Premier souvenir automobile ?
Je pense que c’est lorsque mon père m’a
P fait conduire sa 404 sur ses genoux, alors que j’avais 4 ans. Sans être un fan absolu, il aimait l’automobile. Nous vivions dans un petit village de la Haute-Loire. Je me rappelle qu’il m’a emmené plusieurs fois, pendant la nuit, voir passer le Rallye Monte-Carlo près de chez nous. J’avais été étonné par la taille des clous des pneus. Je les ramassais après le passage des concurrents pour les collectionner ! Ma mère, en revanche, avait une phobie de l’automobile. C’était un environnement très bipolaire !
Comment s’est développé votre attrait pour la chose mécanique ?
Le déclic qui a guidé ma vie a été d’avoir des voisins passionnés de moto alors que j’avais entre 8 et 10 ans. Le fils du voisin était champion de France d’Enduro. Cela a été une fascination. J’ai rapidement eu une moto, puis deux. J’ai alors pris la décision d’orienter mes études pour entrer dans l’univers automobile. Assez vite, mon objectif a été la F1.
Avez-vous envisagé à un moment de devenir pilote ?
Ce qui a déclenché ma passion, c’est le plaisir de chevaucher une moto, puis de faire du Karting et d’essayer de gagner des courses. Ma mère était un peu désespérée… Deux éléments m’ont fait prioriser l’ingénierie. Déjà, j’avais