Y aura-t-il un dernier débat entre les deux tours des législatives ? Rien de moins sûr. En cause : une organisation chaotique, qui voit la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, être projetée au cœur d’un imbroglio médiatique.
Ombre d’une certaine misogynie
Premier acte, lundi. Bien qu’aucune personnalité du Nouveau Front populaire (NFP) n’ait été formellement désignée comme candidate à Matignon, Jordan Bardella se dit «prêt», sur X (anciennement Twitter), «à débattre avec Jean-Luc Mélenchon» en représentant du NFP, qu’il qualifie «d’alliance du pire».
Après ce premier tour, deux choix s’offrent aux Français.
— Jordan Bardella (@J_Bardella) July 1, 2024
Soit l’alliance du pire et l’extrême gauche au pouvoir.
Soit l’Union nationale, la République et ses valeurs.
Je suis donc prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon. Les Français veulent de la clarté.
En face, Jean-Luc Mélenchon valide sans ambages le principe d’un débat impliquant un membre de la La France insoumise (LFI), sans pour autant se désigner. «Monsieur Bardella a raison, écrit-il. Il y a besoin d’un débat entre les deux projets pour les Français. Le candidat du Nouveau Front populaire pour la primature n’a pas été désigné. Il doit donc s’adresser aux insoumis, premier mouvement en nombre d’élus au premier tour du Nouveau Front populaire. Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente du group