NE PLAISANTE PAS AVEC LE PILOTAGE
“EN ARRIVANT POUR LA PREMIÈRE FOIS SUR UN CIRCUIT, JE NE SAVAIS PAS ENCORE QUE J’ALLAIS DÉCOUVRIR UNE PASSION QUI ALLAIT CHANGER MA VIE. ET JE PÈSE MES MOTS.”
Quel est votre premier souvenir automobile?
Il est lié à une voiture familiale: une R16 marron avec laquelle on partait en vacances dans des conditions de sécurité d’une autre époque. C’était comme un prolongement du domicile. Mes frères et moi dormions dans la voiture: l’un sur la plage arrière, l’autre sur la banquette et le dernier au sol!
L’univers de l’automobile était-il très présent dans la famille?
Pas du tout. J’ai toujours été passionné de sport depuis ma plus tendre enfance. Je regardais la Formule 1 à la télévision, mais sans être un fou furieux de voitures. Je me levais quand même à 4 heures du matin pour voir le Grand Prix d’Australie, avec mon petit frère. C’était l’époque Prost-Senna. J’étais fan de Prost. Il était impensable de rater un grand prix. J’avais envie de faire du karting, mais très vite l’aspect financier a été un frein. Çela a longtemps été un sujet de blague avec mon père, je commandais un kart pour Noël et il répondait invariablement: Lorsque je le relançais, il répliquait: Cette blague a peut-être duré vingt ou trente ans… Ça paraissait juste inaccessible. C’est peut-être ce qui explique l’intensité
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