Qui sont les Françaises championnes du monde de handball ?

    L’équipe de France de handball féminin s’est adjugée dimanche le deuxième titre mondial de son histoire après celui remporté en 2003. Qui sont-elles ?

     ©Axel Heimken/DPA/MAXPPP ; The French team celebrates the world championship title during the 2017 World Women's Handball Championship finals between Norway and France in the Barclaycard Arena in Hamburg, Germany, 17 December 2017. Photo: Axel Heimken/dpa
    ©Axel Heimken/DPA/MAXPPP ; The French team celebrates the world championship title during the 2017 World Women's Handball Championship finals between Norway and France in the Barclaycard Arena in Hamburg, Germany, 17 December 2017. Photo: Axel Heimken/dpa DPA/MAXPPP

      Parmi les seize joueuses sacrées ce dimanche, dix évoluent dans le championnat de France dont six à Metz, le mastodonte de l'élite. La moyenne d'âge de cette sélection est de 28 ans.

      Gardiennes

      Amandine Leynaud (Vardar Skopje/MCD, 31 ans, 212 sélections) : Ses réflexes, son sens de l'anticipation, son sens froid dans le « money time » et son expérience (elle a débuté en équipe de France à 19 ans) font de « Doudou » l'une des meilleures gardiennes du monde. Décisive en Allemagne, notamment en demi-finale contre la Suède et en finale contre la Norvège.

      Cléopâtre Darleux (28 ans, 150 sélections, Brest) : Rappelée en sélection après l'annonce de la grossesse de Laura Glauser, elle a fait de bons passages au premier tour. Moins utilisée par la suite, elle a arrêté un penalty en finale dans un moment crucial.

      Arrières gauches

      Allison Pineau (28 ans, 246 sélections, Brest) : après son opération de la cheville en juillet, personne ne l'attendait dans la liste d'Olivier Krumbholz. Avec son goût du défi et de la compétition, la meilleure joueuse française de la décennie est montée en puissance match après match jusqu'à être décisive le dernier week-end avec 4 buts en demie et 4 autres en finale. Un pari magnifiquement tenu.

      Allison Pineau

      AFP/ PATRIK STOLLARZ

      Gnonsiane Niombla (27 ans, 88 sélections, Bucarest/ROM) : en difficulté en club, cette arrière aux jambes de feu, d'une grande élégance gestuelle, n'abordait pas le tournoi dans les meilleures conditions. Elle n'a pas été beaucoup utilisée.

      Orlane Kanor (20 ans, 12 sélections, Metz) : si elle manque bien sûr d'expérience, la toute jeune arrière a pu faire admirer sa détente. Elle a montré un culot monstre en finale en marquant deux buts décisifs dans les dernières minutes.

      Kalidiatou Niakaté (22 ans, 18 sélections, Nantes) : une autre leadeur de la nouvelle génération. Elle a montré son grand potentiel physique.

      Kalidiatou Niakaté

      AFP/ PATRIK STOLLARZ

      Arrières droites

      Alexandra Lacrabère (30 ans, 211 sélections, Vardar Skopje/MCD). La Paloise est plus que jamais une pièce indispensable du dispositif d'Olivier Krumbholz. Tout en puissance, elle a encore joué un rôle majeur avec son bras gauche et son sens du combat. Elle a inscrit le but de la délivrance en finale.

      Alexandra Lacrabère

      AFP/ Patrik STOLLARZ

      Camille Ayglon-Saurina (32 ans, 247 sélections, Bucarest/ROU) : en bleue depuis 2007, avec une interruption en 2013 pour donner naissance à son fils, elle est la deuxième plus capée après Dembélé. Centrée depuis quelques campagnes sur les tâches défensives, elle a été précieuse dans ce rôle, mais n'a pas hésité à prendre sa chance aussi en attaque.

      Demi-centre

      Estelle Nze-Minko (26 ans, 80 sélections, Siofok/HUN) : demi-centre dynamique au jeu très complet, elle avait fait un grand Euro l'an passé. Un peu moins en vue pendant la première partie du Mondial, mais complètement retrouvée en finale.

      Grâce Zaadi (24 ans, 88 sélections, Metz) : c'est la révélation du tournoi. Elle a montré sa vista dans la gestion du jeu, prenant souvent l'initiative aux tirs. En défense, elle pourrait devenir un élément-clef des Bleues.

      Ailières gauches

      Siraba Dembélé (31 ans, 256 sélections, Rostov/RUS) : la plus capée de l'équipe, elle en est aussi la capitaine. Rapide et efficace au tir, elle a remporté en Allemagne sa septième médaille internationale.

      Manon Houette (25 ans, 70 sélections, Metz) : en progrès constant, elle prend une place de plus en plus grande grâce à ses qualités physiques et à sa précision au tir. L'une des benjamines du groupe, devrait s'y installer pour longtemps. Excellent en finale (4 buts).

      Ailières Droite

      Blandine Dancette (28 ans, 101 sélections, Nantes) : son retour en équipe de France après une blessure a fait du bien à un poste de gauchère considéré comme le talon d'Achille du groupe lors des dernières campagnes.

      Laura Flippes (23 ans, 34 sélections, Metz) : l'une des moins capées du groupe, a donné satisfaction dans un rôle modeste.

      Pivots

      Béatrice Edwige (28 ans, 72 sélections, Metz) : cette joueuse au physique d'heptathlonienne (1,82 m) a consolidé sa place comme pivot de la défense. Précieuse dans les moments chauds.

      Laurisa Landre (32 ans, 81 sélections, Metz) : arrivée en sélection sur le tard, la Guadeloupéenne a fait peser une menace offensive constante et a beaucoup marqué. Son entente avec sa coéquipière à Metz Grâce Zaadi a fait des étincelles.

      Astrid N'Gouan (26 ans, 15 sélections, Brest) : rappelée par précaution pour deux matchs à cause d'une légère blessure de Landre, mais n'a pas joué.