Grand Prix de Turquie
VERSTAPPEN GOMME SON RETARD
Ce qu’il y a de bien dans cette C saison de F1, c’est que les hypothèses que l’on échafaude ne se confirment quasiment jamais.
En Turquie, après les premiers essais (sur le sec) où la Mercedes survolait la position au départ. Les prédictions faisaient pourtant toujours de l’Anglais un candidat au podium et même à la victoire. Mais voilà, même les prévisions météo étaient à côté de la plaque, et le soleil annoncé resta caché derrière une épaisse couche de nuages. Sous le crachin, l’obligation d’utiliser les pneus intermédiaires anéantissait les stratégies prévues au moment des qualifications. Mais une tactique inédite se profilait : garder le même train de pneus intermédiaires pour la totalité de la course. Ce qui est autorisé lorsque la piste est déclarée « wet » (mouillée) au départ. Hamilton a longtemps cru que cette solution pouvait être la bonne pour terminer sur le podium. Mais avec 310 km à parcourir, le risque d’éclatement et la perte de performance étaient trop grands en fin de course, et Hamilton a dû passer par les stands à 7 tours de l’arrivée, céder 8 points et rendre la tête du championnat à Verstappen, prudent 2.
