Les hybrides, entre nature et culture
Un corps humain, des oreilles et des bois de renne, un sexe de félin et la queue d’un cheval… L’étrange silhouette de la grotte des Trois-Frères n’est qu’un exemple parmi ceux qui peuplent l’art pariétal du Paléolithique: alors que naissent les premières représentations de l’homme, apparaissent au même moment d’étranges hybrides, s’interroge l’historien Martial Guédron (université de Strasbourg). La part sauvage de l’homme fait toujours partie des thèmes qu’explore la mythologie gréco-romaine. Satyres, centaures ou encore harpies : nées d’unions contre nature ou merveilleuses, ces figures fantastiques sont souvent conçues selon un même schéma : « », analyse le spécialiste des représentations monstrueuses dans l’art.
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