Trois blocs, gauche, centre droit, et Rassemblement national (RN) à touche-touche au Parlement. Pour le directeur général du think tank Terra Nova, un gouvernement de l’arc républicain appuyé sur une majorité relative regroupant communistes, socialistes, écologistes, les centres gauche et droit, où chaque responsable politique se souvient qu’il a été élu avec des voix de ses adversaires pour contrer le RN, est le seul à même d’obtenir une majorité relative susceptible d’éviter la censure sur les lois budgétaires et d’élaborer des compromis pour répondre aux besoins criants des Français. L’occasion d’un changement de culture politique en actant la fin du fait majoritaire.
Ce second tour des législatives a créé la surprise en plaçant la gauche en tête et en reléguant le RN en troisième position, comment l’expliquez-vous ?
Cette élection a été transformée en un référendum sur la question : «Voulez-vous d’un gouvernement RN ?». Le front républicain, dont on avait dit qu’il ne marchait plus, a très bien fonctionné. Dans les 306 circonscriptions