La bombinette chérie !
Évoquer une future petite Alpine, c’est d’abord admettre que la marque française ne peut pas, seule, développer un modèle inédit et rentable dans ce segment. Impensable au vu des volumes escomptés, pour rester dans des prix (bouclier avant), les ailes, voire la tôle des portières, Alpine pourrait très fortement s’écarter du dessin de la R5 électrique, tout en conservant des proportions identiques. C’est d’autant plus souhaitable qu’une ligne “Alpine” sera proposée sur certains modèles de la gamme Renault, dont la R5 électrique, et qu’il ne faudra pas confondre la vraie Alpine avec cette dernière. Outre une carrosserie différente, la petite Alpine pourra recevoir un aileron gigantesque, comme le dévoile la première silhouette montrée par le constructeur. Puisqu’elle repose sur la même plate-forme que celle de la future R5 électrique (CMF-B EV), l’Alpine sera produite au même endroit, à Douai, là où sont également assemblées les Mégane électriques. À cette dernière, la petite Alpine devrait emprunter sa machine électrique la plus puissante (220 ch) implantée à l’avant et son pack de batteries de 60 kWh. Sur la grande berline Mégane, cette association est gratifiée d’une autonomie de 450 km minimum. Le prix d’appel de la Mégane ainsi motorisée est de 34200 €, mais il évolue jusqu’à 45400 € en finition Iconic avec un chargeur supportant jusqu’à 130 kW, puissance de charge pour laquelle la plate-forme CMF-B EV n’est pas forcément conçue. Reste que cette fourchette de prix ne devrait pas être très éloignée de celle de la bombinette Alpine. Moins de 45000 € pour rouler en Alpine? Sans doute le prix à payer pour prendre le volant de la première Alpine traction!
