“J’ai surtout couru sur une A310. Mon premier rallye à son volant, au Portugal 1976, a plutôt mal commencé puisque j’ai perdu une roue !” Jean Ragnotti
Il y a des propositions qui ne se refusent pas ! Celle que nous a faite Jean-Charles Rédélé, le fils du créateur d’Alpine, en fait partie : « Si vous voulez, on peut faire ça rue Forest, à Paris, au cœur de ma collection, plutôt que sur un circuit… » Bon sang, mais c’est bien sûr ! Quel meilleur endroit peut-on imaginer pour réunir nos « Alpinistes » que le lieu même où ont été créées les premières Alpine (entre 1955 et 1960) et où se trouve aujourd’hui une collection qui regroupe presque tous les modèles de la marque, voitures de course comprises ? Banco ! Il ne fut pas simple de synchroniser tous les agendas, mais finalement, bien que nous en ayons perdu quelques-uns en route, la plupart de nos Alpinistes sont là, fidèles au rendez-vous. Clairement, la carte de visite Sport Auto a fait son effet… « Le magazine a été l’un des premiers soutiens d’Alpine et – je crois – le premier à faire un essai de l’A110 », rappelle Jean-Charles Rédélé, notre hôte d’un jour.
Voilà qui nous ramène au début des sixties. Le sport auto français était en berne depuis que Gordini et Bugatti avaient cessé, par Gérard Crombac et Jean Lucas avec la complicité de José Rosinski, et le développement tous azimuts d’Alpine au cours de la décennie 60 vont donner à la scène des sports mécaniques nationaux le coup de boost qu’elle attendait. La diffusion d’informations rigoureuses et le partage d’une passion commune par notre magazine ont suscité des vocations auprès de nombreux jeunes qui trouvaient avec Alpine une marque idéale pour se lancer en compétition, y compris avec un budget modeste. poursuit le maître des lieux,