L’Austral à l’attaque
ly a belle lurette que le discret Kadjar a disparu du « » des immatriculations de SUV dans l’Hexagone. Largement dépassé par ses rivaux directs le Peugeot 3008, le Dacia Duster et le Citroën C5 Aircross, et même, a pu prendre le volant d’une version haut de gamme loin de notre base d’essais habituelle de Montlhéry (). Pas encore de chiffres de mesures réalisés par nos soins donc, mais des sensations de conduite et une prise en main permettant déjà de jauger les qualités et défauts du nouveau venu, qui mesure 4,51 m de long, pour 1,83 m de large et 1,65 m de haut. Des dimensions très comparables à celles de sa cible le roi 3008. Il n’y a pas de diesel sous le capot de l’Austral, qui mise sur des trois ou quatre cylindres essence mild (130 ou 160 ch) ou full hybride (160 ou 200 ch) associés à une machine électrique (50 kW, soit 68 ch) et à un alterno-démarreur proposant encore (25 kW, soit 34 ch). Ce complexe attelage est géré via la boîte à crabots dite multi-mode capable de combiner 4 rapports dédiés au thermique et 2 autres à l’électrique. Pour Guy L’Hospital, « s ». Contrairement à celle du Kadjar, l’ambiance à bord, technologique et chic avec les multiples écrans, fait son petit effet. Il se montre aussi beaucoup plus habitable avec une belle impression d’espace en largeur, de l’aisance au niveau des jambes ainsi que la possibilité d’opter pour une banquette coulissante sur 16 cm. De quoi moduler au choix, l’espace dévolu aux places arrière ou au compartiment à bagages, et parvenir ainsi à séduire une clientèle familiale.
