DES FILLES ETDESMOTEURS

"Femme au volant…”, et on connaît la suite. De longues décennies de machisme automobile, qui ont peut-être contribué à écarter les femmes du pilotage. Difficile à savoir, mais assurément, elles sont peu nombreuses à avoir laissé leur trace dans les palmarès. Aujourd’hui encore, pas de femmes en Formule 1, très peu en Endurance ou en Rallye, un peu davantage en IndyCar. Et si quelques noms viennent tout de suite à l’esprit, Maria Teresa De Filippis, Michèle Mouton, Jutta Kleinschmidt ou Danica Patrick, la quasi-absence d’une moitié de la population sur les grilles de départ saute aux yeux. Pourtant, quand la compétition se fait moins âpre, qu’il ne s’agit plus de s’écharper pour un titre de champion du monde mais plutôt de s’affronter amicalement dans les compétitions historiques, les machines les plus fortes en saveur et en puissance sont souvent conduites par des femmes. Nous avons demandé à trois d’entre elles, une pilote, une navigatrice et une