’est à la limite entre la Seineet-Marne et l’Yonne que la chasse des Avaux s’étend sur plus d’un millier d’hectares. Le vaste site est divisé en deux parties bien distinctes: la première correspond à une cinquantaine d’hectares de bois denses entrecoupés de prairies, au milieu des étangs. Cette zone est peu chassée: une ou deux battues par an y sont organisées avec pour objectif principal d’y déloger les sangliers. La seconde partie est bien plus étendue avec environ 980 ha d’un seul tenant. C’est sur cette dernière que la quasitotalité de la gestion et de la chasse se concentre. Elle correspond à une grande plaine légèrement vallonnée composée de parcelles agricoles dont la taille moyenne se situe entre 10 et 50 ha. Les cultures sont diverses et variées: céréales à paille, maïs, tournesol, betterave, soja et sorgho, pour ne citer qu’elles. Sur cette partie du territoire, il n’y a pas ou peu de bosquets, seuls trois petits bois surplombent les cultures. Au coeur de la chasse, un triangle de miscanthus de 4 ha a été planté il y a une bonne quinzaine d’années déjà dans l’objectif d’offrir un couvert aux perdrix durant l’hiver. Un territoire relativement peu hospitalier à première vue. Mais, géré intelligemment depuis plusieurs décennies, il abrite encore d’importantes populations de lièvres et de perdrix. Pierre
Un sanctuaire pour le lièvre et la perdrix grise
Aug 17, 2022
8 minutes
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