L’HEURE DE LA RE VANCHE…
Deux chiffres – pas plus, c’est promis – qui résument parfaitement l’insolente domination du marché de la voiture électrique par le constructeur américain Tesla : 1000 milliards et 1 million. Dans le premier cas, il s’agit de la valorisation boursière, en dollars, qui hisse le groupe à la sixième place mondiale, juste derrière les Apple, Amazon et Google. Quant au million, il décrit la cadence de production du constructeur, jusqu’alors plutôt erratique. Mais en 2021, Tesla a produit 936000 voitures (dont 90% de Model 3 et Y), soit une augmentation de 50% par rapport à 2020; ce qui permet de combler à grandes enjambées son écart avec l’adversaire du jour, BMW (un peu moins de 2 millions de voitures).
Plus personne n’ironise sur Tesla et sa capacité de production.
Pas même moi, qui m’étais promis de ne plus essayer de voiture électrique tant qu’une rivale sérieuse ne viendrait pas faire vaciller la berline américaine. Cette rivale est née, enfin je le crois. Il s’agit de
