Pogacar, rumeurs de dopage, son Tour mémorable face à Fignon en 1989… Les confidences de Greg Lemond

Ce dimanche, la Grande Boucle se termine sur un contre-la-montre entre Monaco et Nice, comme en 1989 entre Versailles et les Champs-Élysées, où l’Américain avait été sacré au terme d’un renversement complètement fou. Il revient sur ce moment de gloire, tout en évoquant les performances du Maillot jaune Tadej Pogacar, et le sujet du dopage.

Greg Lemond suit avec intérêt les performances de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. En espérant que rien ne vienne les ternir. LP/David Opoczynski
Greg Lemond suit avec intérêt les performances de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. En espérant que rien ne vienne les ternir. LP/David Opoczynski

    Son duel avec Laurent Fignon a marqué les mémoires. Son succès arraché dans les derniers mètres de l’ultime étape du Tour de France 1989, un contre-la-montre de 24,5 km entre Versailles et les Champs-Élysées, pour huit secondes seulement (alors qu’il en comptait cinquante de retard au classement général au moment de s’élancer) ont élevé Greg Lemond au rang de héros de la Grande Boucle.

    À 63 ans, l’Américain, trois fois vainqueur de l’épreuve (1986, 1989, 1990), sera au départ à Nice ce samedi matin et assistera au contre-la-montre final le lendemain entre Monaco et Nice. Après une sortie à vélo avec des amis en Toscane (Italie) où il passe des vacances, l’ancien champion, qui lutte contre une leucémie depuis deux ans – « avec les médicaments je vais bien, ma santé est super ! » -, a accepté de revenir sur ce moment fort de son existence et de livrer son regard sur Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, ses lointains successeurs.