Après la prise de contrôle par Renault dont le losange s’impose au « A » fléché, une définition ouvertement moins sportive et un décevant V6 atmosphérique, on se demande bien ce qui reste d’Alpine dans ce coupé.
Eh bien tout l’essentiel, en réalité! Car oui, on est très loin de la fluette et agile berlinette. Mais il faut bien vivre avec son temps. Et dans les années 80, après avoir essuyé quelques chocs pétroliers et vu la vitesse autorisée se limiter, le sport se joue d’abord sur les circuits et les épreuves de rallyes où les engins les plus fous de tous les temps s’affrontent. Sur la route, la mode tend vers plus de luxe, plus de confort et plus de silence, sans toutefois sacrifier la vitesse sur voie rapide. Mais tout ne disparaît pas. D’Alpine, la GTA conserve son châssis à poutre centrale, sur lequel sont collées des pièces de carrosserie en fibre de verre, et non plus une