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Swatch Irony : les meilleures montres de la célèbre collection en acier inoxydable, de 180 à 265 euros

Dans les années 1990, Swatch entrait dans une nouvelle ère avec la collection Irony, composée de montres avec boîtier en acier. Voici les plus belles en 2024.
Swatch Irony
© Swatch // Montage GQ France - Loïse Legars

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Non, il n'y a pas que les montres en plastique chez Swatch, il y aussi les Swatch Irony en acier inoxydable. Nous vous avons déjà présenté les 8 meilleures montres Swatch de 2024, voici désormais les 6 plus beaux modèles de la collection Irony.

Les montres Swatch font office de phénomène dans l'horlogerie. Pourquoi ? Car dans les années 1970 et jusqu'au début des années 1980, l'industrie horlogère suisse bat de l'aile. Les exportations chutent drastiquement et le Japon relègue la Suisse à la 3e place du rang mondial des pays exportateurs du secteur horloger. Ce tableau noir sera finalement atténué en 1983, année au cours de laquelle l'homme d'affaires Nicolas Hayek eut l'idée de créer Swatch. Le résultat ? Une première montre-prototype colorée en plastique, baptisée “Vulgaris” et dessinée par Marlyse Schmid et Bernard Muller. Un objet peu coûteux, léger, fiable avec un boîtier en plastique, un mouvement à quartz, mais surtout avec un potentiel illimité quant aux formes et aux designs, capables de se renouveler sans cesse. Démocratique et transversale, l'idée Swatch a eu donc un succès immédiat auprès d'un public désireux d'un produit simple et classique, faisant gagner des parts de marché importantes à Swatch dans la catégorie des garde-temps premiers prix. Ainsi, fin 1984, 3,5 millions de montres furent manufacturées par Swatch, avant les 10 millions de pièces produites l'année d’après.

Chic, populaire, décalé et créatif, le produit Swatch a fait souffler un vent de renouveau sur l’industrie horlogère suisse, faisant de la montre un accessoire de mode à part entière. Swatch s’est ouvert aux chronographes, notamment avec la collection Neon (années 1980 et 1990), aux mouvements automatiques en 1991, à la musique (avec La MusiCall de 1993), à l’espace (avec une montre Swatch au poignet d’un astronaute suisse en 1996), à l’ultra-plat (avec la Skin en 1997), à l’art (avec la très recherchée Keith Haring de 1986) ou encore au digital à travers la montre Swatch Beat de 1998.

Les Swatch Irony en 1994.© Swatch

Swatch Irony, la révolution des années 90

Nous sommes en 1994, au cœur d'une époque faste et pleine de créativité débordante chez Swatch. Après Jean-Michel Jarre, c’est par exemple le compositeur américain Philip Glass qui imagine une séquence rythmique pour la Swatch MusicCall, pouvant être entendue sur deux modèles : les Martingala et Boogie Mood. Mais cette année marque également et surtout l’arrivée dans l’univers Swatch, d’un ovni horloger encore jamais vu : la Swatch Irony. Un patronyme qui sous-entend évidemment toute l’ironie de la marque, connue pour ses iconiques montres en plastique, dévoilant désormais une référence dépourvue de ce matériau lui étant si cher.

Une autre Swatch Irony de 1994.© Swatch

En effet, la Swatch Irony, commercialisée en 1994 aux États-Unis, en Suisse, en Allemagne, en Italie et en France, fait entrer la maison dans une nouvelle ère à travers le lancement de 12 modèles flambant neufs qui se voient doter d’un élégant boîtier en acier inoxydable, initialement disponible en deux tailles, large ou medium. Disruptive à souhait, la collection Swatch Irony marque les esprits et devient un must-have pour tous les amateurs et collectionneurs de montres Swatch. Fort de ce succès, l’année suivante, soit en 1995, la gamme s’offre une cure de jouvence moderniste et technique, en s’étoffant de modèles Irony Chrono et Scuba. Pour autant, Swatch ne renie pas ses racines, notamment artistiques. En 1997, les musées Guggenheim de New York et de Venise ouvrent ainsi leurs portes à Swatch et Arnaldo Pomodoro, le créateur du “Rotor”, autrement dit la première montre Irony Art Special, limitée à l’époque à 700 pièces. L’année suivante, Swatch (re)plonge dans les abysses avec un lancement spectaculaire à Furnace Creek dans l’état du Nevada (USA) des Swatch Irony Scuba 200. Une nouvelle ligne qui fusionne les éléments de l’Ironie classique avec ceux de la plongeuse de Swatch. Il en résulte une montre massive aux courbes sphériques parée d’un boîtier en aluminium mat et d’un verre hémisphérique, résistante aux chocs et aux champs magnétiques, sans oublier une étanchéité à 200 mètres.

Les Swatch Irony Extrados sorties en 2001.© Swatch

Un nouveau visage mécanique et esthétique pour la Swatch Irony

À partir des années 2000, la Swatch Irony s’ancre davantage dans la modernité et se décline sous une multitude d’itérations nouvelles. Ainsi, en avril 2012, Swatch présente la Chrono Collection qui se dote deux Irony Chrono au look sportif élégant et intemporel que les puristes ne renieraient pas aujourd’hui.

Les Swatch Chrono de la Collection Irony en 2012.© Swatch

En mai de cette même année, Swatch lance également la Glance Collection, caractérisée par des couleurs pop et tendance ainsi que par un design pétillant et étincelant, composée de cinq Irony Chrono féminines serties de cristaux colorés.

Néanmoins, c’est en 2016 que la Swatch Irony franchit un cap avec l’arrivée de sept montres Sistem51 Irony au cadran raffiné et livrée sur un boîtier acier inox. Ces dernières s’équipent du légendaire mouvement mécanique composé de 51 pièces et doté d’un disque transparent, d’une vis centrale et d’une réserve de marche astronomique de 90 heures (!). L’une d’entre elles, la Sistem51 Irony Boreal est d’ailleurs toujours au catalogue Swatch, au prix de 240 euros.

Les Swatch Irony Sistem51.© Swatch

En 2018, le Swiss made prend une allure britannique le temps d’une montre collaborative entre Swatch et Hackett. Cette Sistem51 Irony X Hackett, encore très recherchée aujourd’hui, fut produite à 1983 exemplaires en hommage aux dates de création des deux maisons. Dans le même temps et au mois d’avril de la même année, Swatch réalise un important lancement : celui de la collection Skin Irony. C’est-à-dire la première version métallique de la plus mince des montres de la marque, épaisse de seulement 5,8 mm. Une pièce qui se distingue par ses lignes classiques emblématiques, ses matériaux nobles, son profil élégant et ses reflets satinés à l’instar de la nouvelle Swatch Glow of Irony récemment dévoilée (205 euros). À noter, pour l’anecdote, que la Skin Irony s’est muée en star du grand écran à l’occasion de l’éternelle collaboration entre Swatch et l’agent 007. En effet, dans Mourir peut attendre, on peut voir le génie de Q Branch arborer à son poignet la montre “2Q”, magnifiée par un cadran brossé soleil mettant en valeur les rouages du mécanisme en action qui fait se rencontrer Q et Swatch à 6 heures. Une pièce sortie en édition (très) limitée à 200 euros, qu’il faut désormais aller chiner sur les sites de tocantes d’occasion pour les aficionados du plus célèbre des agents secrets.

La collection Swatch Skin Irony.© Swatch

La dernière épopée de l’Irony date de 2023. Une année qui a marqué un tournant chez Swatch avec la présentation de la toute première Big Bold (une montre lancée en 2019) en acier inoxydable. Mieux, elle est la première montre Swatch à combiner biocéramique (une matière secrètement développée dans les usines de la maison) et métal dur. Ces nouvelles Big Bold Irony sont proposées en deux familles de cinq montres. La première présente de riches nuances métalliques grâce à des boîtiers sablés et des cadrans brossés-soleillés aux couleurs rafraîchissantes. La seconde propose un mélange contemporain de teintes pop et de matériaux contrastés. On retrouve un look high-tech distinctif et anguleux à travers les cadrans squelettés ainsi que les bracelets structurés bi-compressés, déclinés en de multiples coloris parfaits pour vos bains de mer ou de soleil.

Les Swatch Big Bold Irony.© Swatch

Les 6 plus belles montres Swatch Irony en 2024

Tangerine Tiger - 210 euros

Grâce à sa matière prédilection, l’acier, la collection Irony a fait des chronographes l’une de ses spécialités. La preuve avec ce chrono Tangerine Tiger au look sportif très alléchant à travers son bracelet en caoutchouc et ses multiples détails orange à l’image des index, du guichet de date situé à 3h, des aiguilles, des sous-compteurs de chronographe ainsi que de sa lunette tachymétrique en acier brossé avec revêtement PVD noir. Sous un verre à effet Solar Spectrum, on retrouve un cadran bleu contrastant idéalement avec la teinte orangée de l’ensemble qui s’anime d’un mouvement à quartz.

Power of nature, By the bonfire - 265 euros

Voici un autre chronographe issu de la ligne New Irony Chrono. Il ravira tous les amateurs de montres tout-terrain musclées qui comptent aller barouder cet été. On retrouve un imposant boîtier de 43 mm en acier avec revêtement PVD noir qui se complète d’une lunette noire en acier brossé. Le tout s’ouvre sur un cadran tri-compax prenant place sur une surface granulée et texturée aux marqueurs blanc. Ceci, sans oublier quelques pointes de rouge qui viennent mettre le feu à l’ensemble, notamment sur le trotteuse centrale du chronographe. Cette montre à quartz est livrée avec un bracelet textile structuré kaki, lui assurant un style d’aventurière taillée pour une douce nuit à la belle étoile et au coin du feu.

Midday Sky - 180 euros

Cette pièce à l’esthétique plutôt féminine (bien que certains poignets masculins n’y renonceraient pas) est issue de la sous-collection Skin Irony, autrement dit les montres les plus fines du catalogue Swatch avec une boîte de 38 mm en acier de seulement 5,8 mm d’épaisseur. Ultrafine donc ! Ce qui nous plaît ? Son cadran bleu brossé et soleillé évidemment, magnifié par des aiguilles et index jaune qui semblent en lévitation sous le verre Solar Spectrum. En somme, une montre parfaite pour vos futures journées plage. Pas de panique, elle est étanche à 30 mètres.

© Swatch
Orange in the works - 195 euros

Avis aux amateurs de références surdimensionnées ! En effet, cette Swatch Irony présente un boîtier de 47 mm façonné en acier sablé, à l’instar de sa lunette lisse et de sa couronne décentrée à 2h. Le véritable spectacle se joue au centre, sur son cadran bleu foncé à imprimé argenté et orange. Ce dernier a été entièrement ajouré, permettant une plongée dans les rouages en action de son calibre à quartz. On valide !

Crimson mystique -240 euros

Ce chrono plaira de toute évidence aux puristes et amateurs de montres fleurant bon l’asphalte et les sports mécaniques. Il se dote d’un boîtier en acier de 43 mm, complété d’une lunette tachymétrique graduée et revêtue de PVD noir. Le verre à effet Solar Spectrum s’ouvre sur un cadran noir à imprimé bleu très sportif sur lequel évoluent trois sous-cadrans de chronographe ainsi qu’un discret guichet de date bleui à 6h. À noter, sous les index, un motif circulaire qui rappelle les spirales habillant les cadrans de certains chronographes des années 1970.

© Swatch
Green vision - 215 euros

Épure et finesse. Tels sont les deux maîtres mots de cette Swatch Irony certes équipée d’une boîte en acier mat et brillant de 42 mm mais épaisse de seulement 6,7 mm. Un boîtier qui resplendit davantage grâce à un cadran noir dépouillé de toute fioriture dont le verre Solar Spectrum fait briller de mille feux les index et aiguilles orange. Le tout se complète d’un bracelet en caoutchouc vert. Une montre idéale donc, pour une randonnée dans les champs verdoyants de l’Aubrac ou plus simplement pour un bain de mer ou de soleil.

© Swatch