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Moyen-Orient

Iran : le nouveau président réformateur prendra ses fonctions en août

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Massoud Pezeshkian, premier réformateur à être élu président depuis 1997, devra faire face à des pouvoirs limités et à des institutions verrouillées par les conservateurs.
publié le 7 juillet 2024 à 14h49

La République islamique d’Iran arborera un nouveau visage à partir du mois d’août. Son nouveau président réformateur, Massoud Pezeshkian, devrait prêter serment et prendre ses fonctions «le 4 ou 5 août», selon l’agence presse officielle iranienne Irna. Il aura ensuite «quinze jours pour présenter les ministres pour un vote de confiance». En Iran, le président a des pouvoirs restreints : il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le Guide suprême, qui est chef de l’Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques. La cérémonie d’investiture n’aura d’ailleurs lieu qu’une fois l’élection approuvée officiellement par l’ayatollah Ali Khamenei.

Toutefois, l’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian, 69 ans, est une surprise. Les élections, qui n’étaient pas prévues pour 2024, ont dû être organisées rapidement après le décès de son prédécesseur, l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, dans un accident d’hélicoptère. Seul réformateur en lice pour ce scrutin face à trois candidats conservateurs, Pezeshkian a déjoué tous les pronostics, d’abord en poussant le favori ultraconservateur Saïd Jalili à un second tour, puis en l’emportant avec une assez large avance (53,6 % contre 44,3 % pour Jalili, s

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