24 / 24

Quel est votre premier souvenir automobile?

Difficile à dire… Il n’y avait pas de voiture dans ma famille et je ne m’y intéressais pas du tout. Le premier objet à moteur dont je me souvienne est une petite moto que j’ai eue à 6 ans. Ça me plaisait et ça m’a donné envie de faire de la voiture, même si je n’avais alors encore jamais vu la moindre course à la télé. Mon père m’a dit: « Mon petit gars, il va falloir attendre 18 ans! » Nous ne connaissions pas le karting à l’époque. Mon père tenait un bar dans Paris et, un jour, un de ses clients lui parle de karts. Je devais avoir 11 ans. Mon père m’en a offert un au Noël suivant. Je me suis inscrit à un club. À l’époque, on faisait ce qu’on appelle des « amicales », des petites courses entre de bottes de paille, sur un parking de supermarché. Ça m’a tout de suite énormément plu. Dans la foulée, j’ai disputé le championnat de France que j’ai gagné. Mes parents ont vu que j’étais bon. Ils m’ont suivi. Mon père a acheté une camionnette et me faisait la mécanique.

Avez-vous été vite repéré?

Oui. En 1985, Renato Merlin, un préparateur