submissive and passive position).
Simone de Beauvoir wrote her two books in the late 1940s. The situation has evolved positively since then. There are possibilities of release, and these have been seized by many. Women are increasingly successful in gaining their independence; they work, study, experience different spheres of activity, and they can do just about anything that men their age can do. And yet, there is a long way to go if we want a truly equal world. The woman is still very much involved in questions of images and seduction. She is still, very often, guardian of family values and traditions and the material constraints of family life fall to her to a large extent in many households. More than it appears in this criticism, this situation is of high complexity, and a vicious circle established where each of the two camps loses and gains there. "(...) the two sexes are each victim of the other and themselves (each side is an accomplice of its enemy)" (p.637). However, De Beauvoir finishes this work nobly by urging us to evolve collectively to make "triumph the reign of freedom" (p.652), reign where the two genres have to gain in freedom but also in authenticity and development.
July 20, 2019
Autant je comprends quel importance cet essai a pour les avancées qu'il a permis à l'époque où il a été publié, autant le lire aujourd'hui est difficile car la théorie féministe et les gender studies ont fait énormément de progrès.
En aucun cas je ne remets en question l'importance du Deuxième Sexe, notamment dans la mise en évidence d'une inégalité construite et non naturelle, ainsi que dans la défense de l'avortement, énorme risque que prend Simone de Beauvoir à cette époque.
Mais sérieusement, en le lisant en 2019 : c'est hyper lesbophobe, et quelque peu sexiste, dans le sens où si elle affirme qu'on ne peut dire "la femme" car "la" femme n'existe pas (et je suis entièrement d'accord avec cette affirmation), elle pose des catégories qui semblent aussi immuables que "la femme" comme "l'amoureuse", "la narcissique", etc.
De plus, il me semble que Simone de Beauvoir est encore sous le joug de l'idée d'une supériorité masculine créée par la société lorsqu'il s'agit des arts. Pour elle, il n'existe pas de "génies" feminins dans les arts, alors que beaucoup d'écrivaines existaient et publiaient déjà (Virginia Woolf, Colette, les soeurs Brontë, pour ne citer qu'elles).
Bref, je reconnais l'avancée que ce livre a été pour son époque. Mais il survit mal au temps.
En aucun cas je ne remets en question l'importance du Deuxième Sexe, notamment dans la mise en évidence d'une inégalité construite et non naturelle, ainsi que dans la défense de l'avortement, énorme risque que prend Simone de Beauvoir à cette époque.
Mais sérieusement, en le lisant en 2019 : c'est hyper lesbophobe, et quelque peu sexiste, dans le sens où si elle affirme qu'on ne peut dire "la femme" car "la" femme n'existe pas (et je suis entièrement d'accord avec cette affirmation), elle pose des catégories qui semblent aussi immuables que "la femme" comme "l'amoureuse", "la narcissique", etc.
De plus, il me semble que Simone de Beauvoir est encore sous le joug de l'idée d'une supériorité masculine créée par la société lorsqu'il s'agit des arts. Pour elle, il n'existe pas de "génies" feminins dans les arts, alors que beaucoup d'écrivaines existaient et publiaient déjà (Virginia Woolf, Colette, les soeurs Brontë, pour ne citer qu'elles).
Bref, je reconnais l'avancée que ce livre a été pour son époque. Mais il survit mal au temps.
November 27, 2019
Nota máxima com louvor!
O volume 2 consegue ser ainda mais interessante. Simone divide a análise em quatro partes: formação, situação, justificações e o caminho da libertação.
Incrível como o texto, escrito há 70 anos, permanece ainda muito atual. Sensacional. Merci, Simone!
O volume 2 consegue ser ainda mais interessante. Simone divide a análise em quatro partes: formação, situação, justificações e o caminho da libertação.
Incrível como o texto, escrito há 70 anos, permanece ainda muito atual. Sensacional. Merci, Simone!
October 26, 2023
Erkek olsaydın efsane olurdun. Tüm metin rasyonel, tutarlı argümanlarla kurulu, tam da erkeklerin değerleri atadığını belirttiği bu dünyada onlara layık bir anlatımla yazılmış. sahiden muhteşem bir akılsın.
December 1, 2021
Sevgili Beauvoir hem sosyoloji lisansta hem kadın çalışmaları bölümünde yüksek lisans yaparken defalarca karşılaşmış olmamıza ve seni ikinci defa kendi eserinden okumama rağmen üslubunda ve yaklaşımında bir şey var bende rahatsızlık uyandıran. Yine de bilgilendirme biçimin, tavrın durusundaki radikallik ve nokta atışı bazı yorumlarin öylesine hayranlık verici ki. Bir yandan günümüz perspektifinden bakınca kabul etmesi zor yaklaşım ve biraz burjuva mesafeliligi hissettiriyorsun insana. Senin döneminden bakınca eser öyle radikal öyle bir devrim öyle bir direniş biçimi olarak ortaya koyuyor ki kendini. Yine de düz bir okumayla çok rahat yanlış anlaşılabilecek bir yazma biçimin var ikinci cinsiyette. Güzel haber şu ki kıymetli görüşlerinin üzerine çok sağlam eleştiriler ve katkılar sağlayan eserler araştırmalar yayınlandı bugüne kadar :) Toplumsal cinsiyet tartışmalarını yönlendirdiği, şekillendirdiği ve üzerine çeşitli tartışma alanları yarattığı inkar edilemez bu açıdan da Beauvoir vazgeçilemez bir filozof düşünür:) Okunmalı ve diğer eserler gibi hem hayran olunmalı hem de mutlaka eleştirilmeli bir eser (:
July 26, 2020
kitabın yazıldığı dönemle alakalı olarak kadın erkek ilişkilerinde ve feminist bakış açısında bazı farklılıklar olabileceğini düşünüyordum ama kitap sanki geçen yüzyılda değil yüzyıllar öncesinde yazılmış gibi, kadınlar olarak çok hızlı yol katettiğimizi görmek umut verici, ancak şu anda içinde bulunduğumuz dönem için kitapta hiçbir öngörü yok. Kadınların 21. yüzyılda karşı karşıya kaldıkları sorunlar tamamen farklı, özgüven eksikliğimiz, bir kariyerimizin olmaması, yaratıcı olmamamız ya da akıllı olmadığımız için ezilmiyoruz artık, tam tersi bunlara sahip olduğumuz için ya da bunlara sahip olma şansımızın farkında olduğumuz için zarar görüyoruz. Ne yazıkki Simone de Beauvoir dünyanın güncel kadın sorunlarından uzak bir çizgide kendi yüzyılı içinde bazı saptamalarda bulunmuş ve bu saptamalarda bulunurken hem kadınların hem de erkeklerin dünyasına çok uzaklardan el atmış. Kitabı o dönemin şartlarını öğrenmek ve o dönemin bakış açısını görmek için okumakta fayda var ancak şimdiki zamanla bağdaştırmak imkansız.
May 4, 2024
ei tietenkään mitään shokeeraavia mielipiteitä nykyajan silmin katsottuna koska 75 vuotta vanha mutta paljon nykyaikaankin sopivia oivalluksia ja ollut aikanaan hyvin edistyksellinen. alotin lukemaan tätä odottaen jotain tosi universaalia ja kesti aikansa sopeutua siihen että etenki tää toka osa käsittelee aika spesifisti just ranskalaisia naisia ja just tona aikakautena kuten simone de beauvoir itekkin kyllä huomauttaa. feminististen ajatusten lisäks tää anto mulle tosi paljon näkökulmaa naisen tilanteeseen historiassa ja sen muutokseen, koska tää toka osa on aika tarkka ajankuva ja ekassa osassa käydään tosi paljon läpi ihmisen historiaa. tosi mielenkiintonen ylipäätään ja mun mielestä ihan näiden 1130 sivun arvonen!
October 31, 2018
The second part of Simone de Beauvoir’s essay on feminism was one of the most eye-opening books I have ever read. Every time I sat down to read it, I stumbled upon amazing parts that really made me reflect on my own experience as well as on other women I know.
De Beauvoir extensively goes through the life experiences of women from childhood until old age. She uses a lot of testimonies from women (eg. diaries, letters, autobiographies, notes from psychologists treating them) and I enjoyed those a lot since the first tome of her essay gives little voice to them.
The first two parts present the formation of young women and the situation of the married or adult women. De Beauvoir illustrates how girls and women are alienated at different stages of their life, supposedly for their own good, and how unstable, unhappy, and sometimes even cruel, it can lead them to be. The third part of the book focuses on the justifications that narcissistic women, women in love and mystical women have for being voluntarily subservient to men. They all believe they have created freedom for themselves individually, however they end up producing inauthentic relationships in each case. The fourth and last part of the book analyses the early liberation of women at the time of her writing the book (in the 1940s). De Beauvoir explains the limitations of women intellectuals and artists who need to fight so hard to be recognized as human beings, which gives them little time to be creators.
In her conclusion, she rebukes the anti-feminist thesis that true equality would somehow ruin relationships as well as beauty, seduction, love, etc. De Beauvoir also briefly suggests that the myth of virility is as detrimental for men as the myth of femininity is for women, which resonates with the current debate about toxic masculinity. For De Beauvoir, the liberation of women can only be collective; and achieving financial independence should be the first step. Women also need to learn to consider themselves as real subjects who can have a positive effect on the world. Offering a similar education to girls and boys is a crucial step to achieve that equality.
Le Deuxième Sexe was an amazing essay with rich analysis, despite the repetitions and length of the two books. It is definitely a work that everybody should read, or at least study some sections as part of a curriculum at school.
De Beauvoir extensively goes through the life experiences of women from childhood until old age. She uses a lot of testimonies from women (eg. diaries, letters, autobiographies, notes from psychologists treating them) and I enjoyed those a lot since the first tome of her essay gives little voice to them.
The first two parts present the formation of young women and the situation of the married or adult women. De Beauvoir illustrates how girls and women are alienated at different stages of their life, supposedly for their own good, and how unstable, unhappy, and sometimes even cruel, it can lead them to be. The third part of the book focuses on the justifications that narcissistic women, women in love and mystical women have for being voluntarily subservient to men. They all believe they have created freedom for themselves individually, however they end up producing inauthentic relationships in each case. The fourth and last part of the book analyses the early liberation of women at the time of her writing the book (in the 1940s). De Beauvoir explains the limitations of women intellectuals and artists who need to fight so hard to be recognized as human beings, which gives them little time to be creators.
In her conclusion, she rebukes the anti-feminist thesis that true equality would somehow ruin relationships as well as beauty, seduction, love, etc. De Beauvoir also briefly suggests that the myth of virility is as detrimental for men as the myth of femininity is for women, which resonates with the current debate about toxic masculinity. For De Beauvoir, the liberation of women can only be collective; and achieving financial independence should be the first step. Women also need to learn to consider themselves as real subjects who can have a positive effect on the world. Offering a similar education to girls and boys is a crucial step to achieve that equality.
Le Deuxième Sexe was an amazing essay with rich analysis, despite the repetitions and length of the two books. It is definitely a work that everybody should read, or at least study some sections as part of a curriculum at school.
April 18, 2021
“Quando finalmente for assim possível a todo ser humano colocar seu orgulho além da diferenciação sexual, na glória difícil de sua livre existência, poderá a mulher — e somente então — confundir seus problemas, suas dúvidas, suas esperanças com os da humanidade; somente então ela poderá procurar desvendar toda a realidade, e não apenas sua pessoa, em sua vida e suas obras. Enquanto ainda tiver que lutar para se tornar um ser humano, não lhe é possível ser uma criadora.”
Essa narrativa de grande profundidade e escrita por com talento e perícia , mostra - dentro de uma miríade de histórias , fatos e exemplos, o que fato está acontecendo desde a noite dos tempos entre o homem e a mulher. Deve servir para todos os que tenham a ambição de se denominar humano um roteiro do comportamento feminino, as causas e os efeitos, o mesmo roteiro do comportamento masculino, e poderá servir à ambos como roteiro para uma igualdade entre mulheres e homens e se resolver os vereditos problemas do ser humano.
Sou otimista quanto ao resultado e pessimista quanto ao prazo.
Essa narrativa de grande profundidade e escrita por com talento e perícia , mostra - dentro de uma miríade de histórias , fatos e exemplos, o que fato está acontecendo desde a noite dos tempos entre o homem e a mulher. Deve servir para todos os que tenham a ambição de se denominar humano um roteiro do comportamento feminino, as causas e os efeitos, o mesmo roteiro do comportamento masculino, e poderá servir à ambos como roteiro para uma igualdade entre mulheres e homens e se resolver os vereditos problemas do ser humano.
Sou otimista quanto ao resultado e pessimista quanto ao prazo.
October 24, 2015
İlk baskısını Payel yayınevinden 1969 yılında yapan ve elimde 1972 tarihli üçüncü baskısını tuttuğum kitabın bence en ilginç özelliği, hali hazırda, aynı yayınevi, aynı çevirmen ve hatta aynı kapak ile sekizinci baskısını yapması. İnsan gerçekten hayret ediyor.
Kitap feminist kuramın öncülerinden Simone de Beauvoir tarafından yazılmış ve sunum itibari ile doktora tezini andırıyor. Baştan sona kadının toplumdaki yeri, toplumsal, siyasal, cinsel, ahlaki yaşamında erkeklerin etkileri, bundan kurtulmak için yapılması gereken düşünsel eylemler, bir sürü yabancı referanslar verilerek detaylı olarak, benim anlama kabiliyetimin çok çok üstünde anlatılmış.
Kitap feminist kuramın öncülerinden Simone de Beauvoir tarafından yazılmış ve sunum itibari ile doktora tezini andırıyor. Baştan sona kadının toplumdaki yeri, toplumsal, siyasal, cinsel, ahlaki yaşamında erkeklerin etkileri, bundan kurtulmak için yapılması gereken düşünsel eylemler, bir sürü yabancı referanslar verilerek detaylı olarak, benim anlama kabiliyetimin çok çok üstünde anlatılmış.
June 25, 2022
"On ne naît pas femme : on le devient."
January 18, 2013
read in English or in French, a central text in the women's and feminist studies movements.
July 17, 2021
Très très gênant… Cet essai a très mal vieilli, 80% des idées développées sont problématiques. De rares fulgurances percent néanmoins. Déçue…
July 6, 2024
I'm not very familiar with philosophy books, so I'm not sure how to rate this as one. Beauvoir blames other philosophers of lacking/cynical/subjective arguments, but I this she sometimes commits similar mistakes. There's also a lot of repetition. It's not always very enjoyable. However at best Beauvoir's writing is entertaining, provoking and easily readable, and there's something interesting to learn in almost every page.
This book offered me a personal possibility to reflect on how gender and power imbalance, gendered culture and lived experiences have affected my social and romantic relationships. I'm sure some parts reflect better certain cultures, some parts aren't maybe as well generalisable. I think my favoure takes from this book are that
1) the war between sexes is pretty much a war between classes and
2) as humanity develops, our ability to form different social, romantic, erotic, intelligent and bodily relationships with others.
A big plus is that even though the book is centered in women, Beauvoir doesn't forget men's experiences and doesn't blame one sex or a single individual on the status quo. I think these ideas would shed light on a reader's sexuality, romance, needs and wants regardless of their gender or sex. As long as the reader takes the claims as culturally and historically bound, I think anyone would learn important things.
This book offered me a personal possibility to reflect on how gender and power imbalance, gendered culture and lived experiences have affected my social and romantic relationships. I'm sure some parts reflect better certain cultures, some parts aren't maybe as well generalisable. I think my favoure takes from this book are that
1) the war between sexes is pretty much a war between classes and
2) as humanity develops, our ability to form different social, romantic, erotic, intelligent and bodily relationships with others.
A big plus is that even though the book is centered in women, Beauvoir doesn't forget men's experiences and doesn't blame one sex or a single individual on the status quo. I think these ideas would shed light on a reader's sexuality, romance, needs and wants regardless of their gender or sex. As long as the reader takes the claims as culturally and historically bound, I think anyone would learn important things.
January 27, 2022
“On ne naît pas femme, on le devient” - it sums up the basic thesis of Beauvoir’s most well-known works. She rights from the perspective of a white woman in France in the 1940s and so whilst her theories maybe now seem more obvious they were super radical for their time (so radical the Vatican prohibited it). What I found really interesting was her comparison between the fruitful production of men, as something new and important, and the repetitive reproduction of women, whether in household chores or childbearing. It has influenced many feminist writings since and it is essential to anyone wanting to learn about the construct of gender and feminist theory.
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