LE V12 BITURBO EST LA PIÈCE MAÎTRESSE. RIEN QUE LA PARTITION JOUÉE FILE LA CHAIR DE POULE. LES EXPECTORATIONS AU PASSAGE DES VITESSES OU LA TONALITÉ MÉTALLIQUE AU-DELÀ DU MI-RÉGIME DONNENT DES FRISSONS.
ros moteur, petite voiture : la recette n’est pas nouvelle, et Aston Martin n’en a pas la paternité. Il y a bien longtemps déjà, nos amis américains avaient compris qu’insérer un gros V8 dans une menue Cobra ou une AMC Pacer avait son charme. Mais un V12 ! Plus près de nous, le préparateur Hartge s’était essayé à ce mariage contre nature, en enfonçant cette cathédrale mécanique dans une rikiki Série 3 Compact. Puis il y eut la firme de Gaydon. 6 l, c’est gros. Vantage, c’est petit. Pourtant, en 2009, deux ans après que le proto a enthousiasmé les foules, naissait la première V12 Vantage. 510 ch nourris uniquement à l’air ambiant, sans assistance respiratoire. Quatre ans plus tard, rebelote, avec cette fois le suffixe S, pour . Déboulèrent ensuite les GT12, l’AMR et la V600. Donc
