![Un séisme de magnitude 7,8 a secoué la Nouvelle-Zélande dimanche 13 novembre 2016. Un séisme de magnitude 7,8 a secoué la Nouvelle-Zélande dimanche 13 novembre 2016.](https://huffpost-focus.sirius.press/2022/07/23/0/0/630/315/320/160/60/0/9233534_1658586511812-5c930e0b220000c9001b81a0.jpeg)
INTERNATIONAL - Un séisme de magnitude 7,8 a secoué la Nouvelle-Zélande dimanche 13 novembre, a annoncé l'Institut de géologie américain (USGS), déclenchant un tsunami et faisant plusieurs morts.
Le tremblement de terre est survenu vers 23 heures (11 heures en France) à quelque 90 kilomètres de la ville de Christchurch, sur l'île du Sud, où un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011.
Le ministère néo-zélandais de la Défense civile s'est borné à souligner que cette onde océanique consécutive au choc tellurique avait un caractère "dangereux" et qu'un "tsunami destructeur" était "possible".
Des victimes potentielles près de Kaikoura
Des informations encore imprécises ont fait état de victimes près de Kaikoura, une localité côtière de l'Ile du Sud où s'est produit le tremblement de terre, a annoncé devant la presse le ministre de la Défense civile Gerry Brownlee.
"La première vague pourrait ne pas être la plus haute", a prévenu ce ministère, ajoutant que d'autres pouvaient continuer à arriver.
Lundi en début de matinée (heure locale), le premier ministre John Key a annoncé un bilan d'au moins deux morts. "Nous ne pouvons exclure" que le bilan ne s'alourdisse, compte-tenu des "problèmes de communications" avec les régions touchées, a ajouté le chef du gouvernement.
Sur Twitter, le ministère chargé de la gestion des plans d'urgence et des catastrophes naturelles a diffusé ses recommandations: parmi elles, s'éloigner le plus possible des côtes.
"La première vague d'activité pourrait ne pas être très importante", a prévenu la défense civile nationale, ajoutant que l'activité du tsunami pourrait se poursuivre pendant plusieurs heures.
Comme vous pouvez l'entendre ci-dessous, une sirène a averti les habitants de la ville de Christchurch face à ce danger:
Le site du gouvernement néozélandais, GeoNet, a affirmé que le séisme avait été "largement ressenti" à travers le pays et mis en garde la population contre les secousses secondaires.
Des messages postés sur Twitter montrent les dégâts causés dans certaines habitations, notamment à Wellington, située à quelque 250 km de l'épicentre du séisme.
"Ca a fait des dégâts !"
"Merci à tous pour vos messages, tout le monde va bien. Voilà la cuisine"
Des informations ont fait état de bâtiments endommagés dans la petite localité rurale de Cheviot, près de l'épicentre. Des pannes de courant et de téléphone ont été constatées dans de nombreuses régions.
"Nous étions endormis et nous nous sommes réveillés en sentant la maison trembler", a déclaré à l'AFP Tamsin Edensor, une mère de deux enfants à Christchurch. "Ca a continué à aller et venir en s'intensifiant", a-t-elle ajouté, en indiquant que le tremblement de terre avait duré "longtemps".
Elle a indiqué qu'il n'y avait pas de signes de dégâts dans sa rue et que le courant électrique n'avait pas été coupé. "Nous ressentons des répliques pour le moment, et nous allons faire des réserves d'eau par précaution".
En septembre, un petit tsunami avait touché les côtes orientales de la Nouvelle-Zélande à la suite d'un fort séisme en mer qui n'avait fait ni victimes ni dégâts.
La Nouvelle-Zélande se trouve à la limite des plaques tectoniques de l'Australie et du Pacifique, zone qui fait partie de la "ceinture de feu" du Pacifique, où jusqu'à 15.000 séismes sont enregistrés chaque année.
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