LA DÉCOUVERTE
« Mes premiers souvenirs du sport automobile datent de la fin des années 60 et je les dois surtout à mon frère Daniel, qui était vraiment passionné alors que moi, c’était plutôt le foot et les Verts de Saint-Etienne. Il achetait les magazines et , c’est comme ça que j’ai découvert le sport automobile. A cette époque, la télé ne diffusait que trois ou quatre grands prix par an et on les regardait avec Daniel. J’ai assisté à mon premier grand prix à Monaco en 1970, car mon père avait pris des places, sans doute pour faire plaisir à mon frère. C’est l’année où Brabham avait perdu la course dans le dernier virage. Mais j’avais surtout été impressionné par les F3 qui passaient à fond dans la chicane. Ensuite, il y a eu une période où j’ai un peu décroché avant de retourner voir un grand prix à Charade, car ce n’était pas loin de chez moi. D’ailleurs, c’était l’année où Helmut Marko a eu son accident . Je n’étais pas spécialement accro, jusqu’au moment où j’ai commencé à faire du Karting. C’est sûr qu’après, les choses ont changé. Contrairement aux jeunes qui font du Karting aujourd’hui et pensent déjà à la F1, je n’avais aucun plan de carrière. Désormais, j’ai l’impression qu’il y a des dizaines de champions du monde de Karting à cause de la multiplication des catégories. A mon époque, c’était simple : Promotion, National et Inter.