L’AVIS DE… Christophe Tinseau
Pilote, instructeur, 12 participations aux 24 Heures du Mans. www.tinseau.com
“Elle a pourtant du potentiel. Avant que le correcteur de trajectoire ne s’enclenche, elle se montre joueuse, bien équilibrée, et elle peut même drifter.”
Christophe Tinseau
Circuit Val de Vienne
▪ 3729 m ▪ 15 virages ▪ Largeur de piste : environ 11 m
▪ Conditions de piste : 17 °C, nuageux, piste sèche, 30 km/h de vent
▪ Pneus : Michelin Pilot Sport 4 S neufs
Comme toutes les R8, la RWD dispose d’un ABS très sensible et interventionniste.
Et hélas, notre modèle d’essai a ajouté à cela un ESP impossible à déconnecter totalement.
Bien dommage, même si Audi nous assure que cela n’est pas normal… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Christophe a été hautement frustré… « J’ai été gêné par l’ESP qui se réenclenche dès le deuxième virage alors qu’il est censé être complètement déconnectable, et par l’ABS qui entre trop vite en action.
En conséquence, j’ai dû composer avec des coupures du moteur à chaque relance pendant plusieurs dizaines de mètres, et il était exclu de freiner tard. J’ai facilement perdu deux à trois secondes au tour.
Elle a pourtant du potentiel. Avant que le correcteur de trajectoire ne s’enclenche, elle se montre joueuse, bien équilibrée, et elle peut même drifter.
Elle a un meilleur train avant que les versions à 4 roues motrices : elle s’inscrit bien en entrée, sous-vire légèrement au milieu et ressort avec un survirage à la fois léger et progressif. Avec les 4WD, impossible d’être aussi fin, car les mouvements de caisse semblent plus amples et génèrent une certaine instabilité en entrée. Et chaque réaccélération écarte le