Depuis la dissolution, la gauche avance pas à pas. «On va trouver des solutions à toutes les embûches au fur et à mesure, on n’a pas le choix», promettait il y a quelques jours Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Ecologistes. Encore sonnés par l’annonce des résultats, qui ont placé le Nouveau Front populaire en tête, devant le camp présidentiel et le Rassemblement national, les partenaires doivent se mettre d’accord sur un potentiel gouvernement. Personne n’avait vraiment imaginé la victoire. Répartis sur les plateaux télé pour commenter la soirée, insoumis, socialistes, écolos et communistes, se sont immédiatement accordés sur le fait que le président de République devait appeler le Nouveau Front populaire à gouverner.
Les commentaires électoraux terminés, ils se sont retrouvés dans un lieu neutre, loin des caméras. Autour de la table, les quatre chefs de partis : le socialiste Olivier Faure, l’insoumis Manuel Bompard, l’écolo Marine Tondelier et le communiste Fabien Roussel, chacun avec deux lieutenants. Encore surpris par les résultats, les partenaires ont pris le temps de refaire les comptes.
Pression sur Macron, appels à «convaincre pas à pas»
Avec quelque 190 sièges, la gauche est très loin de la majorité absolue, fixée à 289 députés. Mais tous se