LE CHOIX DE LA SAGACITÉ
Les constructeurs automobiles traversent actuellement une période pour le moins délicate. L’approvisionnement difficile de certaines pièces détachées impose l’arrêt de chaînes de production et laisse entrevoir des délais de livraison à rallonge. Ils doivent également interpréter la future évolution de la réglementation concernant les moteurs à explosion et leurs rejets polluants, que les ingénieurs se donnent grand mal à limiter. Mais leur quête première reste de séduire une clientèle de plus en plus volatile entre les marques. Et surtout, il ne faut négliger personne. Sur les dix véhicules les plus vendus l’année dernière en France, quatre étaient des SUV, le reste, des citadines – il y a encore des amateurs, certes moins représentés, d’autres carrosseries. Parmi lesquelles les… breaks, pétris de qualités de surcroît. Aujourd’hui joliment dessinés, confortables, silencieux et offrants des capacités d’emport considérables, ils n’ont rien à envier aux SUV et font même dans la discrétion assumée. Peugeot, qui devrait contenter les familles. Le modèle étant proposé en essence, diesel et hybride rechargeable, nous avons opté pour une version polyvalente, PureTech de 130 ch, secondée par la boîte automatique EAT8. Hyundai livre son i30 SW avec, entre autres, le 1.0 T-GDi essence de 120 ch, disposant d’une micro-hybridation censée abaisser les consommations. Toyota, ponte de l’hybride non rechargeable, ne propose son Touring Sport (TS) qu’avec ce type de motorisation, en 122 ch ou 184 ch. La première est la plus adaptée à ce comparatif.
