Des pros qui aiment leur boulot!
BRYAN CARTHY, 37 ANS, CHAUDRONNIER
« LE TRAVAIL BIEN FAIT »
FORMATION: DUT GÉNIE MÉCANIQUE ET PRODUCTIQUE
PARCOURS PROFESSIONNEL: CDI CHEZ SODIKART, OCEANOX, GOIOT
IMPLANTEE SUR LE JOLI SITE du Grand Val au Minihic-sur-Rance, Wavinox, l’entreprise de Bryan, est florissante. Il faut dire que ce dernier a su se faire une réputation d’excellence dans le monde de la soudure (MIG et TIG) et du cintrage grâce, entre autres, à un passage réussi par le Centre de développement du soudage (CDS) de Nantes. Spécialisé dans la fabrication d’accastillage sur mesure (chandeliers, balcons, contre-plaques, platines, daviers…), de passerelles, de mâts d’éolienne, de collecteurs pour moteur mais aussi de réparation (quille, mât…) et de rechargements en tout genre, Bryan accumule les devis et les clients satisfaits. Artisan dans l’âme, il porte un amour sans pareil à ses outils qu’il choisit et entretient avec soin. Très à cheval sur son indépendance, Bryan ne compte pas ses heures pour assurer un travail de qualité sur tout ce qui se plie ou se coupe, que la matière soit en inox, en aluminium ou encore en acier.
NICOLAS LE CORRE, 63 ANS, CHARPENTIER DE MARINE
«TRANSMETTRE LA PASSION »
FORMATION: AUTODIDACTE
PARCOURS PRO: PHOTOGRAPHE DE PRESSE, ANIMATEUR ASSOCIATIF…
a eu deux vies. Avant , il fut pendant trente ans un photographe en vue de l’agence Gamma. Après , il s’est inventé propriétaire bricoleur, puis animateur associatif d’une flotte de yachts classiques, et enfin… charpentier de marine. Quant à cette jolie qui a fait chavirer son cur, c’est un plan François Sergent de 1947 dont il a déjà été question dans Voile Mag en 2008. Nicolas était encore à l’époque un apprenti. Il n’a pas fait le choix de retourner à l’école, mais il a appris en faisant. En faisant des erreurs, bien sûr, et en suivant religieusement les directives des charpentiers qui se sont succédé au chevet de sa vénérable . Quinze ans d’expérience, tous les jours sur le bordé ou à l’établi… C’est le temps qu’il faut pour faire un charpentier digne de ce nom. Pour Nicolas, l’urgence est aujourd’hui de passer le flambeau, transmettre à la fois la passion – tandis qu’un lieu d’exposition mobile suivra par la terre, sous la forme d’un formidable bus à impériale actuellement en restauration à deux pas du plan Sergent. L’occasion de se remettre sérieusement à la photo – argentique bien sûr… Avec Nicolas, la vie c’est le mouvement, et le mouvement c’est la passion. Dévorante.
