LE FRONT DE L’EST
ongtemps, une épreuve de Formule 1 en Russie a pris les allures de l’Arlésienne. On en parlait souvent sans jamais la voir venir. Déjà, au début des années 1980, Jean-Marie Balestre, alors président de Fédération internationale du Sport Automobile, la FISA, émet l’idée d’une ouverture à l’Est et d’un grand prix dans ce qui est encore l’Union soviétique. Bernie Ecclestone, qui représente à l’époque les constructeurs de la Formule 1, est pour une fois d’accord avec Balestre. Bien que les deux hommes s’opposent sur une multitude de dossiers, ils espèrent bien implanter la F1 en Russie et si possible à Moscou. Ce n’est pas complètement irréaliste, car Balestre et Ecclestone ont l’oreille de Leonid Brejnev, le secrétaire général du Parti communiste. S’il ne connaît pas grand-chose au sport automobile, le dirigeant soviétique est un passionné de belles mécaniques. Ecclestone lui présente l’idée d’un circuit urbain, lui promettant une exposition internationale grâce à une retransmission en mondovision. Mais le projet n’a pas le temps d’être concrétisé avant la mort de
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