LA FABULEUSE HISTOIRE D’ALPINE
En ce dimanche 1er août 2021 à 17 h 08, Esteban Ocon franchissait en tête la ligne d’arrivée du Grand Prix de Hongrie au volant de son Alpine A521 frappée de son numéro de course personnelle, le 31. Il ignorait alors la taille de la pierre qu’il venait d’ajouter à un édifice historique, cher au cœur des Français: la marque Alpine. Que dis-je, la pierre? Non, plutôt le menhir, le roc, le pic d’El Capitan dans Yosemite Park. Après des années et des années de variations sur tous les thèmes de la course automobile et du Grand Tourisme, Alpine et son bleu de France si caractéristique venait d’accéder au sommet par une authentique victoire en Formule 1.
Ocon a 24 ans, l’auteur de ses lignes trois fois plus, qui se souvient, comme tous les possesseurs de la célèbre berlinette Alpine-Renault A110, que conduire une berlinette n’était ni plus ni moins qu’appartenir à une secte. La secte de ceux qui préféraient escalader le col de l’Iseran, le Braus, le Lautaret ou le Stelvio, mais aussi rouler sur autoroute – en se méfiant du vent latéral – à un bon 200 km/h compteur, de Paris jusqu’à Nice. La secte de ceux qui, en se croisant, se saluaient d’un appel de phares. La secte de ceux qui ne connaissaient aucune autre rivalité que celle des Porsche ou des BMW 1600 Ti, au début des années 1970.
Jean Rédélé, l’artisan du succès
Cette histoire des Alpine et
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