Sur les traces des Maohis
hez les Ch’tis, ils ont un dicton. « Celui qui vient dans le Nord pleure deux fois; Lapremière lorsqu’il arrive (météo), Ladeuxième lorsqu’il repart. » Croyez-le ou non, mais en Polynésie française, c’est pareil. Lorsque, au terme de vingt heures de vol ou de plusieurs semaines de croisière, vous posez le pied sur le sol de Tahiti, vous recevez un collier de fleurs de tiaré, vous entendez le chant des vahinés à Ladanse chaloupée et voyez les plus beaux sourires du monde. Et là ce sont deux siècles d’histoire qui vous tombent dessus, alors que vous êtes encore dans le brouillard du décalage horaire. Quand vous prenez conscience que James Cook, Bougainville, Gauguin et Thor Heyerdahl ont reçu le même accueil un ou deux siècles plus tôt, il est difficile de ne pas être submergé par l’émotion. Bien sûr, quitter l’archipel est aussi un déchirement. C’est pourquoi beaucoup décident
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