Essonne : un chien battu à mort lors du cambriolage d’une maison ?

Les auteurs de ce vol par effraction à Saulx-les-Chartreux auraient laissé l’animal gisant dans la cuisine. C’est le propriétaire de la maison, absent au moment des faits, qui l’a découvert.

(Illustration). Les gendarmes de Palaiseau ont été chargés d'identifier les auteurs du cambriolage. Ph. LP/S. R.
(Illustration). Les gendarmes de Palaiseau ont été chargés d'identifier les auteurs du cambriolage. Ph. LP/S. R.

    Un chien a été retrouvé mort à l’intérieur d’une maison qui venait d’être cambriolée en Essonne, a-t-on appris ce mercredi, confirmant une information de nos confrères d’Actu17. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie.

    Les faits se sont produits ce mardi 9 juillet, en fin de journée. Peu après 20 heures, les gendarmes sont appelés par le propriétaire d’un pavillon de Saulx-les-Chartreux. L’homme vient d’arriver chez lui et découvre une scène d’horreur : son chien, un Beauceron selon les premiers éléments, gît dans la cuisine, mort. Du sang est visible.

    Une nécropsie demandée par le parquet

    Tout autour, la maison est sens dessus dessous : un cambriolage vient d’avoir lieu. Des objets de valeur ont disparu, les auteurs du larcin ont eu le temps de visiter chaque pièce, ou presque, de la propriété. Quelques instants plus tard, les gendarmes de la brigade de Palaiseau sont sur place. Un scénario se dessine : surpris par le chien de la propriété, les cambrioleurs ont-ils frappé, à coups de pied, l’animal de grande taille ? C’est une possibilité.



    L’enquête pour « vol par effraction » ouverte dans la foulée par le parquet d’Évry-Courcouronnes devra répondre aux interrogations et tenter de mettre la main sur les auteurs. En parallèle, une autopsie de l’animal - en l’occurrence, une « nécropsie » selon le terme attribué - a été ordonnée par les magistrats. Le parquet se veut prudent à ce stade : « L’examen médical devra nous dire si ce chien a été victime de coups, ou non. Il n’y a pas encore de certitude là-dessus », nous dit-on. Les résultats de cette nécropsie sont attendus dans la journée de jeudi.

    L’affaire pourrait en rappeler une autre, survenue à plusieurs centaines de kilomètres de là. Fin février, dans les Pyrénées-Orientales, un refuge animalier avait subi le vol de 1 000€ en espèces. Les auteurs s’en étaient également pris à plusieurs chats : trois félins étaient morts, frappés à coups de pied et abandonnés.