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Cette scène de Sex And The City est toujours aussi iconique

En sous-vêtements Dolce & Gabbana, s'il vous plaît.
Cette scène de Sex And The City est toujours aussi iconique
Photo: Getty Images

Heureusement pour moi, on ne m'a jamais demandé de participer à un défilé en petite culotte Dolce & Gabbana parmi des mannequins professionnels comme Carrie Bradshaw. Dans l'épisode 2 de la saison 4, la star de Sex and the City accepte en effet de marcher sur le podium pour un show mettant en avant des mannequins pro et des personnes “normales”. (Aujourd'hui, ce type de casting est courant : récemment, la critique de mode de The Cut, Cathy Horyn, a défilé pour la collection printemps-été 2024 de Demna pour Balenciaga). Si Carrie Bradshaw est à juste titre dubitative, elle se laisse finalement convaincre par ses pairs, mais aussi par la promesse d'avoir des vêtements gratuits.

Une chute emblématique

Dans la plus pure tradition de Sex and the City, elle affronte alors un public qu'elle connaît bien car il est composé d'amis, de pairs et de son nouvel amant, un photographe de mode. Cette pression ajoutée à un changement de look de dernière minute, à des talons extrêmement hauts et au fait que Heidi Klum marche juste derrière elle, l'inévitable finit par arriver : Carrie trébuche. Ou, comme le souligne Stanford Blatch : “Oh mon Dieu, accident de la route !”

Carrie, pourtant, se relève sur Got To Be Real de Cheryl Lynn. “J'avais le choix : je pouvais m'éclipser de la piste et laisser le mannequin qui est en moi mourir de honte, ou je pouvais me relever, avec mes défauts et finir. C'est ce que j'ai fait. Parce que lorsque les gens tombent dans la vie, ils se relèvent et continuent.” Cela dit, cette chute peut inspirer des sentiments contradictoires. D'un côté, il est agréable de voir que cet événement pousse les amies de Carrie à être plus courageuses (Miranda affronte un homme qui l'a quittée, Samantha écoute son corps, Charlotte regarde enfin son sexe dans le miroir). D'un autre, on ne peut pas s'empêcher d'éprouver de la joie à la vue du malheur de la jeune femme. Un sentiment qu'on appelle “schadenfreude” et que je ressens systématiquement quand je regarde la série Girls. Que je passe une bonne ou une mauvaise journée, peu importe : celle des filles dans ces séries sera toujours pire que la mienne.

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