Archéologie des actions linéaires À vos rangs… fixe et en ligne!
Dans l’univers des armes militaires, la résistance aux mauvaises manipulations du bidasse et aux aléas des champs de bataille prime sur le reste. Quelques inventeurs ont néanmoins mis la vitesse de réarmement en haut du cahier des charges et conçu des systèmes différents. Nous allons les passer en revue, car ils ont eu des répercussions sur nos armes de chasse, certes pas immédiates mais bien tangibles.
En deux mouvements
Pour réellement accélérer le tir, il faut que le tireur ne désépaule pas, donc concevoir un mécanisme à deux mouvements, un en arrière et un en avant. On peut distinguer les systèmes « à main forte », où le tireur doit abandonner la détente de sa main active pour actionner le mécanisme, et ceux « à main faible », où le tireur actionne le mécanisme de l’autre main sans que son doigt ne quitte la détente. Vous allez dire que les armes à levier de sous-garde répondent à cette définition. C’est vrai, mais la conception de leur verrouillage a longtemps interdit les cartouches à haute pression. Même les récentes Winchester 94 AE et Marlin utilisent des cartouches spécifiques à pression inférieure (.307 et .358 WCF, .308, .338 et .450 Marlin). L’exception est la Winchester 1895. Ce n’est que par l’installation d’un relais d’engrenages entre le levier et une culasse rotative qu’un verrouillage stable et résistant peut être obtenu. C’est ainsi que les Sako Finnwolf (1963), Browning BLR (1969) et Winchester 88 (1955) digèrent des cartouches « standard » à
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits