ÊTRE SACRÉ SOUS LES COULEURS DE FERRARI N’EST JAMAIS UNE FORMALITÉ. CHARLES LECLERC EST EN TRAIN D’EN PRENDRE TOUTE LA MESURE.
cause d’une multitude d’errements stratégiques, de problèmes de fiabilité et des erreurs que le jeune Monégasque s’est attribuées, les espoirs se sont transformés en déboires. Charles Leclerc n’est pas le premier à se heurter à cette dure réalité chez Ferrari. Avant lui, on ne compte plus les champions du monde ou candidats au titre qui s’y sont cassé les dents en voulant remettre la Scuderia sur la piste du sacre suprême. Inutile de trop remonter dans le temps pour s’en convaincre. On se souvient de la désillusion d’Alain Prost en 1990, battu par un Ayrton Senna intraitable, éparpillant un titre dans la poussière de Suzuka. La politique sportive calamiteuse et des intrigues internes devaient même conduire à un divorce entre le Français et l’équipe italienne avant la fin de la saison suivante. Fernando Alonso, double champion avec Renault, ne fut pas plus heureux dans sa quête d’un titre mondial en rouge. Il s’est contenté