En 1973, le premier Grand Pavois
QUAI DES ARCHIVES
Si le Grand Pavois première édition ne fait pas les grands titres de la presse nautique en ce mois de septembre 1973, il est rentré de son tour du monde au beau milieu du tout jeune salon rochelais. « Premier salon véritablement nautique », écrit Rolland de Greef dans Neptune Nautisme, organisé « à l’initiative des constructeurs rochelais ». A l’époque, la notion de salon nautique à flot est assez novatrice, et le journaliste se laisse aller à supposer que « trois salons flottants », un par façade maritime, remplaceraient avantageusement le grand Salon nautique – celui de Paris, donc. « Nous n’en sommes pas là », précise de Greef et c’est vrai, mais aujourd’hui nous n’en sommes plus très loin ! Suivent quatre pages sur les nouveautés rochelaises, le Meltem du chantier Amel, la Fleur de Sel de Mallard, le Mikado… Au même moment, dans les Cahiers du Yachting, Michel Dufour livre un entretien fleuve à l’occasion de la construction du 1 000e Arpège (en sept ans de production). Sous ce titre édifiant, « le premier constructeur français juge et imagine la plaisance », on trouve des idées d’avenir (« il faut démystifier les difficultés de la voile »), des prophéties plus contestables (« je ne crois pas à l’avenir de la profession d’architecte naval ») et des tacles glissés à ses concurrents (« s’ils veulent construire des bateaux, qu’ils s’efforcent de compter »)… Il n’y va pas de main morte, Michel Dufour !
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits