Moto Revue

Harley-Davidson Nightster L’éclaircie

ont-ce les restes d’une carrière menée à 300 à l’heure sur les championnats du monde d’endurance qui ont motivé l’équipe BMC, menée de main de maître par William Costes (ex-pilote Honda France, mais aussi du SERT Suzuki), en charge du support logistique pour la présentation de cette nouvelle Harley-Davidson, à nous faire démarrer à 5 h 30 du matin ? Une heure très matinale, comme celle que l’on enchaîne lors d’un énième relais d’endurance… À moins que ce ne soit un clin d’oeil direct à la nouveauté, dont le nom est « Nightster », pour « noctambule » ? Sûrement un peu de tout ça, et puis aussi, de manière plus prosaïque, l’obligation de démarrer avant l’aurore pour espérer rouler dans la capitale sans se noyer dans ses embouteillages. Parce que cette Nightster, selon le discours d’Harley-Davidson, on nous la présente comme une moto pensée pour la ville. Alors, va pour ce tour de Paris by …ster ! Avec une hauteur de selle de 700 mm, la position est vraiment tranquille, les jambes bien pliées au moment qui équipe la Sportster S et la Pan America) reprenant très, très bas dans les tours (supportant en 4e de flirter avec les 1 500 tr/min par exemple) avant de grimper vers les plus hauts régimes sans changer de rapport. De la souplesse, du couple, de l’allonge, ce bloc est une réussite dynamique. Quant à l’électronique, facilement sélectionnable depuis le guidon (à cet endroit, notons que l’on aurait souhaité que les commodos soient rétroéclairés, ce qui nous aurait facilité la tâche à 5 h 30 du matin…), il est à dimension humaine.

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