PAPILLON D’ARGENT
près la Seconde Guerre mondiale, les finances de Mercedes ne sont pas au beau fixe. Pourtant, dès 1951, la marque souhaite à nouveau s’engager dans un programme sportif. Un coupé permettant de concourir dans la catégorie des voitures de sport est alors mis au point. Rudolf Uhlenhaut, son maître d’oeuvre, souhaite récupérer un maximum d’éléments issus de la gamme courante. Ainsi, le six-cylindres 3.0 de la limousine 300 Adenauer, coiffé d’une toute nouvelle culasse en aluminium, est choisi. Pour l’accueillir, un châssis formé d’un treillis d’acier est conçu et recouvert d’une carrosserie utilisant un alliage d’aluminium et de magnésium. Le tout offre alors rigidité et légèreté. La ligne très aérodynamique limite la largeur de l’habitacle pour minimiser la résistance à l’air. Ce qui, en plus de l’encombrant châssis, contraint le dessinateur Friedrich Geiger à utiliser des portes « papillon » pour favoriser l’accès à bord. La W194 gagne rapidement ses lettres de noblesse avec un doublé à la Carrera Panamerica
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