Moto Revue

Grands Prix de France et d’Italie L’Italie sans Rossi

En annonçant qu’un hommage serait rendu à Valentino Rossi, le samedi midi du Grand Prix d’Italie, avec le retrait officiel du numéro 46 du championnat MotoGP, les dirigeants de Dorna Sports imaginaient sans doute que l’immense tribune de la ligne droite des stands du circuit du Mugello serait pleine à craquer. Hélas, non. Lorsqu’il a quitté le garage de l’équipe VR46 en compagnie de Carmelo Ezpeleta, le promoteur du championnat, et de Jorge Viegas, le président de la FIM, le nonuple champion du monde a reçu davantage d’acclamations dans la voie des stands que lorsqu’il s’est présenté devant la poignée de fans qui s’était massée au-dessus de l’emplacement réservé pour la cérémonie. On était loin de la folie qui déferlait au pied du podium italien lorsque l’icône du MotoGP s’y présentait en hurlant son bonheur. Pour autant, Valentino Rossi n’a pas boudé son plaisir de retrouver les vieilles connaissances avec qui il a partagé ses 26 saisons de Grands Prix. Et lorsque Ezpeleta lui a remis le trophée avec ce numéro 46 que plus aucun pilote ne pourra désormais porter en Grands Prix, l’Italien l’a longuement regardé avant de le brandir vers les photographes et les fans vêtus de jaune qui donnaient de la voix dans la tribune.

« Le 46 n’est pas juste un numéro, c’est un emblème »

Sobrement vêtu d’un tee-shirt beige, Rossi a ensuite dit ses sentiments mitigés quant à cette cérémonie :   Et une marque qui tourne encore à plein régime. Désormais pilote auto, Rossi continue évidemment à afficher le 46. Par ailleurs père de famille, l’Italien assure que son quotidien n’a pas changé tant que ça depuis la fin de la saison 2020 et son départ du MotoGP.  Au Mugello, comme lors de sa visite à Portimao en avril, Rossi a passé du temps en bord de piste pour observer ceux qui ont pris sa suite. Malgré le début de saison compliqué de Pecco Bagnaia et les difficultés rencontrées par Franco Morbidelli depuis son retour de blessure, le nonuple champion du monde se dit optimiste pour le sport motocycliste italien. , se félicitet-il. Malheureusement, cela ne suffit pas pour endiguer l’érosion de l’audience du MotoGP en Italie. Au Mugello, le Grand Prix d’Italie a attiré 20 000 personnes quand le circuit du Mans en comptait, quinze jours plus tôt, plus de 110 000.    Carlo Pernat partage le point de vue du patron du team Tech3.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Moto Revue

Moto Revue1 min de lecture
Certes…
Alors, certes, l’équipe sarthoise n’entend pas baisser les bras, certes, elle espère qu’avec son partenaire japonais Yoshimura, elle parviendra à trouver une solution pour continuer à empiler des titres de champion du monde d’endurance, certes, elle
Moto Revue2 min de lecture
Raisonner Les Kamikazes
Bonjour. Avec un peu de retard, je réagis à l’édito de Trac (paru dans Moto Revue numéro 4128). Âgé de 72 ans et pratiquant la moto sans interruption depuis l’âge de 12 ans, je corresponds aux profils que les plus jeunes qualifient de « vieux cons ».
Moto Revue1 min de lecture
Merci À…
Nous adressons une quantité de mercis au duo Speck/Toniutti. François de chez EMC Suspensions le premier, Julien le pilote français le plus rapide au Tourist Trophy, le second. Ce duo qui, après avoir participé au championnat de France des Rallyes en

Associés