Moto Revue

Reprise des activités sportives !

N’auraient-ils pas essayé, durant toutes ces dernières années, de nous faire croire que la sportivité, c’était dépassé ?! Has been, obsolète, ringarde, nulle, inutile, futile, dangereuse même ?! Et moi, j’en connais qui ont bien failli adhérer à l’idée, si, si, je vous jure ! à ceux-là, la nouvelle sportivité va leur rappeler comme ils ont eu tort, aux autres, les nouveaux accédants, les bercer de joyeuses émotions. D’un côté, les MotoGP, le rêve, l’eldorado, la vitrine inviolable que l’on admire à travers nos fantasmes. De l’autre, les hypersportives 1000 du commerce, celles du Mondial d’endurance, du Mondial Superbike, potentiellement accessibles mais chères et exigeantes, flippantes aussi. Bon sang ! 200 chevaux sur la route, mais non ! Portefeuille garni, bagage en pilotage et un peu de talent exigés : ces 1000 hypersports font évidemment rêver mais on est loin des années Stinger, GSX-R sept et demi, 916, ces années où les références sportives s’en tenaient à une centaine de chevaux sans bridage. à cette époque, ça roulait déjà trop vite quand on se reporte aux pneumatiques utilisés et aux freins embarqués. L’ABS ? De quoi ?! 200 chevaux aujourd’hui, c’est juste bon pour carboniser un permis de conduire sans même avoir besoin de passer la deuxième ! Tu parles d’un dilemme… Mais plus objectivement, les hypersportives de maintenant, c’est sur la piste qu’elles doivent se vivre, parce que sur route, à quoi bon ?

Merci à ces constructeurs qui osent remettre une pièce dans le juke-box pour nous rejouer la danse de la sportivité

Un pari audacieux mais réussi

Pourtant, les demi-guidons, qu’est-ce que c’est bon ! Dorénavant, même les machines un tant soit peu typées sport-GT nous tendent un guidon droit ! Alors, non, pas toutes, pas une Hayabusa, pas une Ninja 1000 SX, plein d’autres encore mais ce que je veux dire, c’est que l’esprit du sport a trop été dévoyé. Alors merci, vraiment merci à ces constructeurs qui osent remettre une pièce dans le juke-box

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