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Darlène
Darlène n’est pas attardée – un test de QI l’avait plus tard démontré, elle est même intelligente, mais ça se voit pas du premier coup d’œil.
Si quelqu’un devait la décrire, par exemple un homme gras et chauve croisé sur la rue, il aurait dit quelque chose comme eh ben en partant est vraiment pas grosse, même que j’dirais maigre, cute itou, dans le sens de belle, mais ça dépend pour qui, pis elle a pas l’air vite, fait que globalement : Mitsou dans le temps de « Bye bye mon cowboy ». Si on avait plutôt demandé à son âme-sœur, il aurait dit quelque chose comme elle a de belles grosses lèvres roses qui s’éparpillent et quelque chose de troublant dans ses grands yeux verts, et elle aurait répondu merci c’est beau comment tu me décris et il aurait ajouté ça fait plaisir t’es un record de beauté et là, wo, exagère pas, mais son âme-sœur existe pas, et cette conversation non plus, en tout cas pas encore.
À grands coups d’images qui rentrent dans le cœur et ressortent plus de la tête, Darlène est (entre autres) un roman qui raconte l’émancipation d’une jeune femme perdue dans le gris des entre-deux, prisonnière imaginaire de Montmorency, le quartier oublié de la ville de Québec.
Si quelqu’un devait la décrire, par exemple un homme gras et chauve croisé sur la rue, il aurait dit quelque chose comme eh ben en partant est vraiment pas grosse, même que j’dirais maigre, cute itou, dans le sens de belle, mais ça dépend pour qui, pis elle a pas l’air vite, fait que globalement : Mitsou dans le temps de « Bye bye mon cowboy ». Si on avait plutôt demandé à son âme-sœur, il aurait dit quelque chose comme elle a de belles grosses lèvres roses qui s’éparpillent et quelque chose de troublant dans ses grands yeux verts, et elle aurait répondu merci c’est beau comment tu me décris et il aurait ajouté ça fait plaisir t’es un record de beauté et là, wo, exagère pas, mais son âme-sœur existe pas, et cette conversation non plus, en tout cas pas encore.
À grands coups d’images qui rentrent dans le cœur et ressortent plus de la tête, Darlène est (entre autres) un roman qui raconte l’émancipation d’une jeune femme perdue dans le gris des entre-deux, prisonnière imaginaire de Montmorency, le quartier oublié de la ville de Québec.
232 pages, Paperback
Published January 31, 2018
About the author
Noémie D. Leclerc
1 book27 followersNoémie D. Leclerc n’est pas une fille simple. Pas qu’elle soit compliquée, mais elle ne se contente pas des choses ordinaires, c’est tout. Elle aime mieux quand les choses sont un peu magiques, et encore plus quand elle peut les faire avec son amoureux, le musicien Hubert Lenoir. Quand elle lui a fait lire son manuscrit, il a dit eille, j’ai envie d’écrire une trame sonore. Magie !
Ratings & Reviews
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 50 reviews
March 15, 2018
J'étais intriguée par ce roman et par toutes les bonnes critiques que j'ai lues un peu partout sur le web. J'ai amorcé ma lecture sans attentes, en ne pensant pas aimer ça tant que ça.
À la moitié, j'étais toujours intriguée, mais de plus en plus subjuguée. Et la fin. Wow. Je suis conquise. Finalement, j'ai un gros coup de coeur pour ce roman. Pour l'écriture désinvolte de l'auteure, la nonchalance assumée de Darlène, le caractère mystérieux, mais mélancolique d'Ashton et pour la dysfonction de la cellule familiale.
J’ai trouvé ça beau.
À la moitié, j'étais toujours intriguée, mais de plus en plus subjuguée. Et la fin. Wow. Je suis conquise. Finalement, j'ai un gros coup de coeur pour ce roman. Pour l'écriture désinvolte de l'auteure, la nonchalance assumée de Darlène, le caractère mystérieux, mais mélancolique d'Ashton et pour la dysfonction de la cellule familiale.
J’ai trouvé ça beau.
January 16, 2022
J’ai eu de la difficulté à me laissé porter par l’histoire de Darlène. J’étais incapable de trouver ma place dans son quotidien. J’ai voulu abandonné ma lecture à quelques reprises. Mais quelque chose dans l’ambiance, dans l’écriture, m’intriguait. J’ai persisté et vers la moitié du livre, Ashton est arrivé. La magie a alors opéré et je n’ai plus été capable de déposer mon livre. L’histoire d’amour qui se développe entre Darlène et lui m’a conquise. Ils ont tout deux été blessé par la vie et se comprennent au travers les silences, les gestes. Ils s’apprivoisent, évoluent dans le respect et sont d’une grande douceur l’un envers l’autre. J’ai aimé la belle mélancolie d’Ashton. Tout comme j’ai aimé le désir de liberté de Darlène. J’avais envie de m’asseoir avec eux, de les écouter. J’aurais voulu connaître la suite, faire un autre petit bout de chemin à leur côté. J’en aurais pris plus. C’est si beau l’amour. ♥️
July 15, 2018
Darlène m’a surprise, lorsque j’ai commencé ma lecture je trouvais l’écriture simple et aérée. Mais plus les chapitres avançaient plus l’écriture m’a fait voyagé je me suis éprise de cette jeune femme qui vivait dans une analyse constante du monde et qui s’est laissée aller au gré de l’univers et des signes du destin. Un livre à lire au sons de la pluie.
June 20, 2018
Surprenant !
Read
November 5, 2018J’ai bien aimé.
Ce ne sont pas toutes les parties qui m’ont rejoint, mais la narratrice a un humour sensible attachant et le roman est ponctué de très beaux passages. On sent que la voix de l’auteure est sortie de sa germination. C’est impressionnant considérant son âge. Hâte de voir comment tout ça va fleurir.
Ce ne sont pas toutes les parties qui m’ont rejoint, mais la narratrice a un humour sensible attachant et le roman est ponctué de très beaux passages. On sent que la voix de l’auteure est sortie de sa germination. C’est impressionnant considérant son âge. Hâte de voir comment tout ça va fleurir.
July 16, 2018
En l’achetant je me suis dit que ça serait un hit or miss. Well... HIT HIT HIT.
February 24, 2024
un roman magnifique<33
la fin était incroyable
(4.5⭐️)
la fin était incroyable
(4.5⭐️)
August 3, 2023
Un livre qui se dévore. La fin reste avec soi.
August 8, 2023
Léger, drôle de thématique avec l’album d’Hubert du même titre!
December 29, 2018
10/10 pour la mileniale Québécoise que je suis.
P.S.: Les arbres, c'est pour les personnes sages.
P.S.: Les arbres, c'est pour les personnes sages.
September 1, 2020
L’autrice réussit à raconter le quotidien banal d’une jeune femme en quête de sens avec une plume aussi nonchalante que charmante. Ce roman permet aux lecteurs de retomber avec nostalgie dans cette période floue de la vie où tout semble si simple et compliqué à la fois. Noémie D. Leclerc démontre avec ce livre qu’elle est capable de raconter l’ordinaire de brillante façon, ce qui promet pour la suite de sa carrière. Une belle surprise.
August 11, 2023
3.5 *** Pour le manque de profondeur à mon avis, mais quand même bon!!!
January 23, 2019
Semblable au coup de cœur immense que j’ai eu pour David Goudreault, je suis tombé immédiatement en amour avec l’écriture de Noémie D. Leclerc. Dès les 2-3 premiers paragraphes de Darlène.
J’ai eu un coup de cœur pour ce personnage attachant, nonchalant, intelligent, beau sous toutes ses coutures. Je vais énormément m’ennuyer de Darlène, maintenant que j’ai reposé le livre.
L’écriture de Leclerc a ce petit quelque chose, difficile à définir, que l’on ne retrouve que chez les gens du début de la vingtaine, qui observent le monde comme s’ils avaient beaucoup vécu alors qu’ils ne sont essentiellement que des enfants. Et Leclerc, de sa plume assurée et marquée d’une poésie qui lui est propre, rend bien cette attitude, cette façon d’observer le monde avec un mélange d’assurance et de naïveté.
J’aurais aimé que ce roman soit deux, trois, quatre fois plus long. Et puis non, il est parfait ainsi! Mais je veux davantage de l’écriture de Noémie D. Leclerc! Je vais suivre sa carrière avec beaucoup d’intérêt! Déjà une grande auteur!
J’ai eu un coup de cœur pour ce personnage attachant, nonchalant, intelligent, beau sous toutes ses coutures. Je vais énormément m’ennuyer de Darlène, maintenant que j’ai reposé le livre.
L’écriture de Leclerc a ce petit quelque chose, difficile à définir, que l’on ne retrouve que chez les gens du début de la vingtaine, qui observent le monde comme s’ils avaient beaucoup vécu alors qu’ils ne sont essentiellement que des enfants. Et Leclerc, de sa plume assurée et marquée d’une poésie qui lui est propre, rend bien cette attitude, cette façon d’observer le monde avec un mélange d’assurance et de naïveté.
J’aurais aimé que ce roman soit deux, trois, quatre fois plus long. Et puis non, il est parfait ainsi! Mais je veux davantage de l’écriture de Noémie D. Leclerc! Je vais suivre sa carrière avec beaucoup d’intérêt! Déjà une grande auteur!
January 5, 2020
1) "Darlène est pas attardée – un test de QI l’avait plus tard démontré, elle est même intelligente, mais ça se voit pas du premier coup d’œil. Si quelqu’un devait la décrire, par exemple l’homme gras et chauve de tout à l’heure, il aurait dit quelque chose comme eh ben, en partant est vraiment pas grosse, même que j’dirais maigre, cute itou, dans le sens de belle, mais pas sexy, mais ça dépend pour qui, pis elle a pas l’air vite, fait que globalement : Mitsou dans le temps de «Bye bye mon cowboy», sans les seins, avec les fesses. Si on avait plutôt demandé à son âme sœur, il aurait dit quelque chose comme elle a de belles grosses lèvres roses qui s’éparpillent et quelque chose de troublant dans ses grands yeux verts, et elle aurait répondu merci c’est beau comment tu me décris et il aurait ajouté ça fait plaisir t’es un record de beauté et là wo exagère pas, mais son âme sœur existe pas, et cette conversation non plus, en tout cas pas encore, pas pour l’instant, pas pour les quelques dizaines de pages à venir.
[...]
C’est beau dehors, l’été et Montmorency tout en même temps. Surtout les noms de rue et la couleur des maisons, les jardinières de géraniums et les ballons de basket. C’est vrai, c’est doux. Il y a des madames qui font l’épicerie à pied, des messieurs qui attendent l’autobus comme une nouvelle vie, des vieux qui essaient de rester en forme en marchant dans le stationnement de leur hospice et des jeunes qui déposent des pétards dans les escaliers. Rien est pour toujours l’été, à Momo, à part peut-être ce souffle d’insouciance et de tristesse qui y règne parfois. Souvent."
2) "GREG – Nenon, le micro ben fort, désolé si la soirée est finie c’t’à cause de c’t’osti de conne là à ma droite. Fait que là, Marie a se sent mal, a se sent mal, ça a pas d’osti de sens, t’a connais en plus ça y prend rien...
Darlène a déjà vu Marie-Laurence pleurer parce qu’il y avait une lime écrasée sur le trottoir.
GREG – Là, moi je fais genre t’es-tu sérieux mon osti de cabochon, man ? Pour qui tu te prends toi là, j’m’en crisse-tu, eille je pognais les nerfs là, j’y dis j’m’en crisse-tu que tu sois dans Bleu boucane pis qu’tu t’penses ben hot là tant qu’à moi t’es un gars comme les autres, là y’arrive y dit attention à c’que tu dis pis y m’pogne, un coup de même, fait que là je le pousse un coup, man j’l’ai poussé y’avait trente-sept bounceurs dans même seconde, fait que là y dit non laissez-le on fait juste parler, fait que là j’y dis ta gueule t’es juste un osti de sans-génie qui a pas d’classe qui sait pas comment parler, ma blonde ça fait deux ans j’sors avec, fais rien qu’attention à c’que tu dis, j’m’en crisse ben raide de toi pis là ça s’est fini de même, j’parti en crisse, j’parti à genre quatre heures du matin j’tais rendu tu seul dans le bar j’m’ostinais avec, là quand j’me suis levé le lendemain, gros texte de lui sur Facebook qui m’invite à son show du vendredi, billets VIP, billets gratuits, y s’excusait à moi pis Marie pis toute.
DARLÈNE – Pis ?
GREG – J’pas allé à son show.
DARLÈNE – Eille, j’espère que t’es pas allé à son osti de show de marde."
3) "— Vous veniez faire quoi, là ?
— S’acheter de la bière. On va boire ça sur le balcon chez nous, ça te tente-tu de venir?
La maison d’Andrew est isolée de toutes les autres maisons de Montmorency. De l’avenue Ruel il faut prendre une petite rue très à pic, monter la pente, la côte, marcher un peu et on s’y retrouve entre quelque part et nulle part. Verte aux volets bleus, sur deux étages avec une cheminée et juchée en haut d’une butte illogique géologiquement, elle est le non-sens qui donne tout son sens à Momo. Sans elle, probablement qu’un jour, la chute aurait arrêté de chuter.
— Ouais."
4) "Darlène, elle, marche un peu, redescend la côte, la pente, la petite rue très à pic et l’avenue Ruel jusqu’au boulevard Sainte-Anne, jusque chez elle et d’un pas un peu triste parce que l’impression d’avoir été bernée. Une décennie à marcher dans les mêmes rues, à descendre les mêmes escaliers, à commander de la slush au même dépanneur. Avoir fait le tour et le refaire encore, encore et encore, tellement que le cercle commence à prendre des allures de dôme, de sphère qui s’avance dans l’espace-temps, qui fige tout sur son passage comme une pluie de cendre, comme un déversement de regrets, et tout ça qui tombe doucement, si doucement en fait qu’on s’en rend pas compte ou presque. Et quelqu’un l’appelle, Darrrlène Darrrrlène Darrrrrrlène, sur un ton illuminé, sur le ton d’une divinité, sur le ton aussi de quelqu’un qui a quelque chose d’important à dire. L’oreille tendue, elle suit l’écho des lettres de son nom, le r surtout, plus audible que les autres, et allant de souffle en souffle, en se laissant faire, elle arrive au commencement, au point de départ, au pied de la chute Montmorency, avec l’eau qui tombe en trame de son et l’odeur de l’eau douce dans chaque respiration, face au remous, et la chute lui parle.
T’es juste au début, t’es juste au milieu du début.
— Je suis déjà tellement fatiguée.
Ça fait des milliers d’années que je me déverse, que je me vide, que je me regarder passer, été comme hiver, sans savoir où je m’en vais, sans pouvoir m’arrêter."
5) "La soirée où ils s’étaient tombés dessus, après cinq ans sans s’être vus, dans un party de maison à Montmorency. Les jours qui avaient suivi, qu’ils avaient passés à se trouver beaux, dedans comme dehors, à l’endroit comme à l’envers, en longeant tranquillement le fleuve Saint-Laurent. Ils se sont aimés d’amour pendant trois ans.
Un matin de printemps, Darlène s’est réveillée le cœur vide. Je t’aime plus, qu’elle lui a dit.
C’était pas la première fois qu’elle lui disait ces mots-là, mais c’était la première fois qu’elle le disait avec un s muet."
[...]
C’est beau dehors, l’été et Montmorency tout en même temps. Surtout les noms de rue et la couleur des maisons, les jardinières de géraniums et les ballons de basket. C’est vrai, c’est doux. Il y a des madames qui font l’épicerie à pied, des messieurs qui attendent l’autobus comme une nouvelle vie, des vieux qui essaient de rester en forme en marchant dans le stationnement de leur hospice et des jeunes qui déposent des pétards dans les escaliers. Rien est pour toujours l’été, à Momo, à part peut-être ce souffle d’insouciance et de tristesse qui y règne parfois. Souvent."
2) "GREG – Nenon, le micro ben fort, désolé si la soirée est finie c’t’à cause de c’t’osti de conne là à ma droite. Fait que là, Marie a se sent mal, a se sent mal, ça a pas d’osti de sens, t’a connais en plus ça y prend rien...
Darlène a déjà vu Marie-Laurence pleurer parce qu’il y avait une lime écrasée sur le trottoir.
GREG – Là, moi je fais genre t’es-tu sérieux mon osti de cabochon, man ? Pour qui tu te prends toi là, j’m’en crisse-tu, eille je pognais les nerfs là, j’y dis j’m’en crisse-tu que tu sois dans Bleu boucane pis qu’tu t’penses ben hot là tant qu’à moi t’es un gars comme les autres, là y’arrive y dit attention à c’que tu dis pis y m’pogne, un coup de même, fait que là je le pousse un coup, man j’l’ai poussé y’avait trente-sept bounceurs dans même seconde, fait que là y dit non laissez-le on fait juste parler, fait que là j’y dis ta gueule t’es juste un osti de sans-génie qui a pas d’classe qui sait pas comment parler, ma blonde ça fait deux ans j’sors avec, fais rien qu’attention à c’que tu dis, j’m’en crisse ben raide de toi pis là ça s’est fini de même, j’parti en crisse, j’parti à genre quatre heures du matin j’tais rendu tu seul dans le bar j’m’ostinais avec, là quand j’me suis levé le lendemain, gros texte de lui sur Facebook qui m’invite à son show du vendredi, billets VIP, billets gratuits, y s’excusait à moi pis Marie pis toute.
DARLÈNE – Pis ?
GREG – J’pas allé à son show.
DARLÈNE – Eille, j’espère que t’es pas allé à son osti de show de marde."
3) "— Vous veniez faire quoi, là ?
— S’acheter de la bière. On va boire ça sur le balcon chez nous, ça te tente-tu de venir?
La maison d’Andrew est isolée de toutes les autres maisons de Montmorency. De l’avenue Ruel il faut prendre une petite rue très à pic, monter la pente, la côte, marcher un peu et on s’y retrouve entre quelque part et nulle part. Verte aux volets bleus, sur deux étages avec une cheminée et juchée en haut d’une butte illogique géologiquement, elle est le non-sens qui donne tout son sens à Momo. Sans elle, probablement qu’un jour, la chute aurait arrêté de chuter.
— Ouais."
4) "Darlène, elle, marche un peu, redescend la côte, la pente, la petite rue très à pic et l’avenue Ruel jusqu’au boulevard Sainte-Anne, jusque chez elle et d’un pas un peu triste parce que l’impression d’avoir été bernée. Une décennie à marcher dans les mêmes rues, à descendre les mêmes escaliers, à commander de la slush au même dépanneur. Avoir fait le tour et le refaire encore, encore et encore, tellement que le cercle commence à prendre des allures de dôme, de sphère qui s’avance dans l’espace-temps, qui fige tout sur son passage comme une pluie de cendre, comme un déversement de regrets, et tout ça qui tombe doucement, si doucement en fait qu’on s’en rend pas compte ou presque. Et quelqu’un l’appelle, Darrrlène Darrrrlène Darrrrrrlène, sur un ton illuminé, sur le ton d’une divinité, sur le ton aussi de quelqu’un qui a quelque chose d’important à dire. L’oreille tendue, elle suit l’écho des lettres de son nom, le r surtout, plus audible que les autres, et allant de souffle en souffle, en se laissant faire, elle arrive au commencement, au point de départ, au pied de la chute Montmorency, avec l’eau qui tombe en trame de son et l’odeur de l’eau douce dans chaque respiration, face au remous, et la chute lui parle.
T’es juste au début, t’es juste au milieu du début.
— Je suis déjà tellement fatiguée.
Ça fait des milliers d’années que je me déverse, que je me vide, que je me regarder passer, été comme hiver, sans savoir où je m’en vais, sans pouvoir m’arrêter."
5) "La soirée où ils s’étaient tombés dessus, après cinq ans sans s’être vus, dans un party de maison à Montmorency. Les jours qui avaient suivi, qu’ils avaient passés à se trouver beaux, dedans comme dehors, à l’endroit comme à l’envers, en longeant tranquillement le fleuve Saint-Laurent. Ils se sont aimés d’amour pendant trois ans.
Un matin de printemps, Darlène s’est réveillée le cœur vide. Je t’aime plus, qu’elle lui a dit.
C’était pas la première fois qu’elle lui disait ces mots-là, mais c’était la première fois qu’elle le disait avec un s muet."
August 2, 2018
Je souhaitais lire ce livre, connaissant le projet émergeant entre Hubert Lenoir et Noémie D. Leclerc. Pour un premier roman, j'ai été agréablement surprise du travail effectué par l'autrice.
En lisant ce livre, il ne faut pas s'attendre à de la littérature approfondie. C'est l'histoire banale de Darlène, 20 ans, qui vit sa vie quotidienne. Elle remportera un concours dans un restaurant de quartier de Montmorency et fera la rencontre d'un jeune homme de son âge.
Ce livre n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il est le reflet d'une vie de jeune adulte en quête de réponses à la vie humaine. Beaucoup de flafla et d'impertinence (a priori), mais le contenu donne un ton au livre, ce que j'ai bien aimé.
:)
En lisant ce livre, il ne faut pas s'attendre à de la littérature approfondie. C'est l'histoire banale de Darlène, 20 ans, qui vit sa vie quotidienne. Elle remportera un concours dans un restaurant de quartier de Montmorency et fera la rencontre d'un jeune homme de son âge.
Ce livre n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il est le reflet d'une vie de jeune adulte en quête de réponses à la vie humaine. Beaucoup de flafla et d'impertinence (a priori), mais le contenu donne un ton au livre, ce que j'ai bien aimé.
:)
February 9, 2024
4,5⭐️
J’ai beaucoup aimé le côté naif et assumé de Darlène. L’histoire, à la fois rafraichissante et profonde, est très belle. J’ai aussi beaucoup apprécié que ce soit une oeuvre multidisciplinaire, avec l’album Darlène de Hubert. Ayant déjà cet album, j’ai pu apprécier l’oeuvre dans son ensemble.
J’ai beaucoup aimé le côté naif et assumé de Darlène. L’histoire, à la fois rafraichissante et profonde, est très belle. J’ai aussi beaucoup apprécié que ce soit une oeuvre multidisciplinaire, avec l’album Darlène de Hubert. Ayant déjà cet album, j’ai pu apprécier l’oeuvre dans son ensemble.
April 10, 2023
Ahhhhh
Le début était un peu long, mais rendu à la moitié du livre, j'ai été emporté par l'histoire. C'était magique et tellement poétique. En plein mon genre.
Le début était un peu long, mais rendu à la moitié du livre, j'ai été emporté par l'histoire. C'était magique et tellement poétique. En plein mon genre.
May 18, 2024
Darlène...
Jamais je n'ai autant aimé un personnage. A ma première lecture , il y a quelque année, j'ai nommé que ce livre avait été écrit pour moi. Encore aujourd'hui, après plusieurs années et romans achevés, je me retrouve encore dans cette histoire. Les personnages principaux sont dépeint de façon unique , douce et vrai. L'ambiance , les lieux et les moments sont venus creusés dans mes fantasmes. Le destin peut parfois être si cruel et magnifique à la fois. La connexion entre Darlène et Ashton, tellement belle , sincère, cru et dans l'ouverture m'ébranle et vient me perforer le coeur.
C'est tellement anodin, parfois malaisant, désinvolte mais tout vient résonné avec moi .
Des mots choisis avec soin pour décrire le plus beau et le plus lourd de la vingtaine. Une histoire d'amour mais aussi de confiance, de désir, d'engagement et de passion de toute beauté.
Je choisirais ce roman comme le dernier avant de sauter.
Jamais je n'ai autant aimé un personnage. A ma première lecture , il y a quelque année, j'ai nommé que ce livre avait été écrit pour moi. Encore aujourd'hui, après plusieurs années et romans achevés, je me retrouve encore dans cette histoire. Les personnages principaux sont dépeint de façon unique , douce et vrai. L'ambiance , les lieux et les moments sont venus creusés dans mes fantasmes. Le destin peut parfois être si cruel et magnifique à la fois. La connexion entre Darlène et Ashton, tellement belle , sincère, cru et dans l'ouverture m'ébranle et vient me perforer le coeur.
C'est tellement anodin, parfois malaisant, désinvolte mais tout vient résonné avec moi .
Des mots choisis avec soin pour décrire le plus beau et le plus lourd de la vingtaine. Une histoire d'amour mais aussi de confiance, de désir, d'engagement et de passion de toute beauté.
Je choisirais ce roman comme le dernier avant de sauter.
July 31, 2018
Beaucoup d'observations sur la vie ordinaire qui sont... ben ordinaires. En fait, l'auteure passe beaucoup de temps à nous dire les choses et pas tant que ça à nous les montrer, alors ça devient vite lassant. Style sans intérêt pour moi. Je suis déçue parce que j'ai bien aimée l'album du même projet.
J'ai survolé les 75 dernières pages et essayé de lire les passages qui avaient l'air importants. Rien ne m'a raccrochée à l'histoire. Les passages avec la famille de Darlène avaient plus de piquant, mais ils disparaissent au 2/3 du livre et c'est là que ça stagne...quand entre en scène le fameux Ashton annoncé en quatrième de couverture. Parce que oui, la péripétie annoncée dans le résumé n'arrive qu'au 2/3 du livre.
Vraiment, je voulais aimer ça, mais grosse déception.
J'ai survolé les 75 dernières pages et essayé de lire les passages qui avaient l'air importants. Rien ne m'a raccrochée à l'histoire. Les passages avec la famille de Darlène avaient plus de piquant, mais ils disparaissent au 2/3 du livre et c'est là que ça stagne...quand entre en scène le fameux Ashton annoncé en quatrième de couverture. Parce que oui, la péripétie annoncée dans le résumé n'arrive qu'au 2/3 du livre.
Vraiment, je voulais aimer ça, mais grosse déception.
January 9, 2019
J'ai une règle: je donne cent pages à l'auteur. 100 pages pour m'embarquer, sinon, j'arrête. Peut-être le livre est-il excellent, mais que je ne suis pas le bon lecteur, ou pas dans le bon état d'esprit. Alors j'ai arrêté à la page 100, donc à la moitié du livre. Noémie Leclerc a pourtant une bonne plume. Son récit est alerte, vraisemblable, on ne doute pas un instant qu'on est plongé dans la réalité de son personnage. Mais... on ne trouve pas d'arc dramatique. Enfin pas moi. On a l'impression que ça pourrait durer 20 pages ou 800, la vie quotidienne de Darlène, ni médiocre, ni passionnante.
June 29, 2022
La première moitié était tellement difficile a enjoy tellement elle etait banale, mais cest legit ca le but et je pensais pas etre capable de comprendre pourquoi avant de lire la deuxieme partie. Cest vraiment un livre bien construit, avec un bon build up en crescendo. Jai adoré la deuxieme moitié et ca aurait pas frappé aussi fort si la premiere moitié avait pas autant mis en valeur la banalité de sa vie avant de rencontrer Ashton. In the end I loved it, and I cried which i did not expect at alll
August 25, 2023
Je suis arrivé avec des hautes attentes, j’ai été déçu et j’ai ensuite été reconquis par l’ampleur finale et la justesse émotionnelle du livre. Les mots choisis décrivent exactement ce qu’ils veulent dire et le vocabulaire imagé percute les zones sensibles comme un marteau percute son clou!! Je m’excuse de cette comparaison boiteuse, mais j’ai décidément hâte de relire un texte de cette grande auteure (peut-être comme prochain projet multidisciplinaire avec Hubert??) En tout cas, j’en serre mes doigts très fort❤️
August 6, 2024
Un roman qui raconte la vie de Darlène, fille d’Annick coiffeuse sur la 113e rue.
Dans ce roman on suit sa vie de famille et Darlène nous partage ses états d’âme. Un jour elle rencontre Ashton et sa vie va drastiquement changer.
Je ne m’attendais à rien en commençant ce roman, mais j’ai vraiment aimé ma lecture. Je suis agréablement surprise !
Un bon 4⭐️ !
Dans ce roman on suit sa vie de famille et Darlène nous partage ses états d’âme. Un jour elle rencontre Ashton et sa vie va drastiquement changer.
Je ne m’attendais à rien en commençant ce roman, mais j’ai vraiment aimé ma lecture. Je suis agréablement surprise !
Un bon 4⭐️ !
December 25, 2018
Excellent! On sent bien la crise identitaire du personnage principale tout au long du livre et plusieurs personnes pourront s’identifier à Darlène. Elle est en quête de sens à travers une narration spontanée et authentique tintée d’humour. Brillant.
February 16, 2019
Je sais que tout,le monde dit avoir adoré ce livre, fraicheur, écriture.
Je ne dois pas être le public cible.
Je reconnais que le style est bien et différent, mais je n'ai pas embarqué.
J'avais hâte que ça finisse.
J'ai bien aimé le sens de l'humour, jeune adulte.
Je ne dois pas être le public cible.
Je reconnais que le style est bien et différent, mais je n'ai pas embarqué.
J'avais hâte que ça finisse.
J'ai bien aimé le sens de l'humour, jeune adulte.
July 31, 2023
J'ai acheté ce livre en pandémie 2020. Ça été long avant que je me décide d'embarquer dans ce livre. Je lisais deux pages et je laissais tomber. La première partie du livre est un peu boring mais la deuxième wowwwww. +1 pour les remerciements à la fin du livre.
October 4, 2018
J'en avais commencé la lecture il y a quelques mois et je n'avais pas du tout accroché.
Je l'ai recommencé du début, et ma foi, j'ai beaucoup aimé.
Je l'ai recommencé du début, et ma foi, j'ai beaucoup aimé.
May 10, 2019
Excellent roman! J'ai adoré et la plume de Noémie m'a rappelé celle de R.Ducharme.
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