Le globe-trotter

ertes, en soixante-dix ans, il s’est passé des choses, et excepté le nom, il n’y a plus rien de commun entre le premier Land Cruiser apparu en 1951 (nommé alors BJ), et cette toute dernière version tout juste dévoilée à Dubaï, repensée du châssis au pavillon. D’ailleurs, cette ultime sur la forme, malgré l’intégration des derniers dispositifs d’aide à la conduite (reconnaissance des panneaux, alerte au franchissement de ligne, détection piéton de jour et de nuit…), ce Land Cruiser reçoit un sélecteur de mode de conduite intégré aux renforts latéraux de la console centrale, où trône un bon gros levier à l’ancienne. On apprécie aussi de retrouver de traditionnels compteurs analogiques, à la lisibilité claire et nette. Comme quoi, souvent, ce sont les choses les plus simples les plus efficaces. À propos d’effi-cacité, ce Land Cruiser promet de faire honneur à sa réputation d’authentique tout-terrain en recevant le système Multi-Terrain, permettant d’adapter les réglages de l’auto automatiquement en fonction de l’état du sol. Et un peu comme chez Land Rover, le conducteur peut également savoir où sont exactement positionnées ses roues, chose souvent utile en franchissement. Ce nouveau Land Cruiser semble donc bien armé pour triompher de tous les obstacles. Tous, sauf notre politique fiscale confiscatoire, devenue insurmontable…