À New York, l'Hotel Chelsea, au même titre que la Factory ou le Studio 54, a largement participé à forger la légende arty de la ville. Habité par une foule d'artistes plus célèbres les uns que les autres, allant de Jack Kerouac à Charles Bukowski, de Patti Smith (dont de nombreux passage de son livre Just Kids s'y déroulent) à Robert Mapplethorpe en passant par Janis Joplin et Andy Warhol (qui y tournait en 1966 son film expérimental Chelsea Girls au son d'une BO signée Velvet Underground), le lieu vient de s'offrir un rénovation de taille à Manhattan.
Visite guidée du nouvel Hotel Chelsea à New York
Savamment relifté, les changements ne sont pourtant pas palpables de l'extérieur, où l'on retrouve la même façade faite de briques rouges et de balcons en fer forgé par l'architecte Philip Gengembre Hubert en 1883. Et c'est pour ne pas dénaturer l'esprit des lieux, que son trio de propriétaires: Sean MacPherson, Ira Drukier et Ricard Born a décidé de s'occuper lui même de la rénovation à l'intérieur.
Restaurant les boiseries et les moulures d'époque, le sol est habillé de mosaïque en marbre et certaines oeuvres des anciens résidents sont placardées aux murs. Reparties en 14 catégories croissantes, les 155 chambres vont du studio à l'appartement de deux chambres pourvu d'une cuisine. Tandis que côté déco, des fauteuils imprimés tigre côtoient des tapis de style victorien, des tapisseries vintages et des canapés en velours violet.
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Avec au total trois restaurants, l'espace comprend toujours le célèbre El Quijote, une table aux accents basques, où picorer du jamón ibérico, des poivrons grillés et des tortillas. Le Café Chelsea qui mise, quant à lui, sur une carte bistrotière faite d'huitres fraîches, de tartare, de ravioles du Dauphiné ou encore de poulet rôti. Enfin le bar du lobby propose des cocktails et des petites assiettes à partager.
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Dernière nouveauté, l'inauguration imminente d'un spa et un rooftop doté d'une salle de fitness depuis lequel admirer la ville qui ne dort jamais.
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