Site-étape pour la 7e fois

Station de ski de l’Ariège (09) située sur la commune des Cabannes

Population : 360 hab. (Cabannais, Cabannaises), 5 000 dans la communauté de communes de la Haute-Ariège.

Spécialités : delicatessen, zynat (soupe), champignons, croustade, Tommes d’Ariège, Milla ariégeois (dessert).

Personnalités : Omar Bouyoussef (champion paralympique à Nagano), Isabelle Casanova (championne de slalom géant paralympique à Salt Lake City et Nagano)

Sport : Ski de fond.

Économie : Tourisme, ski.

Festivals : Grands Chemins (arts de la rue) / Oxygène pour les oreilles (musique) / Festival des saveurs (gastronomie)

Labels : Accueil Vélo,

Site internet : www.beille.frwww.cg09.frwww.vallees-ax.comwww.ariegepyrenees.comwww.valleedax.fr /


LE PLATEAU DE BEILLE ET LE CYCLISME

Station de ski de fond, le Plateau de Beille a rapidement gagné ses galons de haut lieu du cyclisme avec cinq arrivées du Tour de France en treize ans. Et la montée dominée pour la première fois en 1998 par Marco Pantani faisait partie de celles qui sacraient les champions puisque ses quatre premiers vainqueurs (Pantani, Lance Armstrong et Alberto Contador) endossèrent le Maillot Jaune sur les Champs-Elysées. La tendance s’inversa lors du dernier passage du Tour en 2011, où la victoire d’étape revint à Jelle Vanendert, premier Belge vainqueur d’une étape de montagne du Tour de France depuis Lucien Van Impe en 1983. Le co-équipier de Philippe Gilbert endossera alors le maillot à pois. En 2015, pour le dernier passage du Tour, Joaquim Rodriguez, en perdition au général après les deux premières étapes pyrénéennes, s’était vengé en allant s’imposer au Plateau de Beille en solitaire. C’était la troisième et dernière victoire d’étape de « Purito » dans la Grande Boucle après celles glanées en 2010 à Mende et à Huy dans cette même édition 2015.


À VOIR :

  • Ski de fond

Que ce soit pour la balade contemplative, la randonnée sportive ou encore le biathlon, le plateau de Beille est le lieu idéal pour la pratique du ski nordique. La station compte 21 parcours différents qui conviennent autant aux débutants qu’aux confirmés. Beille, c’est aussi l’image du ski de fond modernisée, notamment grâce à la zone d’évolution nordique (ZEN), véritable terrain de jeu accessible en prenant le téléski ! Pour résumer, le ski nordique dans les Pyrénées, c’est à la station de Beille. - 21 pistes balisées et sécurisées pour tout niveau - 2 espaces de biathlon - Des cours de ski nordique par l’École du Ski Français (ESF) - Des cours de Biathlon par l'Ecole du Ski Français (ESF) - 1 location de ski nordique (skating et classique) sur place.  

  • Parcours en raquette

Le Plateau de Beille est devenu l’un des hauts-lieux de la randonnée en raquette, pour tous les niveaux. Plusieurs parcours balisés permettent ainsi aux débutants de s’y initier et aux utilisateurs confirmés d’arpenter les grands espaces enneigés du plateau.  

  • Grotte de Lombrives 

Période : Crétacé inférieur

Histoire : la grotte a servi de refuge pendant des milliers d'années. Des groupes humains préhistoriques du Néolithique, des proscrits, des hérétiques, des persécutés, des brigands, des ermites, des lépreux, de simples bergers ainsi que des faux-monnayeurs s’y sont abrités. La grotte aurait aussi abrité l'évêque cathare Amiel Aicard après la chute du château de Montségur en 1244. Elle accueille des prêtres et des nobles pendant la Révolution française puis des Républicains pendant le Premier Empire. Henri IV y aurait même séjourné.

Caractéristiques : les eaux de l’Ariège ont creusé les 39 kilomètres de galeries de la plus grande caverne d’Europe, classée comme telle au Guinness Book des records.

La petite histoire : selon la légende, en 1328, plus de 500 Cathares persécutés durant la croisade des albigeois par la Sainte Inquisition et le roi Louis IX, s’y sont réfugiés. Le cardinal et inquisiteur Jacques Fournier (le futur pape Benoît XII) les fait emmurer vivants. D’autres légendes font de la grotte le tombeau de la princesse Pyrène, à l’origine des Pyrénées, ou mentionnent l’existence d’un trésor cathare.

Signes particuliers : en mars-avril 2021, la mission scientifique Deep Time est menée au fond de la grotte. Pendant quarante jours, quinze personnes, volontaires et scientifiques, ont vécu en vase clos en supprimant toute notion temporelle autre que celle de l’horloge circadienne afin de mieux étudier son fonctionnement.

Classement : site naturel classé.

  • Grotte de Niaux 

Formation : Jurassique.

Première occupation : Magdalénien.

Caractéristiques : elle compte plus de 200 entrées et quelques unes des ses salles sont immenses, comme la salle de la cathédrale, qui est aussi vaste que Notre-Dame de Paris. À 4 km de l’entrée, la salle de l’Empire de Satan est trois à quatre fois plus grande. La grotte servit de refuge aux Cathares et aux prêtres pendant la Révolution.

Signes particuliers : la grotte de Niaux renferme un très riche art pariétal incluant la plupart des espèces propres à la faune préhistorique du massif des Pyrénées. Les animaux sont peints la plupart du temps avec une matière noire, charbon de bois ou dioxyde de manganèse, quelquefois avec une matière rouge obtenue à partir d’hématite broyée. La salle principale, qui regroupe les représentations animales les plus spectaculaires, est appelée le Salon noir. La grotte a également livré des signes tels que des points ou des traits de couleur rouge et noire, soit isolés sur les parois, soit associés aux représentations d'animaux. L’âge des peintures du Salon noir contenant du charbon de bois a été estimé à 13 000 ans.

Destination actuelle : la grotte est ouverte au public, par groupes de 25 visiteurs maximum.

Classement : Monument Historique depuis 1911.  

  • Château de Lordat

Construction :

Style : médiéval.

Histoire : sa construction remonte vraisemblablement aux IXe et Xe siècles. Lordat est mentionné pour la première fois dans les écrits en 970, comme chef-lieu d’un ministerium. Un castrum est cité au XIe siècle. En 1034, il est cédé par Bernard, comte de Carcassonne, à son fils cadet Roger, premier comte de Foix. Vers 1244, il est occupé par les Cathares durant la croisade contre les Albigeois. À la fin du XIIIe siècle, le roi d’Aragon s’en empare et demande sa destruction. Longtemps très influente auprès des comtes de Foix, la famille de Lordat abandonne le château à l’époque des guerres de Religion. Démantelé sur l’ordre d’Henri IV en 1582, il tomba peu à peu en ruines.

Caractéristiques : le château de Lordat, dont il ne reste que des ruines, occupe une position stratégique exceptionnelle. Placé sur un piton calcaire situé à 965 mètres d'altitude, ses murailles surplombent le terroir du Sabarthès (la haute vallée de l'Ariège) de 400 mètres. C’est l'un des plus anciens et des plus vastes châteaux féodaux du haut comté de Foix. C’est un exemple typique de l'architecture militaire médièvale des Pyrénées ariégeoises. L’entrée protégée par une tour carrée conserve encore son aspect d’origine.

Destination actuelle : depuis juin 2016, le château a ouvert à nouveau ses portes et propose une visite et des animations pendant l'été.

Classement : Monument Historique depuis 1923.


À MANGER :  

  • L’azinat

Certainement le plat le plus emblématique de l’Ariège, l’azinat est un plat traditionnel ancien qui avait, à l’origine, pour but de tenir au corps des paysans. Cuisiné sous forme de potée à partir de légumes de saison (comme le chou, de pomme de terre, blette, etc.) et de viande, il pouvait donc être préparé et adapté tout au long de l’année.

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