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Champion et patron

es courses se suivent et ne se ressemblent pas. L’an dernier, sur le circuit d’Austin, au Texas, Fabio Quartararo avait décroché une superbe deuxième place sur la route de son sacre. Cette saison, sur ce même tracé américain, le champion du monde a dû se contenter d’une septième place. Handicapé par la vitesse de pointe famélique de sa Yamaha comme cela avait été le cas une semaine plus tôt en Argentine, le Français n’a rien pu faire pour empêcher Enea Bastianini d’empocher une seconde victoire en quatre courses. Pas plus qu’il n’a pu contenir les Suzuki d’Alex Rins et de Joan Mir, ou encore les autres Ducati de Jack Miller et de Francesco Bagnaia. Cinquième du classement général C’est ce qu’il a très bien su faire. Troisième au premier virage, il a rapidement doublé Johann Zarco – auteur de la pole position – pour s’installer dans le sillage de Joan Mir qu’il a fini par déborder au quatrième tour. Fort de ce succès qui le hissa aux commandes du championnat à égalité de points avec Alex Rins, le Niçois était bien décidé à enfoncer le clou la semaine suivante à Jerez, sur le circuit où, en 2020, il avait remporté ses deux premières victoires en Grands Prix et où, l’an dernier, il aurait également dû s’imposer si son avant-bras droit ne l’avait pas lâché. Cette année, le physique a tenu, mais Fabio est tombé sur un os en la personne de Francesco Bagnaia. En difficulté depuis l’ouverture du championnat, l’Italien a retrouvé ses esprits en débarquant à Jerez. Pole position avec, à la clef, le nouveau record de la piste, le pilote Ducati est parvenu à se maintenir à la première place de la course du premier au dernier tour. Blessé à l’épaule au Portugal, Pecco craignait pourtant d’avoir à rendre la main en fin de course. Il n’a pas eu à le faire. De son côté, Quartararo n’a rien lâché. Mais faute d’avoir pu s’élancer devant la véloce Ducati de son rival, le pilote Yamaha a vite compris qu’il aurait du mal à accrocher la victoire. Alex Rins n’ayant pas inscrit le moindre point, Fabio se présentera sur le circuit du Mans en tant que solide leader du championnat. Un rendez-vous qu’il attend bien évidemment avec impatience. Victime d’une chute au dixième tour alors qu’il occupait la neuvième place, Johann Zarco compte, lui aussi, sur le Grand Prix de France pour passer un nouveau cap avec la GP22. , souligne le pilote Ducati Pramac. La preuve, après six Grands Prix, six pilotes se tiennent en 33 points.

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