En général, quand le Rassemblement national rate une élection, ses dirigeants du moment se réunissent en séminaire pour dresser le bilan de leur échec. La plupart du temps il n’en ressort pas grand-chose et la stratégie ne s’en trouve guère modifiée mais cela permet, occasionnellement, de purger le bouc émissaire sur lequel on se sera accordé. En 2016, les hiérarques du parti d’extrême droite s’étaient creusé la tête pour comprendre les raisons du plafond de verre qui les avait empêchés de décrocher une région, malgré des scores élevés aux seconds tours. La sortie de l’euro, alors proposition phare du programme, avait été pointée du doigt comme repoussoir pour les électorats retraité et CSP +, réfractaires au FN. A l’été 2017, après l’échec à la présidentielle, rebelote. Les gradés du parti d’extrême droite s’étaient retrouvés en «séminaire de la refondation», actant les lignes de fractures sans les résoudre. La réunion de famille préparait surtout
Analyse
Au Rassemblement national, qui portera le chapeau de l’échec des législatives ?
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Elections législatives 2024dossier
par Nicolas Massol
publié le 8 juillet 2024 à 20h52
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