C’est une sorte de petite-cousine de la commission Sauvé sur les abus sexuels de l’Eglise catholique, mais au sein, cette fois, de l’Eglise orthodoxe. Du moins, c’était l’idée. Les travaux avaient été lancés à l’automne 2022, au lendemain d’une enquête publiée par Libération, retraçant la vie détruite de trois frères, violés lorsqu’ils étaient enfants, selon leurs affirmations, dans un monastère près de Béziers. Des récits, recueillis séparément, glaçants tant quant à la gravité des actes qu’aux ricochets infinis sur le cours de leur vie. Dans leur souffrance figurait le manque de reconnaissance par la justice, les faits étant prescrits. Mais, événement rare, leur avocat a obtenu en janvier 2023 un «relevé de forclusion», ouvrant droit à une indemnisation par le fonds de garantie des victimes.
Après ces révélations, le métropolite Dimitrios, le chef des orthodoxes en France, avait fait part de son