La course à l’électrique
Lorsque la première course de Formule E s’est tenue à Pékin, en septembre 2014, on ne donnait pas très cher de cette nouvelle catégorie. Il s’agissait d’épreuves se déroulant sur une seule journée, dans les grandes villes du monde entier, à bord de monoplaces équipées d’un moteur électrique de 150 kW (204 ch) et d’une batterie de 28 kWh (à peine plus que la première Renault Zoe de 2013…). L’autonomie était si faible qu’un changement de voiture à mi-course était indispensable… Pourtant, le 26 février), avec, pour la première fois, le statut de championnat du monde FIA, au même titre que la Formule 1 ou le rallye WRC. Il faut dire que la discipline a fortement évolué. Aujourd’hui, la puissance est passée à 250 kW (340 ch) et la capacité des batteries a augmenté (54 kWh), ce qui permet d’effectuer la totalité de la course avec une seule et même voiture. De plus, si au début toutes les équipes se voyaient imposer un matériel identique, avec une monoplace conçue par Spark (une entreprise française créée par Frédéric Vasseur, le boss d’Alfa Romeo F1 Team), et un moteur fourni par McLaren, la réglementation s’est assouplie et a permis à chacune de concevoir ses propres motorisation, boîte de vitesses et suspension arrière. Et, petit à petit, de plus en plus de marques, telles qu’Audi, BMW, DS Automobiles, Mercedes, Nissan, Jaguar et Porsche, ont rejoint les rangs de la Formule E. Même si Audi et BMW ont annoncé leur retrait à la fin de la saison 2021, les autres voient en ce championnat un bon outil marketing, moins onéreux qu’une présence en Formule 1 et cohérent avec l’électrification massive de leurs modèles de série.
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