Menu
Libération
Transparence

Pédocriminalité dans l’Eglise orthodoxe : les conclusions troubles de la commission d’enquête

Article réservé aux abonnés
Pédocriminalité dans l'Eglisedossier
Après les révélations de «Libé» concernant trois frères qui affirment avoir été violés dans un monastère de l’Hérault, la métropole orthodoxe grecque de France avait lancé une enquête en interne. Deux ans après, leurs travaux apportent autant de réponses qu’ils soulèvent de questions.
publié le 10 juillet 2024 à 14h42

C’est une sorte de petite-cousine de la commission Sauvé sur les abus sexuels de l’Eglise catholique, mais au sein, cette fois, de l’Eglise orthodoxe. Du moins, c’était l’idée. Les travaux avaient été lancés à l’automne 2022, au lendemain d’une enquête publiée par Libération, retraçant la vie détruite de trois frères, violés lorsqu’ils étaient enfants, selon leurs affirmations, dans un monastère près de Béziers. Des récits, recueillis séparément, glaçants tant quant à la gravité des actes qu’aux ricochets infinis sur le cours de leur vie. Dans leur souffrance figurait le manque de reconnaissance par la justice, les faits étant prescrits. Mais, événement rare, leur avocat a obtenu en janvier 2023 un «relevé de forclusion», ouvrant droit à une indemnisation par le fonds de garantie des victimes.

Après ces révélations, le métropolite Dimitrios, le chef des orthodoxes en France, avait fait part de son

Pour aller plus loin :

Dans la même rubrique